Hadrien Clouet
La réponse est évidemment : oui.
Mais, là où ce député brise un tabou, c'est en donnant les noms !
L'intervention de ce député est brillante et ne surprendra que ceux qui vivent dans une grotte, et depuis longtemps.
Ce qui est pour moi le plus choquant ce n'est pas tant l'existence de ces conflits d'intérêts, qui ne m'ont aucunement surpris.
Le plus choquant, ce sont les réactions indignées de certains députés (peu suspects de gauchisme) et même du sémillant ministre Gabriel Attal, jadis de gauche et aujourd'hui ministre de Micron.
Pour résumer leur cris d'orfraie, c'est exact, mais on ne devrait pas le dire (!) . Cela porterait atteinte à l'image des députés et des membres du gouvernement (!!)
Je rappelle que ces mêmes députés ont voté en 2016, donc quand la gauche existait encore, un loi sur les conflits d'intérêts qui stipule :
«« Au sens de la présente loi, constitue un conflit d'intérêts toute situation d'interférence entre un intérêt public et des intérêts publics ou privés qui est de nature à influencer ou paraître influencer l'exercice indépendant, impartial et objectif de ses fonctions.»
Fermez le ban !
Je ne comprends pas pourquoi aucun député n'a été capable de rappeler les termes de cette loi à ses confrères.
Ou plutôt, je crains de comprendre pourquoi les députés d'aujourd'hui se gardent bien d'évoquer une loi qu'à l'évidence ils n'auraient jamais votée aujourd'hui.
Mais, je pense que vous comprendrez aussi que dans ces conditions, une vraie taxation des superprofits n'a aucune chance de voir le jour sous la présidence de Micron.
Cliquez sur ce lien pour lire l'intervention d'Hadrien Clouet. Pour revenir à cette intervention tapez Ctrl+F et Hadrien.
P.S
J'ai fait moi aussi des études de sociologie mais en 1969, date à laquelle j'ai obtenu ma licence, les sociologues n'étaient pas très en cour, c'est le moins que l'on puisse dire. Et, encore moins sur le marché du travail !
Alors, déjà marié et père d'un enfant, j'ai préparé, en un an, les concours administratifs de catégorie A.
C'est comme cela que je suis devenu attaché d'administration dans l'Éducation nationale, d'abord dans un rectorat, puis à ma demande et sans aucune formation, en qualité d'agent comptable, à l'époque on disait « intendant ».
Profession fort peu primesautière au demeurant, comme disait Desproges, mais qui m'a permis d'exercer la plus grande partie de ma carrière aux Antilles d'abord (Saint Barth, et aussi Saint-Martin) durant 15 ans, et à la Réunion ensuite pendant 11 ans.
Et, surtout de découvrir, encore une fois seul et sans formation, l'informatique, sans laquelle j'aurais été bien incapable d'assurer la gestion et la comptabilité de plusieurs établissements, souvent sans personnel qualifié.
Pour ceux qui ne connaissent pas le député Hadrien Clouet, une vidéo tout à fait explicite, dans laquelle il met, encore une fois, les pieds dans le plat :
Mais, là où ce député brise un tabou, c'est en donnant les noms !
L'intervention de ce député est brillante et ne surprendra que ceux qui vivent dans une grotte, et depuis longtemps.
Ce qui est pour moi le plus choquant ce n'est pas tant l'existence de ces conflits d'intérêts, qui ne m'ont aucunement surpris.
Le plus choquant, ce sont les réactions indignées de certains députés (peu suspects de gauchisme) et même du sémillant ministre Gabriel Attal, jadis de gauche et aujourd'hui ministre de Micron.
Pour résumer leur cris d'orfraie, c'est exact, mais on ne devrait pas le dire (!) . Cela porterait atteinte à l'image des députés et des membres du gouvernement (!!)
Je rappelle que ces mêmes députés ont voté en 2016, donc quand la gauche existait encore, un loi sur les conflits d'intérêts qui stipule :
«« Au sens de la présente loi, constitue un conflit d'intérêts toute situation d'interférence entre un intérêt public et des intérêts publics ou privés qui est de nature à influencer ou paraître influencer l'exercice indépendant, impartial et objectif de ses fonctions.»
Fermez le ban !
Je ne comprends pas pourquoi aucun député n'a été capable de rappeler les termes de cette loi à ses confrères.
Ou plutôt, je crains de comprendre pourquoi les députés d'aujourd'hui se gardent bien d'évoquer une loi qu'à l'évidence ils n'auraient jamais votée aujourd'hui.
Mais, je pense que vous comprendrez aussi que dans ces conditions, une vraie taxation des superprofits n'a aucune chance de voir le jour sous la présidence de Micron.
Cliquez sur ce lien pour lire l'intervention d'Hadrien Clouet. Pour revenir à cette intervention tapez Ctrl+F et Hadrien.
P.S
J'ai fait moi aussi des études de sociologie mais en 1969, date à laquelle j'ai obtenu ma licence, les sociologues n'étaient pas très en cour, c'est le moins que l'on puisse dire. Et, encore moins sur le marché du travail !
Alors, déjà marié et père d'un enfant, j'ai préparé, en un an, les concours administratifs de catégorie A.
C'est comme cela que je suis devenu attaché d'administration dans l'Éducation nationale, d'abord dans un rectorat, puis à ma demande et sans aucune formation, en qualité d'agent comptable, à l'époque on disait « intendant ».
Profession fort peu primesautière au demeurant, comme disait Desproges, mais qui m'a permis d'exercer la plus grande partie de ma carrière aux Antilles d'abord (Saint Barth, et aussi Saint-Martin) durant 15 ans, et à la Réunion ensuite pendant 11 ans.
Et, surtout de découvrir, encore une fois seul et sans formation, l'informatique, sans laquelle j'aurais été bien incapable d'assurer la gestion et la comptabilité de plusieurs établissements, souvent sans personnel qualifié.
Pour ceux qui ne connaissent pas le député Hadrien Clouet, une vidéo tout à fait explicite, dans laquelle il met, encore une fois, les pieds dans le plat :
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