Sa Majesté, élue dans un fauteuil et sans campagne électorale, par des électeurs qui le détestent à 70 % !
Le constat :
Macron est réélu grâce au report des voix de la gauche et de la droite non extrême.
Autrement dit, la majorité des électeurs, n’ont pas voté pour Macron mais contre Le Pen.
Ces élections présidentielles prouvent une nouvelle fois que notre sacro-saint scrutin uninominal à deux tours, ne reflète absolument pas la réalité politique de ce pays.
En effet, ce scrutin a été particulièrement caricatural car nous avons dû choisir au second tour entre deux candidats détestés “tous les deux” par 70 % des électeurs !
Ce n’est plus une élection, c’est un jeu de massacre.
Le pays est désormais partagé en trois blocs et un ensemble non organisé, irréconciliables jusqu’à présent :
- Le bloc Le Pen : soit l'extrême droite
- Le bloc Mélenchon : soit la gauche et l'extrême gauche
- Le bloc Macron : soit le centre et la droite modérée
- L’ensemble des abstentionnistes : 28 % ! Soit le premier parti de France... si les abstentionnistes votaient.
Chacun des trois blocs représente à peu près entre 20 et 25 % des électeurs.
Au lendemain de cette élection, le bloc Mélenchon, le bloc Le Pen et l'ensemble des abstentionnistes, qui représentent au total 60 à 70 % des électeurs, sont écœurés et pour les deux premiers, également emplis de haine envers Macron.
Assurément, un pays gouverné par un président détesté par 70 % de sa population et néanmoins réélu (!) ne peut qu'avoir quelques problèmes. Sous d'autres cieux, on appelle cela… une dictature. Nous verrons plus loin que cette comparaison est loin d'être aussi caricaturale qu'il y parait.
Les Français vont être gouvernés (on a une idée assez précise sur la façon dont ils vont l'être) par un Président représentant finalement moins d’un tiers des électeurs. C’est, grosso modo, le clan des nantis, ceux qui se satisfont totalement de la présidence Macron, parce que Macron les chouchoute depuis 5 ans, officiellement, et 10 ans en vérité. Ils auraient vraiment mauvaise grâce de se plaindre.
De fait, nous ne sommes plus dans une démocratie, mais dans une oligarchie, c'est-à-dire, très exactement, b[un régime politique dans lequel la souveraineté appartient à une classe restreinte et privilégiée.]
Fait aggravant, depuis le règne Macron, cette oligarchie se transforme nettement en « démocrature » c'est-à -dire une oligarchie de plus en plus autoritaire, qui pourrait donner à terme, à la mise en place d'une dictature.
Mais, une dictature d’un nouveau type cependant car elle présente la caractéristique extraordinaire qu’elle ne s’installe pas par la force, mais par un conditionnement permanent et invisible de la population, dès son plus jeune âge.
Ce conditionnement s'effectue grâce à l’addiction, par l'intermédiaire de la publicité (de plus en plus ciblée) à un mode de vie fondé sur la consommation à tout prix. À quoi s'ajoute une éducation toujours plus conformiste et la tendance toujours plus répandue à ne pas faire de vagues, à éviter les confrontations directes, et à croire aveuglément ce que l'on dit dans les journaux télévisés et dans les médias grand public.
On a vu pendant la récente crise sanitaire à quel point on pouvait transformer une population de prétendus « Gaulois réfractaires » en un troupeau de moutons très dociles, tellement elle était terrorisée 7 jours sur 7, 24 h sur 24 , par le gouvernement, les autorités sanitaires et les médias mainstream.
Quand on voit ce que la peur organisée a pu faire avec un simple virus, on ne peut que frémir à ce que cela sera avec les conséquences du réchauffement climatique et la fin annoncée non pas du monde, mais de l'espèce humaine.
Comment se présente l’avenir.
Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il ne sera plus ce qu’il était, comme le disait Pierre Dac.
Macron va donc finalement gouverner la France pendant cinq ans de plus. Ce qui fera au total 15 années !
Pour Mélenchon, son principal opposant, le 3ᵉ tour devrait aboutir à une cohabitation et il sera premier ministre !
À mon avis, cette hypothèse n’a aucune chance de se vérifier.
En effet, avec les trois blocs et l’ensemble des abstentionnistes qui existent maintenant, le bloc Macron va une fois encore phagocyter à droite et à gauche tout ce qui n'est pas R.N.
Comment ? Parce que c'est le bloc du pouvoir et que Macron, après déjà quasiment 10 ans de pouvoir, a désormais toutes les clés de ce pays en mains, et ses hommes et femmes de confiance à tous les postes stratégiques de France. Y compris les institutions chargées de veiller au respect des lois républicaines et de la démocratie. J’ai nommé le Conseil constitutionnel et le Conseil d'État, qui depuis cinq ans ont laissé Macron et son gouvernement faire à peu près tout ce qu’ils voulaient.
Tous les politiques véreux et la France n’en manque pas, vont se ruer à la soupe.
Ainsi, Macron va encore disposer d'une majorité écrasante à l'Assemblée.
Assurément, après 15 ans de Macron, on ne reconnaîtra plus la France, et nous non plus.
Cela peut paraître paradoxal mais on aurait couru moins de dangers avec Le Pen au pouvoir, car elle aurait été fatalement très encadrée, compte tenu que la nouvelle venue à la présidence n'aurait disposé d'aucun appui dans les institutions. À part peut être dans la police.
Contrairement à Macron qui, lui, est complètement sorti du cadre. Je ne serai pas étonné qu’il décide bientôt de revenir au septennat. Il a officiellement déclaré qu’il n’y serait pas hostile. Tu m'étonnes ! S’il pouvait se faire proclamer empereur, il n’hésiterait certainement pas.
En ce qui me concerne, je me félicite quotidiennement d’avoir opté pour l’expatriation depuis l'élection de Sarkozy.
J'habite en Espagne depuis quatre ans et c'est un modèle de démocratie comparé à la France. Y compris en Andalousie, où je demeure depuis deux ans, dans la gestion de la crise sanitaire.
L'état d'urgence est supprimé en Espagne depuis le mois de juin de l'an dernier ! En France vous y êtes toujours et, maintenant que Macron est réélu, il y a fort à parier qu'il ne lâchera pas facilement cette laisse, tellement pratique pour l'accomplissement de son « projet ».
Les confinements ont été effectués au niveau de la commune et pas de l'appartement.
Les masques en intérieur viennent d'être supprimés à l'exception des transports en commun et des hôpitaux.
Et, l'on n'entend plus parler de vaccinations.
Bon courage à vous, et dites-leur qu’ils ne m’attendent pas !