La masse musculaire fait la différence face au cancer
Cheveux blancs, prise de poids, affaissement du squelette… Notre corps vieillit et subit de nombreux changements avec l’âge. L’un d’eux est la sarcopénie, défini par une réduction de la masse et de la force musculaires. Quand cette diminution devient importante, c’est la chute garantie ! Les conséquences peuvent cependant être plus graves que vous ne le pensez.
Une nouvelle étude publiée dans Scientific Reports[1] a en effet montré que les patients atteints de sarcopénie réagissent moins bien à un traitement contre le cancer, en particulier le cancer des bronchiques non à petites cellules avancées (CBNPC).
Ce traitement, désigné PD-1, est une nouvelle classe de médicaments utilisée pour lutter contre de nombreux types de cancer (dont le CBNPC). Sa particularité est de travailler avec le système immunitaire du patient pour augmenter sa capacité à attaquer les cellules cancéreuses. L’efficacité de ce traitement dépend donc du système immunitaire de son hôte.
Les chercheurs de l’université d’Osaka ont examiné les dossiers médicaux et les résultats de traitement de 42 patients de CBNPC avancé, traité avec des inhibiteurs de PD-1. « Nous avons constaté que les patients atteints de sarcopénie au début du traitement ont des résultats plus médiocres que ceux qui ne le sont pas », déclare Atsushi Kumanogoh, auteur principal de l’étude. Cette différence s’explique par le fait que la sarcopénie est associée à une diminution du système immunitaire.
Les personnes qui ne présentent pas de sarcopénie résistent donc mieux au cancer (en particulier celui du poumon) et à son traitement, que celles qui en présentent une ! Un an après le traitement par PD-1, les statistiques le confirment. 38,1 % des patients non sarcopéniques sont à présent en rémission, là où seulement 10,1 % parmi ceux sarcopéniques n’ont aucun signe de progression tumorale. La masse musculaire a donc un impact considérable sur l’efficacité des inhibiteurs de PD-1. L’évaluer dès le départ permettrait donc de prédire l’efficacité du traitement.
L’affaiblissement musculaire est un phénomène très courant chez les personnes âgées. Peut-être en êtes-vous-même atteint ?
Il existe des médicaments pour y remédier, mais se tourner vers l’exercice reste la solution la plus efficace. La pratique d’une activité physique régulière va permettre de prévenir cette fonte de la masse musculaire et de l’augmenter. Pour les patients atteint de cancer, le sport va améliorer la réaction du corps aux traitements contre le cancer, favorisant ainsi la guérison !
Ce lien entre sport et cancer est également mis en avant par des médecins spécialistes de l’hôpital Saint-Antoine à Paris, et par l’association CAMI Sport et Cancer[2]. Dans le cas du cancer du sein, une activité sportive régulière et adaptée permet de réduire la mortalité d’environ 40 %. C’est donc encore plus efficace qu’un traitement ! Côte récidive, l’activité sportive (régulière et sur minimum 6 mois) est associée à une baisse d’environ 50 % de certains cancers comme celui de la prostate, du côlon et du sein.
Il ne vous reste donc plus qu’à enfiler vos baskets !
Cheveux blancs, prise de poids, affaissement du squelette… Notre corps vieillit et subit de nombreux changements avec l’âge. L’un d’eux est la sarcopénie, défini par une réduction de la masse et de la force musculaires. Quand cette diminution devient importante, c’est la chute garantie ! Les conséquences peuvent cependant être plus graves que vous ne le pensez.
Une nouvelle étude publiée dans Scientific Reports[1] a en effet montré que les patients atteints de sarcopénie réagissent moins bien à un traitement contre le cancer, en particulier le cancer des bronchiques non à petites cellules avancées (CBNPC).
Ce traitement, désigné PD-1, est une nouvelle classe de médicaments utilisée pour lutter contre de nombreux types de cancer (dont le CBNPC). Sa particularité est de travailler avec le système immunitaire du patient pour augmenter sa capacité à attaquer les cellules cancéreuses. L’efficacité de ce traitement dépend donc du système immunitaire de son hôte.
Les chercheurs de l’université d’Osaka ont examiné les dossiers médicaux et les résultats de traitement de 42 patients de CBNPC avancé, traité avec des inhibiteurs de PD-1. « Nous avons constaté que les patients atteints de sarcopénie au début du traitement ont des résultats plus médiocres que ceux qui ne le sont pas », déclare Atsushi Kumanogoh, auteur principal de l’étude. Cette différence s’explique par le fait que la sarcopénie est associée à une diminution du système immunitaire.
Les personnes qui ne présentent pas de sarcopénie résistent donc mieux au cancer (en particulier celui du poumon) et à son traitement, que celles qui en présentent une ! Un an après le traitement par PD-1, les statistiques le confirment. 38,1 % des patients non sarcopéniques sont à présent en rémission, là où seulement 10,1 % parmi ceux sarcopéniques n’ont aucun signe de progression tumorale. La masse musculaire a donc un impact considérable sur l’efficacité des inhibiteurs de PD-1. L’évaluer dès le départ permettrait donc de prédire l’efficacité du traitement.
L’affaiblissement musculaire est un phénomène très courant chez les personnes âgées. Peut-être en êtes-vous-même atteint ?
Il existe des médicaments pour y remédier, mais se tourner vers l’exercice reste la solution la plus efficace. La pratique d’une activité physique régulière va permettre de prévenir cette fonte de la masse musculaire et de l’augmenter. Pour les patients atteint de cancer, le sport va améliorer la réaction du corps aux traitements contre le cancer, favorisant ainsi la guérison !
Ce lien entre sport et cancer est également mis en avant par des médecins spécialistes de l’hôpital Saint-Antoine à Paris, et par l’association CAMI Sport et Cancer[2]. Dans le cas du cancer du sein, une activité sportive régulière et adaptée permet de réduire la mortalité d’environ 40 %. C’est donc encore plus efficace qu’un traitement ! Côte récidive, l’activité sportive (régulière et sur minimum 6 mois) est associée à une baisse d’environ 50 % de certains cancers comme celui de la prostate, du côlon et du sein.
Il ne vous reste donc plus qu’à enfiler vos baskets !
N.D.L.R
A 72 ans, je valide.
On dit que les muscles commencent à s'atrophier très jeune. Oui, si on ne s'en sert pas!
Je puis vous certifier que même après 70 ans, on peut encore muscler son corps.
La preuve avec la photo en tête de cet article, prise le jour de mes 72 ans, le 3 décembre dernier.
Je fais de la musculation tous les jours, une demi-heure, à la maison sur mon tapis de sol. Je ne vais plus en salle de fitness depuis longtemps. Mes exercices quotidiens me suffisent largement.
A mon âge, il est vital de ne jamais arrêter ce genre d'exercices. Si on le fait, on vieillit très, très vite.
Si on le fait en revanche, on peut rester en pleine forme très longtemps. J'étais au ski, dans la Sierra Nevada, à 200 km de chez moi, et j'ai skié, sans bâtons, avec des skis de 140 cm, sur toutes les pistes sauf les noires, sans prendre de risque (ce n'est plus de mon âge) mais très à l'aise quand même.
On ne doit pas être nombreux quand même car, après 70 ans, les forfaits ski sont gratuits ! En Espagne comme en France. J'ai aussi skié le mois dernier gratuitement en France, dans la région de Nice.
Je l'ai déjà écrit, mais je le répète, la meilleure période de ma vie, ce n'est pas ma jeunesse, mais depuis mon 60 ème anniversaire, lorsque j'ai décidé de prendre ma retraite. Sur le champ, alors que j'aurais pu faire encore cinq ans, avec un traitement en fin de carrière de près de 6000 euros par mois, avec les primes, et à la Réunion !
Ce fut la meilleure décision de ma vie, après celle d'arrêter de fumer, en 1994 ! J'y ai certes perdu beaucoup d'argent, mais j'y ai regagné ma santé.
Et une ambition : vivre, en bonne santé, le plus longtemps possible ! Mon dernier objectif, atteint, était d'arriver à 70 ans en bonne santé. Mon prochain objectif, c'est 80 ans, en aussi bon état que maintenant.
Bien entendu, je peux mourir demain, en tombant dans l'escalier ou toute autre forme d'accident stupide. Mais dans ce cas j'aurais atteint mon objectif le plus important : mourir en bonne santé, et surtout après avoir profité de mon existence jusqu'au dernier moment.
"Jamais homme sage n'a souhaité rajeunir". [Jonathan Swift]
A 72 ans, je valide.
On dit que les muscles commencent à s'atrophier très jeune. Oui, si on ne s'en sert pas!
Je puis vous certifier que même après 70 ans, on peut encore muscler son corps.
La preuve avec la photo en tête de cet article, prise le jour de mes 72 ans, le 3 décembre dernier.
Je fais de la musculation tous les jours, une demi-heure, à la maison sur mon tapis de sol. Je ne vais plus en salle de fitness depuis longtemps. Mes exercices quotidiens me suffisent largement.
A mon âge, il est vital de ne jamais arrêter ce genre d'exercices. Si on le fait, on vieillit très, très vite.
Si on le fait en revanche, on peut rester en pleine forme très longtemps. J'étais au ski, dans la Sierra Nevada, à 200 km de chez moi, et j'ai skié, sans bâtons, avec des skis de 140 cm, sur toutes les pistes sauf les noires, sans prendre de risque (ce n'est plus de mon âge) mais très à l'aise quand même.
On ne doit pas être nombreux quand même car, après 70 ans, les forfaits ski sont gratuits ! En Espagne comme en France. J'ai aussi skié le mois dernier gratuitement en France, dans la région de Nice.
Je l'ai déjà écrit, mais je le répète, la meilleure période de ma vie, ce n'est pas ma jeunesse, mais depuis mon 60 ème anniversaire, lorsque j'ai décidé de prendre ma retraite. Sur le champ, alors que j'aurais pu faire encore cinq ans, avec un traitement en fin de carrière de près de 6000 euros par mois, avec les primes, et à la Réunion !
Ce fut la meilleure décision de ma vie, après celle d'arrêter de fumer, en 1994 ! J'y ai certes perdu beaucoup d'argent, mais j'y ai regagné ma santé.
Et une ambition : vivre, en bonne santé, le plus longtemps possible ! Mon dernier objectif, atteint, était d'arriver à 70 ans en bonne santé. Mon prochain objectif, c'est 80 ans, en aussi bon état que maintenant.
Bien entendu, je peux mourir demain, en tombant dans l'escalier ou toute autre forme d'accident stupide. Mais dans ce cas j'aurais atteint mon objectif le plus important : mourir en bonne santé, et surtout après avoir profité de mon existence jusqu'au dernier moment.
"Jamais homme sage n'a souhaité rajeunir". [Jonathan Swift]