Je vous joins ci-après un texte de Bernard Clavière qui exprime parfaitement ce que je pense depuis plusieurs mois.
Nous avons eu plusieurs fois, lors des élections présidentielles, le choix entre la peste et le choléra.
Cette fois-ci la peste, c'est Macron.
Pour tous les Français, sauf bien sûr les plus aisés que Macron câline depuis cinq ans. Mais, d'une part, cette catégorie de Français ne représente qu'une infime minorité, d'autre part, on peut appartenir à cette catégorie, c'est mon cas (je ne suis pas riche, mais je n'ai pas de problème d'argent, je suis donc un "privilégié") et admettre qu'il faut vraiment faire quelque chose pour améliorer le sort de l'immense majorité de la population.
En face, les deux seuls candidats susceptibles d'être élus sont Mme Lepen et M. Mélenchon.
Madame Lepen, à moins d'être d'extrême droite, est trop clivante. Et, surtout, bien qu'elle-même ait mis apparemment beaucoup d'eau dans son vin, très mal entourée. Je veux dire entourée par des personnes dangereuses pour ce pays. Sans parler de son financement par Moscou. Un comble quand on connait un peu l'histoire.
Reste… Mélenchon. Certes, il est clivant lui aussi. C'est un excellent orateur, mais il a mauvais caractère. Tout le monde est d'accord là-dessus.
Par pitié, arrêtons de voter pour quelqu'un parce qu'il a l'air sympathique. On a vu ce que cela a donné avec Macron. C'est le seul président de la République dans l'histoire qui après les grimaceries d'usage n'a cessé d'affirmer son mépris souverain aux Français ... de base (ceux qui ne sont rien). Les Français fortunés en revanche, il adore.
Quels sont les grands problèmes actuels dans notre pays ?
Les deux principaux sont, à mon avis :
L'écart grandissant entre une petite caste de privilégiés et le reste de la population. Huit millions de pauvres, dans un pays riche comme la France, c'est inadmissible. Surtout quand cette pauvreté n'est pas accidentelle, mais délibérément accentuée par l'un des candidats : Macron, le fourbe, alias Foutriquet.
Comme ailleurs dans le monde néanmoins aussi cruciale : la catastrophe écologique qui nous menace.
Il est tout à fait significatif de constater que la plupart des candidats évoquent très peu ce problème et pour la plupart n'ont pas inclus , significativement, dans leur programme des mesures véritablement écologiques.
À l'exception de deux candidats : Jadot et Mélenchon.
En ce qui concerne Jadot, bien que chef du seul parti écologique de France, le moins que l'on puisse dire est qu'il ne suscite pas l'enthousiasme. À tel point que ses chances de figurer au second tour sont nulles. À vrai dire, ses propositions paraissent trop timides et ne remettent pas assez en question les changements drastiques qui s'imposent si l'on veut vraiment éviter cette catastrophe écologique. La preuve : il a viré Sandrine Rousseau, la seule écologiste de son parti qui se permettait d'évoquer publiquement des solutions autres que cosmétiques. Aujourd'hui, i est trop tard : le temps n'est plus à l'écologie au rabais.
Le programme de Mélenchon parait beaucoup plus sérieux dans ce domaine et il ne date pas de cette élection. Déjà en 2017, il avait attiré beaucoup d'électeurs. Par ailleurs Mélenchon propose (il est le seul) un changement de République, ce qui est effectivement une bonne solution pour sortir de cette République de copains et de coquins qui se gave avec la sueur et les larmes des Français depuis des décennies.
Ensuite, et surtout, car Mélenchon n'est pas le dernier perdreau de l'année, il a derrière lui quantité de jeunes gens extrêmement dynamiques et intelligents, dont la figure de proue est sans nul doute Adrien Quatennens.
On passe son temps à déplorer qu'il n'y a plus en France d'hommes et de femmes politiques de qualité. Allez écouter-voir ce jeune homme extrêmement talentueux sur Youtube et si vous n'êtes pas impressionné par ses qualités intellectuelles et son aisance dans les débats face à n'importe quel contradicteur(trice), vous ne le serez jamais.
Pour en revenir au titre de cet article, face à Macron, le seul qui puisse arriver à se qualifier au premier tour et avoir une chance de l'emporter au second tour, c'est Mélenchon.
De plus, s'il parvient au second tour, le redoutable contradicteur et orateur qu'il est n'aura aucun problème pour mettre le nez de Macron dans son caca. C'est-à-dire dans son désastreux bilan après cinq ans de pouvoir.
Bilan tellement désastreux qu'il explique pourquoi Macron n'a pas voulu débattre, au cours de cette campagne électorale. En effet, n'importe quel "petit" candidat n'aurait eu aucun problème à "démonter" Macron, simplement en décortiquant son bilan, ne serait-ce qu'en le comparant à ses promesses de 2017.
Alors, si c'est Mélenchon au second tour, Macron peut s'attendre à passer une très douloureuse semaine. Je ne sais même pas s'il acceptera de participer au grand débat traditionnel. À mon sens, il aura du mal à se défiler. En tout cas, il est sûr qu'il passera un très mauvais quart d'heure.
Je rappelle qu'en 2017, si Hollande a dû en grande partie son élection aux frasques de D.S.K, son débat avec Macron d'entre les deux tours, et particulièrement son "anaphore", ont largement contribué à assoir sa victoire.
En revanche, le débat avec Mme Lepen fut une vraie catastrophe pour elle. Dont elle mit des mois à se remettre. Il parait qu'elle a fait des progrès, mais je doute très fortement qu'ils soient suffisants pour lui épargner une nouvelle déculottée.
Pour conclure, contrairement à ce qu'insinuent les médias complaisants, rien n'est joué pour cette élection. Macron ne peut compter qu'au maximum sur 30 % des électeurs. Cela ne fait pas beaucoup. En effet, je vous rappelle qu'en 2017, il a été finalement élu par à peine 20 % des électeurs. Et 30 % de 20 %, cela ne fait pas beaucoup de Français.
Je vous laisse maintenant consulter l'excellent article de mon confrère Bernard Claviere que vous trouverez ici :
Nous avons eu plusieurs fois, lors des élections présidentielles, le choix entre la peste et le choléra.
Cette fois-ci la peste, c'est Macron.
Pour tous les Français, sauf bien sûr les plus aisés que Macron câline depuis cinq ans. Mais, d'une part, cette catégorie de Français ne représente qu'une infime minorité, d'autre part, on peut appartenir à cette catégorie, c'est mon cas (je ne suis pas riche, mais je n'ai pas de problème d'argent, je suis donc un "privilégié") et admettre qu'il faut vraiment faire quelque chose pour améliorer le sort de l'immense majorité de la population.
En face, les deux seuls candidats susceptibles d'être élus sont Mme Lepen et M. Mélenchon.
Madame Lepen, à moins d'être d'extrême droite, est trop clivante. Et, surtout, bien qu'elle-même ait mis apparemment beaucoup d'eau dans son vin, très mal entourée. Je veux dire entourée par des personnes dangereuses pour ce pays. Sans parler de son financement par Moscou. Un comble quand on connait un peu l'histoire.
Reste… Mélenchon. Certes, il est clivant lui aussi. C'est un excellent orateur, mais il a mauvais caractère. Tout le monde est d'accord là-dessus.
Par pitié, arrêtons de voter pour quelqu'un parce qu'il a l'air sympathique. On a vu ce que cela a donné avec Macron. C'est le seul président de la République dans l'histoire qui après les grimaceries d'usage n'a cessé d'affirmer son mépris souverain aux Français ... de base (ceux qui ne sont rien). Les Français fortunés en revanche, il adore.
Quels sont les grands problèmes actuels dans notre pays ?
Les deux principaux sont, à mon avis :
L'écart grandissant entre une petite caste de privilégiés et le reste de la population. Huit millions de pauvres, dans un pays riche comme la France, c'est inadmissible. Surtout quand cette pauvreté n'est pas accidentelle, mais délibérément accentuée par l'un des candidats : Macron, le fourbe, alias Foutriquet.
Comme ailleurs dans le monde néanmoins aussi cruciale : la catastrophe écologique qui nous menace.
Il est tout à fait significatif de constater que la plupart des candidats évoquent très peu ce problème et pour la plupart n'ont pas inclus , significativement, dans leur programme des mesures véritablement écologiques.
À l'exception de deux candidats : Jadot et Mélenchon.
En ce qui concerne Jadot, bien que chef du seul parti écologique de France, le moins que l'on puisse dire est qu'il ne suscite pas l'enthousiasme. À tel point que ses chances de figurer au second tour sont nulles. À vrai dire, ses propositions paraissent trop timides et ne remettent pas assez en question les changements drastiques qui s'imposent si l'on veut vraiment éviter cette catastrophe écologique. La preuve : il a viré Sandrine Rousseau, la seule écologiste de son parti qui se permettait d'évoquer publiquement des solutions autres que cosmétiques. Aujourd'hui, i est trop tard : le temps n'est plus à l'écologie au rabais.
Le programme de Mélenchon parait beaucoup plus sérieux dans ce domaine et il ne date pas de cette élection. Déjà en 2017, il avait attiré beaucoup d'électeurs. Par ailleurs Mélenchon propose (il est le seul) un changement de République, ce qui est effectivement une bonne solution pour sortir de cette République de copains et de coquins qui se gave avec la sueur et les larmes des Français depuis des décennies.
Ensuite, et surtout, car Mélenchon n'est pas le dernier perdreau de l'année, il a derrière lui quantité de jeunes gens extrêmement dynamiques et intelligents, dont la figure de proue est sans nul doute Adrien Quatennens.
On passe son temps à déplorer qu'il n'y a plus en France d'hommes et de femmes politiques de qualité. Allez écouter-voir ce jeune homme extrêmement talentueux sur Youtube et si vous n'êtes pas impressionné par ses qualités intellectuelles et son aisance dans les débats face à n'importe quel contradicteur(trice), vous ne le serez jamais.
Pour en revenir au titre de cet article, face à Macron, le seul qui puisse arriver à se qualifier au premier tour et avoir une chance de l'emporter au second tour, c'est Mélenchon.
De plus, s'il parvient au second tour, le redoutable contradicteur et orateur qu'il est n'aura aucun problème pour mettre le nez de Macron dans son caca. C'est-à-dire dans son désastreux bilan après cinq ans de pouvoir.
Bilan tellement désastreux qu'il explique pourquoi Macron n'a pas voulu débattre, au cours de cette campagne électorale. En effet, n'importe quel "petit" candidat n'aurait eu aucun problème à "démonter" Macron, simplement en décortiquant son bilan, ne serait-ce qu'en le comparant à ses promesses de 2017.
Alors, si c'est Mélenchon au second tour, Macron peut s'attendre à passer une très douloureuse semaine. Je ne sais même pas s'il acceptera de participer au grand débat traditionnel. À mon sens, il aura du mal à se défiler. En tout cas, il est sûr qu'il passera un très mauvais quart d'heure.
Je rappelle qu'en 2017, si Hollande a dû en grande partie son élection aux frasques de D.S.K, son débat avec Macron d'entre les deux tours, et particulièrement son "anaphore", ont largement contribué à assoir sa victoire.
En revanche, le débat avec Mme Lepen fut une vraie catastrophe pour elle. Dont elle mit des mois à se remettre. Il parait qu'elle a fait des progrès, mais je doute très fortement qu'ils soient suffisants pour lui épargner une nouvelle déculottée.
Pour conclure, contrairement à ce qu'insinuent les médias complaisants, rien n'est joué pour cette élection. Macron ne peut compter qu'au maximum sur 30 % des électeurs. Cela ne fait pas beaucoup. En effet, je vous rappelle qu'en 2017, il a été finalement élu par à peine 20 % des électeurs. Et 30 % de 20 %, cela ne fait pas beaucoup de Français.
Je vous laisse maintenant consulter l'excellent article de mon confrère Bernard Claviere que vous trouverez ici :