L'introduction d'Arte
Au cœur du modèle économique d’Internet, la publicité en ligne s’appuie sur des algorithmes tout-puissants et mal régulés, qui favorisent la désinformation, la haine en ligne et les escroqueries… Enquête sur la face sombre de l'économie de l’attention promue par les géants du Net.
S’il s’est construit autour d’une promesse de gratuité, l’Internet tel que nous le connaissons est aujourd’hui financé – et gangrené – par la publicité.
Dominé par le géant Google Ads, c’est un marché colossal de 400 milliards de dollars annuels, dépassant largement celui de la publicité traditionnelle, et dont le fonctionnement demeure opaque pour ses usagers.
En acceptant les cookies sur les sites, les applications ou les réseaux sociaux que nous visitons, nous donnons accès à nos données personnelles, que les plates-formes utilisent pour nous proposer des annonces « sur mesure » ciblant nos centres d’intérêt. Cette technologie publicitaire inédite a fait naître un tout nouveau territoire à conquérir pour le capitalisme moderne : celui de l’économie de l’attention.
On n’achète plus des espaces, mais des paires d’yeux, tandis que la vente de données est devenue un marché lucratif, animé par des courtiers spécialisés et souvent peu regardants. Au cœur de ce système, des algorithmes d’une extrême complexité, conçus pour maximiser la présence en ligne des internautes en leur proposant toujours plus de contenus, mais qui finissent souvent par favoriser les fake news, la haine en ligne et les escroqueries…
Bulles de désinformation
Si ces algorithmes sont présentés comme neutres, ils s’appuient sur la psychologie humaine pour exploiter nos pires travers. En favorisant les contenus accrocheurs, généralement trompeurs ou mensongers au détriment des contenus de qualité, ils peuvent aller jusqu’à enfermer l’usager dans une "bulle" de désinformation de plus en plus extrême.
Les répercussions dans la vie réelle sont parfois gravissimes : les systèmes de recommandations de Facebook auraient ainsi joué un rôle de catalyseur dans l’assaut du Capitole, aux États-Unis, ou dans les massacres de Rohingya au Myanmar.
Dans cette enquête, qui s’appuie sur d’édifiants cas d’école, des cyberexperts, journalistes, chercheurs, victimes d'escroquerie en ligne, législateurs et militants – parmi lesquels d’anciens employés du secteur devenus lanceurs d’alerte – prennent la parole pour dénoncer un système pervers qu’il devient urgent de mieux réguler.
Au cœur du modèle économique d’Internet, la publicité en ligne s’appuie sur des algorithmes tout-puissants et mal régulés, qui favorisent la désinformation, la haine en ligne et les escroqueries… Enquête sur la face sombre de l'économie de l’attention promue par les géants du Net.
S’il s’est construit autour d’une promesse de gratuité, l’Internet tel que nous le connaissons est aujourd’hui financé – et gangrené – par la publicité.
Dominé par le géant Google Ads, c’est un marché colossal de 400 milliards de dollars annuels, dépassant largement celui de la publicité traditionnelle, et dont le fonctionnement demeure opaque pour ses usagers.
En acceptant les cookies sur les sites, les applications ou les réseaux sociaux que nous visitons, nous donnons accès à nos données personnelles, que les plates-formes utilisent pour nous proposer des annonces « sur mesure » ciblant nos centres d’intérêt. Cette technologie publicitaire inédite a fait naître un tout nouveau territoire à conquérir pour le capitalisme moderne : celui de l’économie de l’attention.
On n’achète plus des espaces, mais des paires d’yeux, tandis que la vente de données est devenue un marché lucratif, animé par des courtiers spécialisés et souvent peu regardants. Au cœur de ce système, des algorithmes d’une extrême complexité, conçus pour maximiser la présence en ligne des internautes en leur proposant toujours plus de contenus, mais qui finissent souvent par favoriser les fake news, la haine en ligne et les escroqueries…
Bulles de désinformation
Si ces algorithmes sont présentés comme neutres, ils s’appuient sur la psychologie humaine pour exploiter nos pires travers. En favorisant les contenus accrocheurs, généralement trompeurs ou mensongers au détriment des contenus de qualité, ils peuvent aller jusqu’à enfermer l’usager dans une "bulle" de désinformation de plus en plus extrême.
Les répercussions dans la vie réelle sont parfois gravissimes : les systèmes de recommandations de Facebook auraient ainsi joué un rôle de catalyseur dans l’assaut du Capitole, aux États-Unis, ou dans les massacres de Rohingya au Myanmar.
Dans cette enquête, qui s’appuie sur d’édifiants cas d’école, des cyberexperts, journalistes, chercheurs, victimes d'escroquerie en ligne, législateurs et militants – parmi lesquels d’anciens employés du secteur devenus lanceurs d’alerte – prennent la parole pour dénoncer un système pervers qu’il devient urgent de mieux réguler.
Comme il est d'usage sur ce site, vous trouverez, en fichier PDF joint à cet article, un résumé par l'intelligence artificielle Recall.ai.
Recall.ai qui, en la circonstance, s'est avérée beaucoup plus proche de l'esprit de la vidéo que Claude Sonnet 3.5 et ChatGPT 4 O.
Comme quoi, en ce qui concerne les intelligences artificielles, on ne peut pas (bien) faire avec une seule. Il faut en utiliser plusieurs.
Cette vidéo est la première à propos de laquelle, j'ai noté que Claude Sonnet 3.5, mon I.A préférée à ce jour, s'est révélée pour le moins peu loquace. De même que ChatGPT 4 o. Quant à Meta Huge, en dépit des 470 milliards de datas qui l'ont constitué, elle a carrément répondu à côté et de façon on ne peut plus elliptique.
Eh oui ! Ne jamais oublier que :
Mon opinion personnelle sur ce sujet
Depuis toujours, j'ai été allergique à la publicité. Cela fait donc un bail puisque j'ai 78 ans dans moins d'un mois.
Même aux temps héroïques des premières « réclames », j'ai toujours considéré la publicité comme une atteinte caractérisée à mon intelligence. J'ai écrit sur ce site l'article à ce sujet que vous trouverez ici et qui s'intitule : À bas la publicité.
Je suis passé à Internet dans les années 1990 et en l'an 2000, j'ai créé ce site, que je n'ai jamais lâché.
Je suis rapidement devenu très sensible aux dangers de la publicité numérique. J'ai ainsi passé ma vie à faire en sorte d'en être le moins souuvent possible la victime.
Tout d'abord, dès que la pub a commencé à devenir envahissante, j'ai recherché et systématiquement utilisé les outils informatiques permettant de supprimer totalement les publicités. Ils sont nombreux et très efficaces. Actuellement, sur mon Chromebook (avatar de Google) et sur Windows, je n'ai aucune publicité.
L'outil le plus efficace est l'extension Ublock Origin. Je sais que Google a décidé de l'éradiquer, mais il y a bien d'autres moyens, et il y en aura toujours. Il suffit de les chercher, et surtout de refuser en permanence de subir les publicités.
Par exemple, en n'utilisant pas Google Chrome. À cet effet, j'utilise le navigateur Kiwi Browser depuis sa création. C'est un navigateur issu de Chromium, lui aussi, donc parfaitement compatible avec Chrome. Avec l'accès aux extensions, notamment celles qui permettent d'éradiquer les pubs. Il dispose de toutes les options pour sécuriser votre navigateur. Mais, par défaut, le blocage des pubs n'est pas activé. Il faut bien vivre… Mais, si vous les activez, vous ne verrez plus aucune pub.
Au demeurant, même sur Chrome, on peut supprimer les pubs en activant l'option qui permet l'affichage simplifié des sites internet. Evidemment, certains sites ne la tolèrent pas et ne s'affichent plus du tout. Ce n'est pas grave, il existe des milliards de sites Internet. Ou alors, sur Android et même sur Windows, on peut aussi partager l'URL du site qui n'accepte pas le mode simplifié vers ... Kiwi browser. Très efficace et apparemment imparable.
Sur ma Smart TV, je viens de désinstaller Amazon Prime Video, gratuit pour les abonnés à Amazon Prime, mais qui a très récemment décidé, en Espagne, de nous imposer des pubs avant et encore pendant les films. Pour les séries, je ne sais pas, je ne regarde jamais les séries. Pour les mêmes raisons que je déteste les pubs, j'exècre d'être manipulé. Même, et surtout, si c'est agréable.
Pour les films, seule chose avec Youtube que je regarde sur ma TV, avec quelques grands événements sportifs, j'utilise Molotov.tv, application qui me permet encore de sauter les pubs dans les films, avec l'avance rapide. Quant à Youtube, qui est ce que je regarde le plus sur ma TV, parce que j'y trouve souvent les sujets de beaucoup de mes articles, j'utilise l'arme ultime : l'abonnement ! Qui me permet de ne subir aucune pub sur Youtube, luxe indécent, je vous l'accorde, mais que je m'autorise avec plaisir.
Je n'hésite donc pas à payer pour ne pas subir les pubs. Vous allez me répondre que tout le monde n'a pas les moyens de ce luxe. C'est vrai, mais même avec de petits moyens, il faut apprendre à faire les bons choix. C'est même encore plus indispensable, me semble-t-il. Et, puis, même si Google Premium ne tardera pas à atteindre les 15 euros par mois, cela ne fait jamais que 50 centimes d'euros par jour. De plus, le grand amoureux de musique que je suis peut, pour le même prix avec mon abonnement Premium, accéder, 24/24, 7/7, à toute la musique du monde. Et, le catalogue de Google Music est le plus riche du monde. Spotify et les autres sont de petits joueurs à côté. Dès qu'un album sort, il est sur mon Google Music. Et, moi qui aime toutes les musiques et de toutes les époques, j'ai tout cela pour 50 centimes par jour.
Enfin, ne pas subir les pubs, c'est aussi apprendre nous-mêmes à dresser notre cerveau à réagir chaque fois qu'il est attaqué par une de ces saletés. Sur Facebook, où j'ai maintenant plus de 7 000 followers, je peux encore éviter les pubs grâce à la version web au lieu de l'application et avec Kiwi Browser.
De toute façon, après plus de 60 ans d'entrainement, mon cerveau réagit instantanément en ne voyant pas les pubs. D'abord, littéralement, mon cerveau voit les pubs, quand il ne peut pas faire autrement, mais il ne les regarde pas et refuse d'entrer dans leur jeu pervers.
Par exemple, depuis toujours Google affiche des pubs sur sa page de recherche et pourtant, je ne les perçois même pas. Même chose avec les panneaux de pub 4×4 sur la route. De toute manière, je n'utilise plus Google pour les recherches, mais Perplexity qui ne comporte aucune publicité et répond beaucoup mieux à mes questions.
Dernier conseil, le meilleur moyen de ne pas être décervelé par les pubs, c'est, bien sûr, de les zapper quand c'est possible, sans jamais céder à la curiosité. Mais aussi, l'autre très efficace parade, c'est de couper le son avec mon bouton préféré, le bouton mute sur la télécommande. En effet, une pub sans le son, ça ne ressemble plus à rien. C'est bien pour cela que chaque fois que la pub apparaît sur votre TV, ce n'est certes pas un hasard, le volume sonore augmente. C'est en principe interdit, mais cela n'empêche pas les publicitaires de le faire et les pubs sont très souvent bruyantes. Évidemment, il faut que même depuis vos WC, vous puissiez quand même ne pas rater les pubs. Eh oui : les pubs, c'est prouvé, font aussi pisser. Moi, c'est pire, elles me font carrément chier.
Enfin, même si j'utilise des smartphones depuis 1996, je me suis toujours efforcé de ne pas en devenir accro.
Pour ce faire, je limite systématiquement les notifications à mes applications préférées ou indispensables. Il m'arrive même par moments, lorsque les notifications commencent vraiment à me les briser menues, que je les supprime carrément et totalement de mon smartphone. Je ne les efface pas, je les enlève des notifications. C'est-à-dire que si je veux les voir, il faut que je le fasse volontairement. Ce qui change tout ; je n'obéis pas aux notifications, ce sont les notifications qui m'obéissent. Et, dans ce cas, je les trie à la vitesse grand V et j'en supprime quasiment les 3/4 à chaque fois. En revanche, dès que je trouve quelque chose qui m'intéresse, j'envoie le lien immédiatement à mes autres appareils. Avec l'application Pushbullet, que j'utilise depuis des années.
En voiture, de la même façon que je ne réponds jamais au téléphone, je ne regarde jamais mes notifications. Lorsque je fais mes courses, je ne regarde pas mes notifications. Dans la rue, encore moins.
J'ai pris l'habitude depuis quelque temps d'écouter les vidéos Youtube au lieu de les regarder. Même les vidéos relatives à l'intelligence artificielle, qui sont celles que je regarde le plus en ce moment. Évidemment, si quelque chose nécessite d'être vu, je regarde. Mais, finalement, c'est très rare. J'écoute les vidéos, comme la musique, le plus souvent avec mes écouteurs intra-auriculaires sans fil Huawei Freeclip. Qui proposent le grand avantage de permettre d'entendre les bruits extérieurs simultanément. Ce qui est nécessaire lorsque je fais mon jogging journalier, si je ne veux pas me faire écraser. C'est effectivement le contraire de la réduction du son que proposent beaucoup d'écouteurs. Mais, cette réduction de bruit ne m'intéresse que lorsque je vais dans les cafés ou restaurants espagnols. Pour cela, j'ai d'autres écouteurs, Huawei également, avec un système de réduction de bruit efficace. Il vaut mieux, dans ces endroits, à l'heure de pointe, le volume sonore peut monter à plus de 100 dB ! Uniquement avec des consommateurs qui parlent. Ou plus exactement, qui tentent en permanence de vociférer plus fort que les autres.
De fait, il se trouve que très souvent, dans les vidéos Youtube, les illustrations visuelles, on peut facilement en passer. Elles n'apportent rien de plus. La preuve, très fréquemment, je comprends toute la vidéo sans avoir besoin de la regarder une seule fois. Mais, je précise que les vidéos Youtube que j'affectionne sont des vidéos où, le plus souvent, la parole est plus intéressante que l'image. Ensuite, il est plus difficile de tricher avec la parole qu'avec l'image. Même si c'est également tout à fait possible aujourd'hui.
En conclusion, comme fréquemment dans la vie, les choses, ou les gens, qui nous font du mal, c'est un peu notre faute. Souvent, même, c'est beaucoup notre faute. Et puis, quand on observe le comportement des parents, on comprend pourquoi les enfants font la même chose. Et pas seulement en ce qui concerne les smartphones…
Bien sûr, cela peut être très agréable d'être manipulé. Divertissant même, changeant les idées, etc. Il y a même des intellectuels qui regardent, sans aucun scrupule, des inepties à la télé parce que, comme ils aiment à le dire, ils veulent voir jusqu'où on peut aller dans ce domaine abyssal.
Eh bien, je les informe d'une part que ce gouffre n'a pas de fond et que d'autre part, aujourd'hui, avec les techniques modernes, surtout quand elles s'inspirent des dernières découvertes neuronales, cela peut me devenir dangereux. Même davantage pour un intellectuel, car il a, lui, des neurones à perdre.
Recall.ai qui, en la circonstance, s'est avérée beaucoup plus proche de l'esprit de la vidéo que Claude Sonnet 3.5 et ChatGPT 4 O.
Comme quoi, en ce qui concerne les intelligences artificielles, on ne peut pas (bien) faire avec une seule. Il faut en utiliser plusieurs.
Cette vidéo est la première à propos de laquelle, j'ai noté que Claude Sonnet 3.5, mon I.A préférée à ce jour, s'est révélée pour le moins peu loquace. De même que ChatGPT 4 o. Quant à Meta Huge, en dépit des 470 milliards de datas qui l'ont constitué, elle a carrément répondu à côté et de façon on ne peut plus elliptique.
Eh oui ! Ne jamais oublier que :
- Meta, c'est l'ex Facebook,
- OpenAI, c'est aussi Microsoft, et son patron, Sam Altman, se révèle chaque jour aussi cupide que son associé principal.
- Quant à Claude, elle est largement financée par Jef Bezos, donc Amazon.
Mon opinion personnelle sur ce sujet
Depuis toujours, j'ai été allergique à la publicité. Cela fait donc un bail puisque j'ai 78 ans dans moins d'un mois.
Même aux temps héroïques des premières « réclames », j'ai toujours considéré la publicité comme une atteinte caractérisée à mon intelligence. J'ai écrit sur ce site l'article à ce sujet que vous trouverez ici et qui s'intitule : À bas la publicité.
Je suis passé à Internet dans les années 1990 et en l'an 2000, j'ai créé ce site, que je n'ai jamais lâché.
Je suis rapidement devenu très sensible aux dangers de la publicité numérique. J'ai ainsi passé ma vie à faire en sorte d'en être le moins souuvent possible la victime.
Tout d'abord, dès que la pub a commencé à devenir envahissante, j'ai recherché et systématiquement utilisé les outils informatiques permettant de supprimer totalement les publicités. Ils sont nombreux et très efficaces. Actuellement, sur mon Chromebook (avatar de Google) et sur Windows, je n'ai aucune publicité.
L'outil le plus efficace est l'extension Ublock Origin. Je sais que Google a décidé de l'éradiquer, mais il y a bien d'autres moyens, et il y en aura toujours. Il suffit de les chercher, et surtout de refuser en permanence de subir les publicités.
Par exemple, en n'utilisant pas Google Chrome. À cet effet, j'utilise le navigateur Kiwi Browser depuis sa création. C'est un navigateur issu de Chromium, lui aussi, donc parfaitement compatible avec Chrome. Avec l'accès aux extensions, notamment celles qui permettent d'éradiquer les pubs. Il dispose de toutes les options pour sécuriser votre navigateur. Mais, par défaut, le blocage des pubs n'est pas activé. Il faut bien vivre… Mais, si vous les activez, vous ne verrez plus aucune pub.
Au demeurant, même sur Chrome, on peut supprimer les pubs en activant l'option qui permet l'affichage simplifié des sites internet. Evidemment, certains sites ne la tolèrent pas et ne s'affichent plus du tout. Ce n'est pas grave, il existe des milliards de sites Internet. Ou alors, sur Android et même sur Windows, on peut aussi partager l'URL du site qui n'accepte pas le mode simplifié vers ... Kiwi browser. Très efficace et apparemment imparable.
Sur ma Smart TV, je viens de désinstaller Amazon Prime Video, gratuit pour les abonnés à Amazon Prime, mais qui a très récemment décidé, en Espagne, de nous imposer des pubs avant et encore pendant les films. Pour les séries, je ne sais pas, je ne regarde jamais les séries. Pour les mêmes raisons que je déteste les pubs, j'exècre d'être manipulé. Même, et surtout, si c'est agréable.
Pour les films, seule chose avec Youtube que je regarde sur ma TV, avec quelques grands événements sportifs, j'utilise Molotov.tv, application qui me permet encore de sauter les pubs dans les films, avec l'avance rapide. Quant à Youtube, qui est ce que je regarde le plus sur ma TV, parce que j'y trouve souvent les sujets de beaucoup de mes articles, j'utilise l'arme ultime : l'abonnement ! Qui me permet de ne subir aucune pub sur Youtube, luxe indécent, je vous l'accorde, mais que je m'autorise avec plaisir.
Je n'hésite donc pas à payer pour ne pas subir les pubs. Vous allez me répondre que tout le monde n'a pas les moyens de ce luxe. C'est vrai, mais même avec de petits moyens, il faut apprendre à faire les bons choix. C'est même encore plus indispensable, me semble-t-il. Et, puis, même si Google Premium ne tardera pas à atteindre les 15 euros par mois, cela ne fait jamais que 50 centimes d'euros par jour. De plus, le grand amoureux de musique que je suis peut, pour le même prix avec mon abonnement Premium, accéder, 24/24, 7/7, à toute la musique du monde. Et, le catalogue de Google Music est le plus riche du monde. Spotify et les autres sont de petits joueurs à côté. Dès qu'un album sort, il est sur mon Google Music. Et, moi qui aime toutes les musiques et de toutes les époques, j'ai tout cela pour 50 centimes par jour.
Enfin, ne pas subir les pubs, c'est aussi apprendre nous-mêmes à dresser notre cerveau à réagir chaque fois qu'il est attaqué par une de ces saletés. Sur Facebook, où j'ai maintenant plus de 7 000 followers, je peux encore éviter les pubs grâce à la version web au lieu de l'application et avec Kiwi Browser.
De toute façon, après plus de 60 ans d'entrainement, mon cerveau réagit instantanément en ne voyant pas les pubs. D'abord, littéralement, mon cerveau voit les pubs, quand il ne peut pas faire autrement, mais il ne les regarde pas et refuse d'entrer dans leur jeu pervers.
Par exemple, depuis toujours Google affiche des pubs sur sa page de recherche et pourtant, je ne les perçois même pas. Même chose avec les panneaux de pub 4×4 sur la route. De toute manière, je n'utilise plus Google pour les recherches, mais Perplexity qui ne comporte aucune publicité et répond beaucoup mieux à mes questions.
Dernier conseil, le meilleur moyen de ne pas être décervelé par les pubs, c'est, bien sûr, de les zapper quand c'est possible, sans jamais céder à la curiosité. Mais aussi, l'autre très efficace parade, c'est de couper le son avec mon bouton préféré, le bouton mute sur la télécommande. En effet, une pub sans le son, ça ne ressemble plus à rien. C'est bien pour cela que chaque fois que la pub apparaît sur votre TV, ce n'est certes pas un hasard, le volume sonore augmente. C'est en principe interdit, mais cela n'empêche pas les publicitaires de le faire et les pubs sont très souvent bruyantes. Évidemment, il faut que même depuis vos WC, vous puissiez quand même ne pas rater les pubs. Eh oui : les pubs, c'est prouvé, font aussi pisser. Moi, c'est pire, elles me font carrément chier.
Enfin, même si j'utilise des smartphones depuis 1996, je me suis toujours efforcé de ne pas en devenir accro.
Pour ce faire, je limite systématiquement les notifications à mes applications préférées ou indispensables. Il m'arrive même par moments, lorsque les notifications commencent vraiment à me les briser menues, que je les supprime carrément et totalement de mon smartphone. Je ne les efface pas, je les enlève des notifications. C'est-à-dire que si je veux les voir, il faut que je le fasse volontairement. Ce qui change tout ; je n'obéis pas aux notifications, ce sont les notifications qui m'obéissent. Et, dans ce cas, je les trie à la vitesse grand V et j'en supprime quasiment les 3/4 à chaque fois. En revanche, dès que je trouve quelque chose qui m'intéresse, j'envoie le lien immédiatement à mes autres appareils. Avec l'application Pushbullet, que j'utilise depuis des années.
En voiture, de la même façon que je ne réponds jamais au téléphone, je ne regarde jamais mes notifications. Lorsque je fais mes courses, je ne regarde pas mes notifications. Dans la rue, encore moins.
J'ai pris l'habitude depuis quelque temps d'écouter les vidéos Youtube au lieu de les regarder. Même les vidéos relatives à l'intelligence artificielle, qui sont celles que je regarde le plus en ce moment. Évidemment, si quelque chose nécessite d'être vu, je regarde. Mais, finalement, c'est très rare. J'écoute les vidéos, comme la musique, le plus souvent avec mes écouteurs intra-auriculaires sans fil Huawei Freeclip. Qui proposent le grand avantage de permettre d'entendre les bruits extérieurs simultanément. Ce qui est nécessaire lorsque je fais mon jogging journalier, si je ne veux pas me faire écraser. C'est effectivement le contraire de la réduction du son que proposent beaucoup d'écouteurs. Mais, cette réduction de bruit ne m'intéresse que lorsque je vais dans les cafés ou restaurants espagnols. Pour cela, j'ai d'autres écouteurs, Huawei également, avec un système de réduction de bruit efficace. Il vaut mieux, dans ces endroits, à l'heure de pointe, le volume sonore peut monter à plus de 100 dB ! Uniquement avec des consommateurs qui parlent. Ou plus exactement, qui tentent en permanence de vociférer plus fort que les autres.
De fait, il se trouve que très souvent, dans les vidéos Youtube, les illustrations visuelles, on peut facilement en passer. Elles n'apportent rien de plus. La preuve, très fréquemment, je comprends toute la vidéo sans avoir besoin de la regarder une seule fois. Mais, je précise que les vidéos Youtube que j'affectionne sont des vidéos où, le plus souvent, la parole est plus intéressante que l'image. Ensuite, il est plus difficile de tricher avec la parole qu'avec l'image. Même si c'est également tout à fait possible aujourd'hui.
En conclusion, comme fréquemment dans la vie, les choses, ou les gens, qui nous font du mal, c'est un peu notre faute. Souvent, même, c'est beaucoup notre faute. Et puis, quand on observe le comportement des parents, on comprend pourquoi les enfants font la même chose. Et pas seulement en ce qui concerne les smartphones…
Bien sûr, cela peut être très agréable d'être manipulé. Divertissant même, changeant les idées, etc. Il y a même des intellectuels qui regardent, sans aucun scrupule, des inepties à la télé parce que, comme ils aiment à le dire, ils veulent voir jusqu'où on peut aller dans ce domaine abyssal.
Eh bien, je les informe d'une part que ce gouffre n'a pas de fond et que d'autre part, aujourd'hui, avec les techniques modernes, surtout quand elles s'inspirent des dernières découvertes neuronales, cela peut me devenir dangereux. Même davantage pour un intellectuel, car il a, lui, des neurones à perdre.
Sans commentaires