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«L'avenir n'est plus ce qu'il était» [Paul Valéry]



😱 Quand JD Vance fait la leçon à l’Europe …non sans raison !

Europe, forteresse de la "liberté" ? JD Vance a eu bien raison de nous donner une leçon ! C'est ce que nous relate la vidéo de MoneyRadar, ci-jointe. Elle a été inspirée par une conférence de presse tonitruante du vice-président des Etas-Unis, lors d'une récente reunion européenne à Munich. Ce qui m'a inspiré cet article.



Image Photoleap
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Quand le premier collaborateur de Trump
donne à l'Europe une leçon de liberté !




L'Europe, berceau de la démocratie, phare des Lumières, terre de liberté... N'est-ce pas ce que l'on nous serine à longueur d'année ?
 

Alors, imaginez un peu le tollé quand un certain JD Vance, tout droit venu des États-Unis d'Amérique et accessoirement adjoint d'un ancien président connu pour son amour inconditionnel des libertés (surtout les siennes), a osé émettre quelques critiques sur l'état de nos libertés européennes lors de la récente conférence de Munich.
 

Scandale ! Les élites européennes, outragées, ont crié à l'ingérence, à la manipulation. Mais, chers amis, si vous me permettez une petite confidence, moi, votre humble blogueur qui arpente les méandres des restrictions de liberté européennes depuis un quart de siècle, je n'ai pu qu'esquisser un sourire... jaune, certes, mais un sourire quand même.

La censure européenne : un art qui se raffine

Il faut dire que Monsieur Vance a touché un point sensible, là où ça fait mal. En effet, depuis quelques décennies, l'Europe est en proie à une dérive autoritaire rampante.
 

Liberté d'expression en recul ? Mais voyons ! N'avons-nous pas le droit de penser ce que l'on veut... tant que cela correspond à la pensée dominante, bien sûr ?
 

Les autorités européennes, aveuglées par leurs "désirs", ignorent de plus en plus les aspirations des populations à plus de sécurité et de calme, et la réponse à toute voix dissonante est, désormais... la censure. Une censure qui a lentement envahi l'Europe toute entière.
 

Et cette censure se décline sous toutes les formes possibles et imaginables. On commence par les mots, bien sûr. Fini les chômeurs, place aux "demandeurs d'emploi" ! Adieu les clochards, bonjour les "personnes sans domicile fixe" ! Finies les mises au chômage, bonjour les plans de relance... Ah, le politiquement correct, cette merveilleuse invention qui nous permet de ne plus voir la réalité en face.
 

Et puis, il y a ces mots dont le sens a été subrepticement modifié, comme "libéral" ou "populisme", transformé en insulte suprême pour quiconque ose penser différemment des "élites éclairées".

La culture muselée et la presse enchaînée

La culture n'est pas en reste, évidemment. Livres réécrits, films remontés... On ne voudrait surtout pas heurter la sensibilité de qui que ce soit, n'est-ce pas ?
 

Imaginez, on pourrait même rire de quelque chose qui faisait rire hier ! Quelle horreur !
 

Et si vous n'êtes pas d'accord avec cette nouvelle doxa, eh bien, on vous prie de quitter la pièce et de vous excuser. La liberté d'expression, vous voyez, c'est très important, mais dans certaines limites... très strictes.
 

Passons maintenant à la sacro-sainte liberté de la presse. En Europe, elle se porte à merveille... si l'on en croit les chiffres de concentration des médias.
 

En France, par exemple, neuf milliardaires détiendraient 90% des médias privés, grassement subventionnés par l'État, bien sûr. On ne voudrait pas que ces messieurs manquent de moyens pour nous informer correctement, n'est-ce pas ?
 

Et pendant la récente crise sanitaire, n'a-t-on pas vu les médias européens, dociles, relayer les discours officiels, écartant sans ménagement toute voix discordante sur l'utilité des confinements à répétition, l'obligation des masques en plein air, la sécurité et l'efficacité des vaccins ? Liberté d'informer, qu'ils disaient...

Le numérique et la politique : nouvelles frontières du contrôle

Et puis, il y a le numérique, cette nouvelle frontière de la liberté... enfin, c'est ce qu'on nous avait promis. En Europe, grâce au Digital Services Act, les grandes plateformes sont désormais responsables de la modération des contenus jugés "déplacés" ou relevant de la "désinformation". Comprenez : tout ce qui ne correspond pas à la ligne officielle.
 

Remettre en question les vaccins ? Pro-russe ? Critique envers certaines politiques ? Hop, direction la poubelle numérique ! On ne voudrait pas que le peuple se fasse une opinion par lui-même, n'est-ce pas ? C'est tellement plus simple de lui mâcher le travail.
 

La politique, enfin. Les élections européennes sont régulièrement "censurées" par le DSA. Des idées sont "criminalisées" pour maintenir l'opinion publique bien au chaud dans son lit d'informations standardisées. Et quand, par hasard, un résultat ne convient pas (comme en Roumanie, où une élection a été annulée pour cause de "manipulation russe" sur TikTok), on s'empresse d'ignorer le choix de millions de votants. Après tout, le peuple n'est pas toujours éclairé, n'est-ce pas ? Les élites savent mieux ce qui est bon pour lui.
 

Et comment ne pas évoquer le souvenir ému du référendum français de 2005 sur le Traité établissant une Constitution pour l'Europe ? Les Français avaient dit "non" à une large majorité. Qu'à cela ne tienne ! Quelques années plus tard, sous la présidence de Nicolas Sarkozy, le même traité, rebaptisé Traité de Lisbonne pour faire bonne mesure, était ratifié par voie parlementaire, au mépris total du suffrage universel.
 

Imagine-t-on une telle pantalonnade se produire aux États-Unis ? Un référendum national rejeté puis imposé par un tour de passe-passe institutionnel ? Impensable !
 

Mais en Europe, ma foi, c'est une autre paire de manches... ou plutôt, une autre paire de menottes pour la liberté du peuple.

La liberté financière en péril

Et la liberté financière dans tout ça ? Ah, elle aussi est en danger ! On nous parle d'attaques contre les cryptomonnaies, soi-disant pour lutter contre le blanchiment et le terrorisme.
 

Mais n'est-ce pas aussi un excellent moyen de contrôler un peu mieux cet écosystème qui échappe encore aux autorités ? Et que dire de ces banques qui peuvent geler les comptes de manifestants ou d'opposants ? Une forme de censure, nous dit-on. Quelle surprise !

Un constat amer mais lucide

Finalement, Monsieur Vance n'a fait que mettre le doigt sur une réalité que beaucoup, comme moi, pointent du doigt depuis des années. L'Europe, cette terre que l'on nous présente comme le summum de la liberté, est devenue en réalité un édifice de plus en plus fragile, rongé par les restrictions en tous genres.
 

Bien sûr, je n'oublie certainement pas que les États-Unis, sous l'égide de Trump et de son acolyte Vance, pratiquent journellement depuis leur arrivée au pouvoir un excès contraire, à savoir une permissivité débridée indécente et injustifiable.
 

Mais, cela ne rend pas moins pertinente la question posée par Vance : un Européen de 2025 est-il vraiment plus libre qu'un Européen de 1990 ? En termes de liberté d'acheter, de se déplacer, d'investir, de s'exprimer, de se soigner et de s'instruire... la réponse n'est peut-être pas aussi évidente qu'on voudrait le croire.
 

Alors, merci Monsieur Vance pour cette leçon de liberté, même si elle nous vient d'un endroit où la liberté a parfois un goût étrange.
 

On peut même constater, avec effroi, que depuis l'arrivée au pouvoir de Trump et la découverte de ses méthodes libertariennes pour le moins expéditives, les rares lois promulguées depuis la dissolution de l'Assemblée par Macron, ce grand stratège que le monde nous abandonne volontiers... en s'esclaffant, exhalent des volutes de plus en plus trumpiennes. Notamment concernant l'écologie et la sécurité. En deux mots, la transition écologique et l'État de droit en France sont en passe de tomber aux oubliettes.
 

Le point d'orgue de cette dégradation continue des libertés en Europe en général et en France en particulier sera le triomphe prévisible du RN aux très prochaines élections présidentielles.

Qui ne sera pas le dernier, car comme je l'ai déjà écrit ici, compte tenu du refus caractérisé des autorités actuelles, dans le monde et en France, d'engager une transition indispensable afin de limiter le dérèglement climatique (l'annihiler étant d'ores et déjà impossible) lorsque la catastrophe finale sera en vue il sera beaucoup trop tard pour conserver ce qui restera de démocratie, la dictature sera inévitable et notre civilisation s'éteindra dans les chaînes et les larmes.

 

En attendant, moi, votre vieux blogueur sarcastique, je continue de sourire... jaune, évidemment.

N.B :
Vous trouverez en fichier PDF attaché au présent article un résumé extensif de la vidéo par l'intelligence artificielle Recall.ai.

 



Jeudi 20 Mars 2025

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