La peste et le choléra, version 2022
Cette fois-ci, encore une fois, il nous faut choisir entre Macron et son bilan apocalyptique et Marine Le Pen, c'est-à-dire : l'extrême droite.
je considère que cette fois, Macron, c’est la peste et Le Pen, le choléra.
C'est pourquoi, pour la première fois de ma vie, je voterai pour l'extrême droite, la mort dans l'âme, mais dans le seul but d'éliminer Macron. Étant entendu que s’abstenir ou voter blanc, cela ne fera qu'améliorer le score de la peste Macron.
Contrairement à ce que d’aucuns ne vont pas manquer de penser, je n’ai pas viré ma cuti : je vote "utile" parce que l’on me force à voter utile.
De la même façon que des millions d’électeurs, notamment de gauche, vont, à leur grand désespoir, voter utile en votant Macron.
De ma part, il ne s’agit évidemment pas d’un choix correspondant à ma sensibilité politique ; je suis de gauche depuis toujours. En dépit du fait que j'ai 75 ans et que je suis retraité. C'est-à-dire appartenant typiquement à la catégorie de population qui a fait élire Macron et entend le faire élire de nouveau.
J'ai décidé de voter pour le moins pire des candidats, pour moi, mais surtout pour la France et les Français.
En effet, si cela ne tenait qu’à moi, je m'abstiendrais. Ancien cadre A de la fonction publique, je bénéficie d'une bonne retraite. Je suis donc privilégié, mais je ne le dois qu’à moi. Issu d'un milieu très modeste, personne n'a pu m'aider dans la poursuite de mes études supérieures.
En tant que retraité privilégié, je pourrais, comme la majorité de ceux qui sont dans la même situation, voter pour Macron en fermant les yeux sur son mépris des Français, sa casse de la Sécurité sociale et de l'aide aux personnes défavorisées, ses atteintes répétées aux libertés individuelles et à l'Etat de droit.
Ce n'est pas ce que je ferai, car je considère que Macron constitue actuellement un plus grand danger pour la France que Le Pen. Cherchez “bilan de Macron” sur Internet et vous serez édifiés, si ce n’est déjà fait.
De plus, après cinq années de présidence Macron possède désormais absolument tous les pouvoirs :
Je pourrai continuer longtemps la liste des dégâts infligés par ce président, le plus dangereux de l’histoire de la République française pour l’état de droit et les libertés individuelles.
Examinons maintenant les dangers prévisibles du choléra Le Pen
Tout d’abord, je précise une chose importante : le parti Rassemblement National est un parti politique dûment autorisé. En conséquence, tous les Français qui le souhaitent ont le droit de voter pour ce parti. Il est absolument illégal de prétendre interdire à qui que ce soit de voter pour lui.
Ensuite, j’ai personnellement fait ce que la plupart des gens se refusent à faire, à savoir tenter d'imaginer ce qui pourrait se passer en cas d’élection de Mme Le Pen.
Mon avis est que la nouvelle et première présidente de la République française aura à affronter des difficultés qui seraient insurmontables pour la plupart des personnalités politiques de ce pays. Et, plus encore pour une débutante à un tel niveau de responsabilité.
Elle n’a pas derrière elle, comme Macron en 2017, des personnalités importantes en matière de pouvoir et surtout en matière d’argent. Mme Lepen, en tant que fille d’un milliardaire, n’a aucun problème financier personnel mais, en tant que responsable d’un parti politique, elle est fortement endettée (8 milliards d’euros environ) et de surcroît auprès de Poutine ! Situation qui n'a rien d'enviable, c'est le moins que l'on puisse dire.
Du point de vue politique, son premier énorme problème sera de disposer d'une majorité à l’Assemblée nationale. En effet, si elle est élue présidente, aux prochaines législatives, au mois de juin, les électeurs ulcérés par son élection, ne lui donneront certainement pas une majorité confortable, comme ce fut le cas pour Macron en 2017.
Elle sera donc contrainte pour gouverner de s’allier à des personnalités d'extrême droite qui la haïssent copieusement, ou à des personnalités de droite qui ne manqueront pas de virer leur cuti. Sans doute nombre d’hommes et de femmes politiques inconnus feront leur apparition et seront peut-être élus. Mais, tout cela aura du mal à constituer une majorité cohérente.
L’important, c'est qu’en l’absence d’une majorité cohérente, contrairement à Macron, elle ne pourra faire faire passer au Parlement pratiquement aucune loi. À moins qu'elle ne mette beaucoup d’eau dans son vin. Ce qu'elle a déjà largement fait lors de ses promesses électorales. Il se pourrait même que cette situation très instable ne lui permette pas d’aller au terme de son mandat.
De plus, si elle s’avisait de vouloir faire voter des lois contraires à l'État de droit ou aux libertés individuelles, le Parlement d’abord, puis le Conseil constitutionnel et le Conseil d’État ne manqueront pas d'annihiler toutes ses initiatives.
Du point de vue social, ses seuls alliés seront ses électeurs. Elle a bâti son programme sur des promesses à leur intention, notamment en matière de pouvoir d'achat. Ainsi, elle sera obligée de les satisfaire parce que en plus du Parlement elle ne pourra se mettre à dos ses électeurs. Pour l’ensemble des électeurs, ce sera toujours cela de pris d'autant qu'ils n’ont aucune chance d'obtenir cela de Macron s'il est élu.
Autrement dit, se retrouver Présidente de la République, sans appui financier, sans parti politique susceptible d’obtenir une majorité au Parlement, à la tête d’un pays très difficile à gouverner et hostile à 70 %, me semble une gageure dont je doute que Mme Le Pen puisse se sortir très longtemps.
Au passage, Macron aura, lui aussi, beaucoup de problèmes, une fois élu. On ne gouverne pas facilement un pays dont 70 % des habitants vous détestent. Et, comme ce fut le cas lors de ce quinquennat, ce sera souvent le désordre. Les adversaires habituels de Macron et tous ceux qui se sont sentis “obligés” de voter pour lui ne vont pas manquer de se rappeler à son souvenir.
Mon opinion est donc que la nouvelle présidente aura beaucoup de mal à terminer son mandat. Et, s’il y a de nouvelles élections, au moins, nous serons débarrassés de Macron et nous devrons voter une fois encore, mais avec beaucoup plus d'enthousiasme.
Quant aux risques de guerre civile évoqués par les adversaires les plus violents de Lepen je n’y crois pas une seconde. Nos institutions républicaines, notre armée et notre police sont assez solides pour empêcher toute tentative de sédition. D’autant que sous la présidence de Macron, les forces de l’ordre ont (malheureusement) fait beaucoup de progrès en ce qui concerne la gestion des manifestations.
Je rappelle tout de même que des municipalités non négligeables sont gérées depuis longtemps par le R.N et je ne sache pas que cela ait provoqué la moindre émeute sanglante.
De fait, leurs dirigeants font exactement ce que fera Mme Lepen si elle est élue : ils se conforment aux lois et s'ils ne le font pas, ils sont plus rapidement et sévèrement recadrés que dans beaucoup d'autres communes.
Quant à leurs habitants, ils ne se révoltent pas, tout simplement parce que ce sont eux-mêmes qui les ont élus.
En conclusion, je voterai à reculons pour Mme Le Pen et comme tous les démocrates de ce pays, je ne manquerai pas de la combattre sur ce site, et partout où je le pourrai, si elle s’avisait de sortir des clous.
En souhaitant ardemment, à l'instar des adversaires de Macron qui vont encore voter pour lui, la mort dans l'âme, qu'elle rende son tablier le plus vite possible. Ou qu'elle nous gratifie d'un quinquennat façon "potiche". C'est-à-dire, occupée essentiellement à inaugurer les chrysanthèmes ou, pourquoi pas, à redorer la réputation de son parti.
je considère que cette fois, Macron, c’est la peste et Le Pen, le choléra.
C'est pourquoi, pour la première fois de ma vie, je voterai pour l'extrême droite, la mort dans l'âme, mais dans le seul but d'éliminer Macron. Étant entendu que s’abstenir ou voter blanc, cela ne fera qu'améliorer le score de la peste Macron.
Contrairement à ce que d’aucuns ne vont pas manquer de penser, je n’ai pas viré ma cuti : je vote "utile" parce que l’on me force à voter utile.
De la même façon que des millions d’électeurs, notamment de gauche, vont, à leur grand désespoir, voter utile en votant Macron.
De ma part, il ne s’agit évidemment pas d’un choix correspondant à ma sensibilité politique ; je suis de gauche depuis toujours. En dépit du fait que j'ai 75 ans et que je suis retraité. C'est-à-dire appartenant typiquement à la catégorie de population qui a fait élire Macron et entend le faire élire de nouveau.
J'ai décidé de voter pour le moins pire des candidats, pour moi, mais surtout pour la France et les Français.
En effet, si cela ne tenait qu’à moi, je m'abstiendrais. Ancien cadre A de la fonction publique, je bénéficie d'une bonne retraite. Je suis donc privilégié, mais je ne le dois qu’à moi. Issu d'un milieu très modeste, personne n'a pu m'aider dans la poursuite de mes études supérieures.
En tant que retraité privilégié, je pourrais, comme la majorité de ceux qui sont dans la même situation, voter pour Macron en fermant les yeux sur son mépris des Français, sa casse de la Sécurité sociale et de l'aide aux personnes défavorisées, ses atteintes répétées aux libertés individuelles et à l'Etat de droit.
Ce n'est pas ce que je ferai, car je considère que Macron constitue actuellement un plus grand danger pour la France que Le Pen. Cherchez “bilan de Macron” sur Internet et vous serez édifiés, si ce n’est déjà fait.
De plus, après cinq années de présidence Macron possède désormais absolument tous les pouvoirs :
- Une Assemblée nationale qui a constamment joué le rôle de chambre d’enregistrement de ses décisions. En renâclant parfois, mais en acceptant finalement toutes les grandes décisions de Macron.
- Après 5 ans de présidence, Macron a désormais des hommes à lui à quasiment tous les postes importants de ce pays. Y compris, et ce n’est pas le moindre des pouvoirs, dans les médias. Les journalistes qui posent des questions trop directes sont éliminés (par exemple, Anne Sophie Lapix, éliminée du débat du second tour, et bien d’autres dont on a moins parlé). À noter que Mme Le Pen fait la même chose, mais je doute fort qu’elle pourra se le permettre si elle est élue.
- Les deux plus hautes institutions de ce pays : le Conseil constitutionnel (garant de la Constitution) et le Conseil d’État (garant de l’État de droit), ont entériné chaque fois la quasi-totalité des lois liberticides, notamment en matière de sécurité et en matière sanitaire, proposées par Macron.
- On sait maintenant que les cabinets de conseil (McKinsey entre autres) sont directement à l'origine de nombre de lois et règlements imposés par Macron depuis cinq ans. Les grands groupes financiers et les États-Unis influencent donc désormais directement la politique de la France. Ne vous étonnez donc pas si la politique de la France dans la crise ukrainienne semble dictée par celle des États-Unis.
- Tout le monde a compris, je l'espère, au terme de ces cinq années, que Macron veut détruire la Sécurité sociale et réduire au maximum l’Aide sociale. Comme aux Etats-unis.
Je pourrai continuer longtemps la liste des dégâts infligés par ce président, le plus dangereux de l’histoire de la République française pour l’état de droit et les libertés individuelles.
Examinons maintenant les dangers prévisibles du choléra Le Pen
Tout d’abord, je précise une chose importante : le parti Rassemblement National est un parti politique dûment autorisé. En conséquence, tous les Français qui le souhaitent ont le droit de voter pour ce parti. Il est absolument illégal de prétendre interdire à qui que ce soit de voter pour lui.
Ensuite, j’ai personnellement fait ce que la plupart des gens se refusent à faire, à savoir tenter d'imaginer ce qui pourrait se passer en cas d’élection de Mme Le Pen.
Mon avis est que la nouvelle et première présidente de la République française aura à affronter des difficultés qui seraient insurmontables pour la plupart des personnalités politiques de ce pays. Et, plus encore pour une débutante à un tel niveau de responsabilité.
Elle n’a pas derrière elle, comme Macron en 2017, des personnalités importantes en matière de pouvoir et surtout en matière d’argent. Mme Lepen, en tant que fille d’un milliardaire, n’a aucun problème financier personnel mais, en tant que responsable d’un parti politique, elle est fortement endettée (8 milliards d’euros environ) et de surcroît auprès de Poutine ! Situation qui n'a rien d'enviable, c'est le moins que l'on puisse dire.
Du point de vue politique, son premier énorme problème sera de disposer d'une majorité à l’Assemblée nationale. En effet, si elle est élue présidente, aux prochaines législatives, au mois de juin, les électeurs ulcérés par son élection, ne lui donneront certainement pas une majorité confortable, comme ce fut le cas pour Macron en 2017.
Elle sera donc contrainte pour gouverner de s’allier à des personnalités d'extrême droite qui la haïssent copieusement, ou à des personnalités de droite qui ne manqueront pas de virer leur cuti. Sans doute nombre d’hommes et de femmes politiques inconnus feront leur apparition et seront peut-être élus. Mais, tout cela aura du mal à constituer une majorité cohérente.
L’important, c'est qu’en l’absence d’une majorité cohérente, contrairement à Macron, elle ne pourra faire faire passer au Parlement pratiquement aucune loi. À moins qu'elle ne mette beaucoup d’eau dans son vin. Ce qu'elle a déjà largement fait lors de ses promesses électorales. Il se pourrait même que cette situation très instable ne lui permette pas d’aller au terme de son mandat.
De plus, si elle s’avisait de vouloir faire voter des lois contraires à l'État de droit ou aux libertés individuelles, le Parlement d’abord, puis le Conseil constitutionnel et le Conseil d’État ne manqueront pas d'annihiler toutes ses initiatives.
Du point de vue social, ses seuls alliés seront ses électeurs. Elle a bâti son programme sur des promesses à leur intention, notamment en matière de pouvoir d'achat. Ainsi, elle sera obligée de les satisfaire parce que en plus du Parlement elle ne pourra se mettre à dos ses électeurs. Pour l’ensemble des électeurs, ce sera toujours cela de pris d'autant qu'ils n’ont aucune chance d'obtenir cela de Macron s'il est élu.
Autrement dit, se retrouver Présidente de la République, sans appui financier, sans parti politique susceptible d’obtenir une majorité au Parlement, à la tête d’un pays très difficile à gouverner et hostile à 70 %, me semble une gageure dont je doute que Mme Le Pen puisse se sortir très longtemps.
Au passage, Macron aura, lui aussi, beaucoup de problèmes, une fois élu. On ne gouverne pas facilement un pays dont 70 % des habitants vous détestent. Et, comme ce fut le cas lors de ce quinquennat, ce sera souvent le désordre. Les adversaires habituels de Macron et tous ceux qui se sont sentis “obligés” de voter pour lui ne vont pas manquer de se rappeler à son souvenir.
Mon opinion est donc que la nouvelle présidente aura beaucoup de mal à terminer son mandat. Et, s’il y a de nouvelles élections, au moins, nous serons débarrassés de Macron et nous devrons voter une fois encore, mais avec beaucoup plus d'enthousiasme.
Quant aux risques de guerre civile évoqués par les adversaires les plus violents de Lepen je n’y crois pas une seconde. Nos institutions républicaines, notre armée et notre police sont assez solides pour empêcher toute tentative de sédition. D’autant que sous la présidence de Macron, les forces de l’ordre ont (malheureusement) fait beaucoup de progrès en ce qui concerne la gestion des manifestations.
Je rappelle tout de même que des municipalités non négligeables sont gérées depuis longtemps par le R.N et je ne sache pas que cela ait provoqué la moindre émeute sanglante.
De fait, leurs dirigeants font exactement ce que fera Mme Lepen si elle est élue : ils se conforment aux lois et s'ils ne le font pas, ils sont plus rapidement et sévèrement recadrés que dans beaucoup d'autres communes.
Quant à leurs habitants, ils ne se révoltent pas, tout simplement parce que ce sont eux-mêmes qui les ont élus.
En conclusion, je voterai à reculons pour Mme Le Pen et comme tous les démocrates de ce pays, je ne manquerai pas de la combattre sur ce site, et partout où je le pourrai, si elle s’avisait de sortir des clous.
En souhaitant ardemment, à l'instar des adversaires de Macron qui vont encore voter pour lui, la mort dans l'âme, qu'elle rende son tablier le plus vite possible. Ou qu'elle nous gratifie d'un quinquennat façon "potiche". C'est-à-dire, occupée essentiellement à inaugurer les chrysanthèmes ou, pourquoi pas, à redorer la réputation de son parti.