Les tractations continuent donc en coulisses avec une droite qui reste intransigeante et une majorité présidentielle qui risque de se déchirer.
Une situation qui marque la fin du « en même temps» et qui met en lumière le casse-tête d'un gouvernement sans majorité absolue.
Mais tout ça n'est qu'une question de culture politique pour Benjamin Haddad, le coordinateur et porte-parole du groupe Renaissance à l'Assemblée nationale.
Je le cite :
« La situation de majorité relative dans laquelle on se trouve, c'est une situation qui est la norme, en fait, chez nos voisins et nos voisins, ils ont cette culture politique du "travailler ensemble" et de trouver des compromis. Ce n'est pas facile, ça met souvent du temps. Il faut faire des pas l'un vers l'autre. Il faut sortir des postures politiciennes. Il faut sortir des volontés de se faire plaisir, mais il n’y a qu'en France que l'on pense que c'est une crise de devoir trouver des compromis et de travailler avec les oppositions.”
Quand cette déclaration du perroquet de Micron, sur les ondes de France Culture, j'ai failli m'étouffer, car je déjeunais.
L'impudence de ces gens-là, ceux qui répètent les éléments de langage édictés par Micron, et celle de Micron elle-même, est tout de même incroyable.
Voilà un président qui pendant un quinquennat entier, alors qu'il disposait d'une majorité absolue à l'Assemblée, a gouverné sans jamais, au grand jamais, faire un seul compromis. Il n'en avait pas besoin et il n'en a jamais eu l'envie.
Voilà un président qui depuis le début de son second quinquennat n'a plus de majorité absolue. Et, qui n'arrive à faire approuver ses projets de loi que grâce à l'article 49-3 de la Constitution. Lequel a été employé 20 fois à ce jour ! Y compris pour la réforme des retraites, réforme importante s'il en fut.
Et, c'est ce président-là, par le truchement du susnommé Haddad, qui appelle maintenant, sans aucune vergogne, aux compromis… des autres composantes de sa « majorité », désormais uniquement de circonstance.
Et, qui se permet de vanter, sans honte, les vertus du compromis, qui, ose-t-il souligner, « est la règle dans tous les autres pays démocratiques».
Sauf en France, sous son premier quinquennat !
Et, à l'exclusion de l'ensemble des projets de loi qu'il a fait approuver depuis par l'Assemblée, sans compromis, et sans même le vote des députés, grâce au 49-3.
Le 49-3 est au compromis ce que la lame de la guillotine est au cou des condamnés.
Quel culot ! Quel mépris pour les Français dont il est persuadé qu'ils ne comprendront rien à la bouffonnerie de sa soudaine révélation du compromis.
Et, quelle lâcheté chez ces députés de tout bord qui refusent voter une motion de censure qui provoquerait la chute du gouvernement et surtout la dissolution de l'Assemblée.
Car, ils savent pertinemment que si l'Assemblée venait à être dissoute, Renaissance, L.R, et la NUPES, c'est-à-dire les principaux groupes parlementaires seraient balayés impitoyablement par les électeurs.
Au profit de qui ? Du R.N, assurément. Ce parti d'extrême droite que Micron, le LR et la gauche ont tout fait, depuis Mitterrand, pour renforcer dans ce pays. Dans le but d'en faire un repoussoir et de faciliter ainsi leur élection.
Voilà des années que les Français ne votent plus pour Chirac, Sarkozy, Hollande, et maintenant Macron, mais contre le Front National. Ce qui, pour des électeurs de gauche notamment, constitue un véritable crève-cœur, et a largement contribué à créer chez beaucoup d'électeurs un rejet des politiciens… Et, de la politique.
● Un président qui se veut toujours omniprésent alors qu'il n'a plus de majorité, qui continue de se pavaner alors qu'il n'a plus la confiance des Français (c'est le président le plus détesté de l'histoire de la République),
● des parlementaires qui ne servent plus à rien,
● des électeurs qui ne croient plus en la politique et détestent les politiciens.
Tout cela pendant que le dérèglement climatique catastrophique s'amplifie tous les jours et exigerait des mesures drastiques immédiates.
Pauvre France, pauvre de nous !
Une situation qui marque la fin du « en même temps» et qui met en lumière le casse-tête d'un gouvernement sans majorité absolue.
Mais tout ça n'est qu'une question de culture politique pour Benjamin Haddad, le coordinateur et porte-parole du groupe Renaissance à l'Assemblée nationale.
Je le cite :
« La situation de majorité relative dans laquelle on se trouve, c'est une situation qui est la norme, en fait, chez nos voisins et nos voisins, ils ont cette culture politique du "travailler ensemble" et de trouver des compromis. Ce n'est pas facile, ça met souvent du temps. Il faut faire des pas l'un vers l'autre. Il faut sortir des postures politiciennes. Il faut sortir des volontés de se faire plaisir, mais il n’y a qu'en France que l'on pense que c'est une crise de devoir trouver des compromis et de travailler avec les oppositions.”
Quand cette déclaration du perroquet de Micron, sur les ondes de France Culture, j'ai failli m'étouffer, car je déjeunais.
L'impudence de ces gens-là, ceux qui répètent les éléments de langage édictés par Micron, et celle de Micron elle-même, est tout de même incroyable.
Voilà un président qui pendant un quinquennat entier, alors qu'il disposait d'une majorité absolue à l'Assemblée, a gouverné sans jamais, au grand jamais, faire un seul compromis. Il n'en avait pas besoin et il n'en a jamais eu l'envie.
Voilà un président qui depuis le début de son second quinquennat n'a plus de majorité absolue. Et, qui n'arrive à faire approuver ses projets de loi que grâce à l'article 49-3 de la Constitution. Lequel a été employé 20 fois à ce jour ! Y compris pour la réforme des retraites, réforme importante s'il en fut.
Et, c'est ce président-là, par le truchement du susnommé Haddad, qui appelle maintenant, sans aucune vergogne, aux compromis… des autres composantes de sa « majorité », désormais uniquement de circonstance.
Et, qui se permet de vanter, sans honte, les vertus du compromis, qui, ose-t-il souligner, « est la règle dans tous les autres pays démocratiques».
Sauf en France, sous son premier quinquennat !
Et, à l'exclusion de l'ensemble des projets de loi qu'il a fait approuver depuis par l'Assemblée, sans compromis, et sans même le vote des députés, grâce au 49-3.
Le 49-3 est au compromis ce que la lame de la guillotine est au cou des condamnés.
Quel culot ! Quel mépris pour les Français dont il est persuadé qu'ils ne comprendront rien à la bouffonnerie de sa soudaine révélation du compromis.
Et, quelle lâcheté chez ces députés de tout bord qui refusent voter une motion de censure qui provoquerait la chute du gouvernement et surtout la dissolution de l'Assemblée.
Car, ils savent pertinemment que si l'Assemblée venait à être dissoute, Renaissance, L.R, et la NUPES, c'est-à-dire les principaux groupes parlementaires seraient balayés impitoyablement par les électeurs.
Au profit de qui ? Du R.N, assurément. Ce parti d'extrême droite que Micron, le LR et la gauche ont tout fait, depuis Mitterrand, pour renforcer dans ce pays. Dans le but d'en faire un repoussoir et de faciliter ainsi leur élection.
Voilà des années que les Français ne votent plus pour Chirac, Sarkozy, Hollande, et maintenant Macron, mais contre le Front National. Ce qui, pour des électeurs de gauche notamment, constitue un véritable crève-cœur, et a largement contribué à créer chez beaucoup d'électeurs un rejet des politiciens… Et, de la politique.
● Un président qui se veut toujours omniprésent alors qu'il n'a plus de majorité, qui continue de se pavaner alors qu'il n'a plus la confiance des Français (c'est le président le plus détesté de l'histoire de la République),
● des parlementaires qui ne servent plus à rien,
● des électeurs qui ne croient plus en la politique et détestent les politiciens.
Tout cela pendant que le dérèglement climatique catastrophique s'amplifie tous les jours et exigerait des mesures drastiques immédiates.
Pauvre France, pauvre de nous !