Tableau 3. Financements publics alloués à l’apprentissage (2017-2022) Etude Bruno Coquet. Les chiffres sont en millions d'euros !
Un article rédigé par Sonnet 3.5 comme suite à mes questions sur ce sujet important pour les jeunes et le pays, et de ses recherches sur Internet.
L'explosion du coût de l'apprentissage en France : un phénomène inquiétant
Ces dernières années, l'apprentissage en France a connu un essor sans précédent, avec un nombre record d'apprentis atteint en 2022. Cependant, cette croissance s'accompagne d'une augmentation spectaculaire des coûts, soulevant de nombreuses questions sur l'efficacité et la durabilité du système actuel. Dans cet article, nous allons examiner en détail ce phénomène préoccupant et ses implications pour l'avenir de la formation professionnelle en France.
## Une explosion des coûts alarmante
Selon une étude récente de Bruno Coquet, chercheur associé à l'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE), le coût total de l'apprentissage en France a atteint des sommets vertigineux :
- En 2022, les dépenses liées à l'apprentissage se sont élevées à 14,8 milliards d'euros.
- Cela représente une hausse stupéfiante de 178% par rapport à 2018.
- Le coût moyen par apprenti est passé de 19 000 euros en 2018 à 24 000 euros en 2022.
Ces chiffres sont d'autant plus alarmants qu'ils ne semblent pas se traduire par une amélioration significative des résultats en termes d'insertion professionnelle des jeunes.
## Les causes de cette inflation des coûts
### Réformes et incitations financières
L'explosion des coûts peut être attribuée à plusieurs facteurs, notamment :
1. La réforme de 2018, donc de Micron, qui a libéralisé l'offre d'apprentissage, permettant une multiplication des centres de formation.
2. Des incitations financières massives pour les entreprises, avec des primes à l'embauche pouvant atteindre 8 000 euros par apprenti.
3. Une réduction significative des charges sociales sur les contrats d'apprentissage.
### Un système qui profite largement aux entreprises
Il est important de souligner que cette augmentation des coûts a principalement bénéficié aux entreprises. Cette orientation n'est pas surprenante dans le contexte des politiques menées sous la présidence d'Emmanuel Macron, caractérisées par une approche favorable au monde des affaires. N.D.L.R (Ce n'est pas moi, pour une fois, qui le dit).
Les mécanismes mis en place ont créé un véritable effet d'aubaine pour de nombreuses entreprises, ont pu remplacer des emplois classiques par des contrats d'apprentissage sans nécessairement créer de nouveaux postes.
## Des questions sur l'efficacité du système
L'étude de Bruno Coquet soulève des doutes légitimes quant à l'efficacité de ces dépenses massives :
- Le taux d'emploi des apprentis n'a pas significativement augmenté malgré la hausse des investissements.
- L'apprentissage semble se substituer à d'autres formes d'emploi plutôt que de créer de nouveaux emplois.
- On observe un déséquilibre dans la répartition des apprentis, avec une concentration dans l'enseignement supérieur et certains secteurs comme le commerce et les services.
## Les réactions face à ces critiques
Face à ces constats alarmants, les réactions du secteur et des autorités ont été mitigées :
1. **Justification des coûts** : certains acteurs ont tenté de justifier ces dépenses en mettant en avant les bénéfices supposés de l'apprentissage pour l'économie et l'emploi des jeunes.
2. **Mise en avant des chiffres** : l'augmentation du nombre d'apprentis a souvent été présentée comme un indicateur de succès, occultant la question de l'efficacité réelle du système.
3. **Promesses d'optimisation** : des engagements ont été pris pour améliorer l'efficacité du système à l'avenir, sans pour autant remettre en question les fondements du modèle actuel.
4. **Appel à la patience** : certains défenseurs du système ont argumenté que les bénéfices à long terme justifieront les investissements actuels, une position qui reste à prouver.
## Vers une nécessaire remise en question
Face à cette situation, il est urgent de repenser en profondeur le système d'apprentissage français. Plusieurs pistes de réflexion s'imposent :
1. **Réévaluer les incitations financières** : il est nécessaire de revoir le système d'aides aux entreprises pour éviter les effets d'aubaine et cibler plus efficacement les secteurs et les profils qui en ont réellement besoin.
2. **Améliorer l'évaluation** : mettre en place des outils plus performants pour mesurer l'impact réel de l'apprentissage sur l'insertion professionnelle des jeunes et la création nette d'emplois.
3. **Rééquilibrer le système** : veiller à une meilleure répartition des apprentis entre les différents niveaux de formation et les secteurs d'activité.
4. **Renforcer le contrôle** : mettre en place des mécanismes de contrôle plus stricts pour s'assurer que les fonds publics sont utilisés de manière efficace et responsable.
## Conclusion
L'explosion du coût de l'apprentissage en France est un phénomène qui ne peut être ignoré. Alors que l'intention de développer cette voie de formation est louable, les moyens mis en œuvre et leurs résultats soulèvent de sérieuses questions.
Il est temps de repenser en profondeur notre approche de l'apprentissage, en veillant à ce que les investissements publics massifs se traduisent par des bénéfices réels pour les jeunes et l'économie dans son ensemble. Cela nécessitera un débat ouvert et honnête sur les forces et les faiblesses du système actuel, ainsi qu'une volonté politique forte pour mettre en œuvre les réformes nécessaires.
L'avenir de la formation professionnelle en France en dépend, et avec lui, les perspectives d'emploi et de développement économique de notre pays.
N.D.L.R
Beaucoup, devant l'ampleur du déficit public créé par Micron et Le Maire, ont peine à comprendre comment cela fut possible, en si peu de temps. Simplement avec une multiplication insensée de ce genre d'initiatives qui, sous une apparence bienveillance : favoriser l'apprentissage, cache des cadeaux somptueux aux entreprises. Micron n'a pas à se faire de soucis pour sa retraite ; il a très bien œuvré pour le CAC 40. Beaucoup moins pour la France et ses français, mais de cela Micron se moque comme de sa première chemise... de fonction.
Un seul chiffre pour résumer cette razzia :
On chiffre le déficit public de la France à 60 milliards d'euros.
Le montant des cadeaux fiscaux en tous genres de Micron et le Maire aux entreprises se chiffre à ... 60 milliards !
Et, voilà pourquoi votre fille est muette...
Pour ceux qui veulent aller plus loin sur ce sujet, voir l'étude de Bruno Coquet ici
Sources :
L'explosion du coût de l'apprentissage en France : un phénomène inquiétant
Ces dernières années, l'apprentissage en France a connu un essor sans précédent, avec un nombre record d'apprentis atteint en 2022. Cependant, cette croissance s'accompagne d'une augmentation spectaculaire des coûts, soulevant de nombreuses questions sur l'efficacité et la durabilité du système actuel. Dans cet article, nous allons examiner en détail ce phénomène préoccupant et ses implications pour l'avenir de la formation professionnelle en France.
## Une explosion des coûts alarmante
Selon une étude récente de Bruno Coquet, chercheur associé à l'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE), le coût total de l'apprentissage en France a atteint des sommets vertigineux :
- En 2022, les dépenses liées à l'apprentissage se sont élevées à 14,8 milliards d'euros.
- Cela représente une hausse stupéfiante de 178% par rapport à 2018.
- Le coût moyen par apprenti est passé de 19 000 euros en 2018 à 24 000 euros en 2022.
Ces chiffres sont d'autant plus alarmants qu'ils ne semblent pas se traduire par une amélioration significative des résultats en termes d'insertion professionnelle des jeunes.
## Les causes de cette inflation des coûts
### Réformes et incitations financières
L'explosion des coûts peut être attribuée à plusieurs facteurs, notamment :
1. La réforme de 2018, donc de Micron, qui a libéralisé l'offre d'apprentissage, permettant une multiplication des centres de formation.
2. Des incitations financières massives pour les entreprises, avec des primes à l'embauche pouvant atteindre 8 000 euros par apprenti.
3. Une réduction significative des charges sociales sur les contrats d'apprentissage.
### Un système qui profite largement aux entreprises
Il est important de souligner que cette augmentation des coûts a principalement bénéficié aux entreprises. Cette orientation n'est pas surprenante dans le contexte des politiques menées sous la présidence d'Emmanuel Macron, caractérisées par une approche favorable au monde des affaires. N.D.L.R (Ce n'est pas moi, pour une fois, qui le dit).
Les mécanismes mis en place ont créé un véritable effet d'aubaine pour de nombreuses entreprises, ont pu remplacer des emplois classiques par des contrats d'apprentissage sans nécessairement créer de nouveaux postes.
## Des questions sur l'efficacité du système
L'étude de Bruno Coquet soulève des doutes légitimes quant à l'efficacité de ces dépenses massives :
- Le taux d'emploi des apprentis n'a pas significativement augmenté malgré la hausse des investissements.
- L'apprentissage semble se substituer à d'autres formes d'emploi plutôt que de créer de nouveaux emplois.
- On observe un déséquilibre dans la répartition des apprentis, avec une concentration dans l'enseignement supérieur et certains secteurs comme le commerce et les services.
## Les réactions face à ces critiques
Face à ces constats alarmants, les réactions du secteur et des autorités ont été mitigées :
1. **Justification des coûts** : certains acteurs ont tenté de justifier ces dépenses en mettant en avant les bénéfices supposés de l'apprentissage pour l'économie et l'emploi des jeunes.
2. **Mise en avant des chiffres** : l'augmentation du nombre d'apprentis a souvent été présentée comme un indicateur de succès, occultant la question de l'efficacité réelle du système.
3. **Promesses d'optimisation** : des engagements ont été pris pour améliorer l'efficacité du système à l'avenir, sans pour autant remettre en question les fondements du modèle actuel.
4. **Appel à la patience** : certains défenseurs du système ont argumenté que les bénéfices à long terme justifieront les investissements actuels, une position qui reste à prouver.
## Vers une nécessaire remise en question
Face à cette situation, il est urgent de repenser en profondeur le système d'apprentissage français. Plusieurs pistes de réflexion s'imposent :
1. **Réévaluer les incitations financières** : il est nécessaire de revoir le système d'aides aux entreprises pour éviter les effets d'aubaine et cibler plus efficacement les secteurs et les profils qui en ont réellement besoin.
2. **Améliorer l'évaluation** : mettre en place des outils plus performants pour mesurer l'impact réel de l'apprentissage sur l'insertion professionnelle des jeunes et la création nette d'emplois.
3. **Rééquilibrer le système** : veiller à une meilleure répartition des apprentis entre les différents niveaux de formation et les secteurs d'activité.
4. **Renforcer le contrôle** : mettre en place des mécanismes de contrôle plus stricts pour s'assurer que les fonds publics sont utilisés de manière efficace et responsable.
## Conclusion
L'explosion du coût de l'apprentissage en France est un phénomène qui ne peut être ignoré. Alors que l'intention de développer cette voie de formation est louable, les moyens mis en œuvre et leurs résultats soulèvent de sérieuses questions.
Il est temps de repenser en profondeur notre approche de l'apprentissage, en veillant à ce que les investissements publics massifs se traduisent par des bénéfices réels pour les jeunes et l'économie dans son ensemble. Cela nécessitera un débat ouvert et honnête sur les forces et les faiblesses du système actuel, ainsi qu'une volonté politique forte pour mettre en œuvre les réformes nécessaires.
L'avenir de la formation professionnelle en France en dépend, et avec lui, les perspectives d'emploi et de développement économique de notre pays.
N.D.L.R
Beaucoup, devant l'ampleur du déficit public créé par Micron et Le Maire, ont peine à comprendre comment cela fut possible, en si peu de temps. Simplement avec une multiplication insensée de ce genre d'initiatives qui, sous une apparence bienveillance : favoriser l'apprentissage, cache des cadeaux somptueux aux entreprises. Micron n'a pas à se faire de soucis pour sa retraite ; il a très bien œuvré pour le CAC 40. Beaucoup moins pour la France et ses français, mais de cela Micron se moque comme de sa première chemise... de fonction.
Un seul chiffre pour résumer cette razzia :
On chiffre le déficit public de la France à 60 milliards d'euros.
Le montant des cadeaux fiscaux en tous genres de Micron et le Maire aux entreprises se chiffre à ... 60 milliards !
Et, voilà pourquoi votre fille est muette...
Pour ceux qui veulent aller plus loin sur ce sujet, voir l'étude de Bruno Coquet ici
Sources :
[1]https://www.semanticscholar.org/paper/94faf23554a5111ed628ee81a573d964b3283135
[2]https://www.semanticscholar.org/paper/dffc69e32a016e6df70ce98a9c4c15e9f5cdd1d7
[3]https://www.semanticscholar.org/paper/51f1688002cb7615260e00efdbe8458f5d778ca0
[4]https://www.semanticscholar.org/paper/70f52e649b0b6e6c43f098e88ddf55e39eae0cdc
[5]https://www.semanticscholar.org/paper/571f2cbeda4cbc8fa8df632d53bb771df574af80
[6]https://www.semanticscholar.org/paper/629ece1ff72f0b3c6a182ec45de5500b1fd676b0
[7]https://www.semanticscholar.org/paper/3a6a53d133b4730f542f702e04ae15f931500330
Sources :
[1]https://www.semanticscholar.org/paper/94faf23554a5111ed628ee81a573d964b3283135
[2]https://www.semanticscholar.org/paper/dffc69e32a016e6df70ce98a9c4c15e9f5cdd1d7
[3]https://www.semanticscholar.org/paper/51f1688002cb7615260e00efdbe8458f5d778ca0
[4]https://www.semanticscholar.org/paper/70f52e649b0b6e6c43f098e88ddf55e39eae0cdc
[5]https://www.semanticscholar.org/paper/571f2cbeda4cbc8fa8df632d53bb771df574af80
[6]https://www.semanticscholar.org/paper/629ece1ff72f0b3c6a182ec45de5500b1fd676b0
[7]https://www.semanticscholar.org/paper/3a6a53d133b4730f542f702e04ae15f931500330
Il nous coute un pognon de dingue !