Je vous informe donc que nous vivons désormais en France, dans une république bananière. Je m'explique.
Devant la Commission d'enquête du Sénat Alexandre Benalla et trois autres collaborateurs du président de la République, censés témoigner sous serment, ont délibérément menti, explicitement ou par omission, manifestement pour protéger le président.
Ces faits sont avérés et ne font aucun doute. Le débat était retransmis à la télévision et les Français intéressés ont pu y assister.
Dans notre pays, le faux témoignage sous serment est puni par la loi. Ce délit est tout de même passible de cinq ans de prison et 75 000 euros d'amende.
Conformément à la loi, le Sénat a transmis le dossier au Parquet, c'est-à-dire à la justice.
A la suite de cette transmission il paraît, il est même certain, que l'Élysée est furieux. Le Premier Ministre et allé jusqu'à refuser d'assister à une séance de réponses aux questions à l'Assemblée Nationale, ce qui ne s'était encore jamais vu dans l'histoire de la 5e République.
Le Président a même évoqué en privé, mais tout en le faisant savoir, selon la très vieille technique de communication qu'il affectionne, qu'il envisageait très sérieusement de provoquer un référendum pour demander la suppression du Sénat.
Je rappelle que Monsieur Benalla, sous le coup de cinq mises en examen (!) est toujours en liberté, et apparemment très serein et très confiant dans la justice de "son" président.
Vous aurez noté que beaucoup de gilets jaunes et de sympathisants aux gilets jaunes en revanche n'ont pas eu la chance de bénéficier de la même tolérance judiciaire que Monsieur Benalla, et ont été embastillés dans les plus prompts délais.
Je suis ô combien désolé mais une république qui ne respecte pas l'État de droit, qui dénie même à la justice le droit de sanctionner des actes répréhensibles, qui favorise ses protégés et emprisonne ses opposants, c'est exactement ce qu'on a coutume d'appeler une république bananière.
Bienvenue dans votre nouveau pays, et surtout ne m'attendez pas.
Lien vers un article d'Euronews sur ces affaires
Devant la Commission d'enquête du Sénat Alexandre Benalla et trois autres collaborateurs du président de la République, censés témoigner sous serment, ont délibérément menti, explicitement ou par omission, manifestement pour protéger le président.
Ces faits sont avérés et ne font aucun doute. Le débat était retransmis à la télévision et les Français intéressés ont pu y assister.
Dans notre pays, le faux témoignage sous serment est puni par la loi. Ce délit est tout de même passible de cinq ans de prison et 75 000 euros d'amende.
Conformément à la loi, le Sénat a transmis le dossier au Parquet, c'est-à-dire à la justice.
A la suite de cette transmission il paraît, il est même certain, que l'Élysée est furieux. Le Premier Ministre et allé jusqu'à refuser d'assister à une séance de réponses aux questions à l'Assemblée Nationale, ce qui ne s'était encore jamais vu dans l'histoire de la 5e République.
Le Président a même évoqué en privé, mais tout en le faisant savoir, selon la très vieille technique de communication qu'il affectionne, qu'il envisageait très sérieusement de provoquer un référendum pour demander la suppression du Sénat.
Je rappelle que Monsieur Benalla, sous le coup de cinq mises en examen (!) est toujours en liberté, et apparemment très serein et très confiant dans la justice de "son" président.
Vous aurez noté que beaucoup de gilets jaunes et de sympathisants aux gilets jaunes en revanche n'ont pas eu la chance de bénéficier de la même tolérance judiciaire que Monsieur Benalla, et ont été embastillés dans les plus prompts délais.
Je suis ô combien désolé mais une république qui ne respecte pas l'État de droit, qui dénie même à la justice le droit de sanctionner des actes répréhensibles, qui favorise ses protégés et emprisonne ses opposants, c'est exactement ce qu'on a coutume d'appeler une république bananière.
Bienvenue dans votre nouveau pays, et surtout ne m'attendez pas.
Lien vers un article d'Euronews sur ces affaires