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Aides aux Entreprises et Économies Budgétaires : où trouver 40 Milliards !

Le budget de l'État français est par essence un acte politique majeur. Il est établi par le gouvernement et voté par le Parlement, définissant les dépenses et recettes que l'État peut engager et percevoir pour l'année à venir.



Image : journal Basta + Photoleap
Image : journal Basta + Photoleap

Le budget français : un acte politique fondamental

 

Article rédigé par Claude 3.7 Deep Thinking (via Genspark) à partir du document joint en PDF sur Aides aux entreprises et Économies budgétaires.

 Le vote annuel du budget constitue un acte politique fondamental par lequel le Parlement donne aux services publics les moyens nécessaires à leur fonctionnement. Ce processus permet à l'État de hiérarchiser ses priorités politiques et de les traduire en moyens concrets.

Les aides aux entreprises : composante significative du budget

Les aides publiques aux entreprises représentent une part importante des dépenses de l'État français. Selon un rapport de France Stratégie, leur montant annuel est évalué entre  100 et 200 milliards d'euros, selon le périmètre considéré. Ces aides prennent diverses formes, notamment des aides à l'innovation, à la décarbonation, à la compétitivité, ou encore aux activités de santé. L'État prolonge régulièrement certains dispositifs, comme l'exonération fiscale pour les entreprises, prévue jusqu'au 31 décembre 2025 selon l'article 100 de la loi de finances pour 2025.

Le contexte des économies budgétaires pour 2026

Le gouvernement français a annoncé un effort budgétaire supplémentaire de 40 milliards d'euros pour 2026. Cette décision s'inscrit dans une trajectoire de réduction du déficit public, qui s'est aggravé en 2024  pour atteindre près de 175  milliards d'euros, soit 6 % du PIB. L'objectif est de ramener ce déficit à 4,6 % du PIB en 2026, puis à moins de 3 % d'ici 2029 .

Les aides aux entreprises dans la ligne de mire des économies

Dans ce contexte de recherche d'économies, les aides aux entreprises font l'objet d'un débat politique intense. La CFTC (Confédération Française des Travailleurs Chrétiens) souhaite que les « mesures fortes » nécessaires à la réalisation des 40 milliards d'économies portent « en particulier sur les entreprises et sur les plus hauts salaires”. Cette position reflète une orientation politique visant à faire contribuer davantage les acteurs économiques les plus favorisés à l'effort de redressement des finances publiques.

Un acte politique révélateur des priorités gouvernementales

Les choix qui seront faits concernant les aides aux entreprises dans le budget 2026 seront révélateurs des priorités politiques du gouvernement. Ils illustreront l'arbitrage complexe

entre soutien à l'économie et redressement des finances publiques. Le gouvernement souhaite réduire les dépenses publiques de 6 % d'ici à 2029, mais « sans recourir à la tronçonneuse », ce qui suggère une approche nuancée plutôt qu'une coupe brutale dans les dépenses, y compris dans les aides aux entreprises.
 

La façon dont seront modulées les aides aux entreprises — maintenues, réduites ou réorientées — reflètera les choix politiques du gouvernement entre différentes visions économiques et sociales pour le pays.

La question de la conditionnalité des aides

La question de la conditionnalité des aides aux entreprises émerge comme un enjeu politique majeur dans le débat budgétaire. Cyril Chabanier, président de la CFTC, pointe notamment que les « milliards d'aides aux entreprises [sont] versées sans aucune conditionnalité, sans aucune évaluation de leur efficacité ». Cette absence de conditionnalité fait l'objet de critiques croissantes dans un contexte de recherche d'économies budgétaires.
 

Des acteurs économiques comme François Jackow, directeur général d'Air Liquide, se disent favorables à cette conditionnalité : « Sur le principe, je suis favorable à ce que des aides soient conditionnelles, tant que cette conditionnalité reste en lien avec le projet ou avec sa localisation ». Il soutient également l'idée d'une plus grande transparence quant aux montants des aides reçues par les entreprises.

Évaluation et efficacité des dispositifs

L'évaluation de l'efficacité des aides aux entreprises devient un sujet central. La CFTC réclame depuis des mois « l'évaluation, un audit» de ces aides, estimant que « si on trouvait que 10 % de ces aides n'étaient pas efficaces, c'est près de 20 milliards d'euros qui entrent dans les caisses ». Cette approche s'inscrit dans la volonté de « dépenser mieux » évoquée par le ministre de l'Économie.
 

Des propositions alternatives émergent, comme celle des « avances remboursables » où l'État pourrait obtenir un retour sur investissement si les projets soutenus sont rentables : « il faut qu'in fine le projet soit profitable, et que s'il est profitable, il y ait un retour d'investissement pour l'État ».

Contexte économique et justice fiscale

Le débat sur les aides aux entreprises s'inscrit également dans un contexte de tensions autour de la justice fiscale. La CFTC souligne que « 2024 est l'année record de versements de dividendes, avec près de 100 milliards d'euros de dividendes versés, en particulier 70 milliards rien que dans les entreprises du CAC », suggérant que les entreprises pourraient davantage contribuer à l'effort budgétaire.


N.D.L.R
 

Ce qu'il faut bien comprendre, c'est que les choix politiques qui seront faits pour le budget 2026 et qui sont faits depuis le début de la Présidence Macron, sont toujours politiques. 
 

Le gouvernement clame haut et fort que 40 milliards d'économies, c'est beaucoup, mais qu’il faut le faire. Mais, il se garde bien de dire que 40 milliards par rapport aux 100-200 milliards versés chaque année, depuis des décennies, aux entreprises (surtout les grosses) dans une République qui, à que je sache est capitaliste et pas collectiviste, c'est uniquement 20 % de ce que l’État donne chaque année aux entreprises, sans vérifier ce qu’il est fait de ces sommes astronomiques accordées. Alors que par ailleurs, chaque année et comme jamais, ces mêmes entreprises arrosent copieusement leurs actionnaires de somptueux dividendes.

 

Comme le dit la secrétaire générale de la CG, si après vérification il apparaissait que seulement 20 % des sommes allouées chaque année aux entreprises, depuis des décennies, n'était pas justifié, et, à mon avis, on est très loin du compte, on récupérerait sans autre effort les fameux 40 milliards. 
 

En vérité, Mme Binet parlait de 10 % seulement, mais, 20 %, cela doit représenter en fait le pourcentage des aides publiques vraiment justifiées
 

En effet, imaginez un seul instant que l'État vous donne chaque année une somme importante pour, par exemple, améliorer l'efficacité thermique de votre maison ou de votre appartement. Sans jamais vous demander de justifier vos dépenses. 
 

Je sais bien que pour des particuliers, en France, cette situation est complètement impensable. Songez que l'on demande aux handicapés percevant des aides de l’État de justifier chaque année qu'ils sont handicapés ! Des fois qu’avec les sommes généreusement octroyées, ils se soient transformés en non handicapés !
 

À votre avis, quel pourcentage de Français utiliserait ces aides à bon escient ? Vous m’avez compris. Alors, imaginez ce que peuvent faire de tout cet argent des entreprises dont la motivation principale est, tout ce qu'il y a d'officiellement, le profit.
 

Au demeurant, compte tenu de l'état lamentable dans lequel se trouvent actuellement les services publics dans notre pays, après 15 années de pouvoir macronien (que dis-je macronissime !), je parle des hôpitaux, des écoles et des universités, de la justice, des aides à l’enfance, etc. oser tenter d'extorquer encore 40 milliards d'économies dans ces secteurs-là, ce n'est plus de la politique, c'est du racket ! 
 

Pourtant, c'est exactement ce que fait Macron, depuis qu'il a été élu et même durant les années qui ont précédé son élection, quand il était le conseiller économique « numéro 1 »  de l’ineffable François Hollande. Le président du gauche qui s’était fait élire pour combattre la finance et qui n’a cessé, sous la houlette permanente de Micron, de donner des gages à cette même finance qu’il avait juré de combattre.
 

Enfin, pour ce qui est de la tentation permanente de Macron et ses affidés de taper dans le fameux “pognon de dingue” des prestations sociales en France, je rappelle qu'il est prouvé que 30 à 40 % des plus démunis d'entre nous ne songent même pas à profiter de ces prestations tant il est compliqué de seulement remplir les demandes nécessaires. 

Voir à la fin du PDF joint au présent article, l'addendum :
Le Phénomène du Non-Recours aux Aides Sociales en France : Un Défi Majeur pour la Solidarité Nationale.

Pour voir l'intégralité de du PDF : Aides aux Entreprises et Économies  Budgétaires où trouver 40 Milliards, qui a servi à ce résumé :  reportez-vous au PDF joint à cet article. 

 

Dimanche 20 Avril 2025

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