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«L'avenir n'est plus ce qu'il était» [Paul Valéry]



Vaccins : le grand débat !

Chère amie, cher ami,
Ces derniers jours, les médias n'ont pas cessé de parler de la vaccination obligatoire. De nombreux articles (Par exemple ici (1) ou là (2)) ont commenté le plan d'action sur la vaccination annoncé par la ministre de la Santé Marisol Touraine. Un édito de l'Institut pour la Protection de la Santé Naturelle



Vaccins : le grand débat !
Un grand débat citoyen !

L'annonce principale faite par le gouvernement est qu'il y aura un grand débat citoyen sur la question des vaccins !

Quel retournement de situation. C’est une vraie victoire pour nous.

Il y a 9 mois, au moment où notre pétition battait son plein, la ministre refusait tout débat avec le Professeur Henri Joyeux, qui avait alerté sur la situation du DTP et affirmait aux 750 000 signataires de notre grande pétition : « la vaccination, ça ne se discute pas » !

Mais notre mobilisation a fini par payer. Je rappelle que nous sommes en train de mener une action en justice pour que les choses bougent enfin. Vous pouvez du reste toujours signer la pétition ici.

Mais nous ne sommes qu'au début de nos peines. Car le volte-face des autorités doit être pris pour ce qu'il est : une manœuvre à l'objectif double :

occuper l'espace médiatique sur le sujet plutôt que de laisser la place à la société civile dont les autorités se méfient. Le rapport indique par exemple :

« Les informations diffusées par les réseaux sociaux constituent aujourd’hui un moyen de communication à ne pas négliger. L’INPES doit intervenir de façon structurée et officielle sur les réseaux sociaux.
En clair, tout sera fait pour que la propagande gouvernementale domine les réseaux sociaux. Ils vont acheter des espaces sur Facebook, Google, Twitter, avec nos impôts, pour que leurs « informations » passent avant nos alertes !!
fixer le calendrier des discussions et ainsi éviter de répondre aux questions qui fâchent :

Pourquoi y a-t-il une pénurie de DTP et quand ce vaccin sera-t-il proposé à nouveau sur le marché ? Car le plan d'action prévoit un débat en trois temps qui sera mené jusqu'à la fin 2016, c'est à dire quelques mois avant les élections présidentielles. A ce moment là, sans doute y aura-t-il d'autres sujets de discussion que la question des vaccins. Plus personne ne se demandera par exemple si dans la vaccination il ne devrait pas y avoir une responsabilité spéciale de l'état, de ses ministres et des professionnels de santé dans la vaccination. Notre rôle, en tant qu'association est donc, avec vous, de continuer à mettre la pression sur les autorités et de profiter de ce calendrier pour transformer cette question de société en enjeu électoral pour les prochaines présidentielles (même si cela ne réglera pas tout).

L'IPSN maintient sa ligne

Puisque les autorités proposent que nous dialoguions, nous jouerons le jeu. Nous relayerons toutes les consultations ouvertes aux citoyens !

En attendant, nous continuons à soutenir les démarches de Maître Bergel dans le cadre de l'action collective que nous avons lancée avec les 2500 mandataires, auprès de la ministre de la Santé. Le 5 novembre 2015 la requête est partie.

Elle n’aurait été reçue par le ministère que… le 13 novembre ! C’est en tout cas la date qui a été retenue pour l’ouverture du délai de deux mois durant lesquels la Ministre pouvait nous répondre. Le délai a pris fin le 13 janvier 2015, le lendemain de l’annonce du dépôt du rapport de Sandrine Hurel et de l’ouverture d’un grand débat public sur la vaccination ! La ministre avait deux mois pour nous répondre ce qu'elle n'a pas fait. Nous avons donc désormais deux mois pour agir et saisir le cas échéant le Conseil d'Etat.

Ces deux mois sont aussi un temps de réflexion. Pour l'heure, puisque le dialogue est à la mode, nous attendons dans l'espoir de recevoir une réponse satisfaisante de la ministre qui pourrait nous inciter à renoncer à agir auprès du Conseil d'Etat. La communication actuelle du gouvernement ne nous rend pas très optimistes puisque pour l'instant aucun engagement concret n'a été pris.

Vers un débat d'adultes...

Une chose est sûre : les mentalités évoluent et c'est grâce aux citoyens, aux chercheurs et aux médecins responsables, qui savent poser les bonnes questions. Les médias et les politiques suivent l'évolution des débats de la société civile en essayant de ménager la chèvre et le chou (le chèvre c'est le public, et le chou, les laboratoires). Résultat : ils ferment la marche.

Il est donc essentiel de continuer à faire circuler vos idées. C'est elles qui révolutionnent le monde.

Dans le cadre des vaccins, le débat est délicat. Nous le savons. Personne ne veut voir se déclarer chez son tout petit une maladie incurable ou invalidante comme la poliomyélite. En même temps, personne ne souhaite risquer sa propre santé ou celle de son bébé à cause de l'aluminium ou d'autres adjuvants dangereux. Il y a trop de scientifiques qui doutent pour que nous ne prenions pas au sérieux leurs interrogations. Il y a aussi les victimes dont les médias parlent peu. Pourquoi la détermination des « antivaccins » est-elle aussi forte ? C'est parce qu'ils ont été touchés dans leur chair. De nombreuses personnes ont vu leur vie tragiquement bouleversée à cause d'un vaccin mal toléré. C'était un petit enfant sain, vivant, souriant... et quelques semaines après le vaccin, c'est devenu un légume. Des centaines, des milliers peut-être, de familles sont concernées. Quelle réponse la société leur apporte-t-elle ?

On ne peut continuer à faire comme si ces souffrances n'existaient pas, d'autant que nous avons les moyens de pouvoir en éviter une partie. Pour cela, il faut que le débat sur les vaccins soit traité courageusement, c'est à dire que l'on aille au bout des raisonnements qui nous sont proposés. Je n'ai pas, vous vous en doutez, la solution, définitive, éclairée et rassurante à ce problème des vaccins. Mais je crois que nous pouvons porter la discussion plus loin et dans cet esprit, je vous propose trois axes de réflexion :

La liberté d'expression et l'esprit de dialogue. Dans de nombreux cas, tenter de parler des vaccins avec son médecin est difficile. Cela engendre parfois des échanges tendus, suscitant de part et d'autre gêne et incompréhension. Les médecins ne voient pas pourquoi certains patients ne leur font plus aveuglément confiance sur le sujet et les patients restent frustrés devant le refus d'explication du médecin. La vérité est que les médecins sont eux aussi pris au piège. Même s'ils doutent, même s'ils se posent des questions, ils ne peuvent pas l'avouer, et ils n’ont pas plus de réponse que les autres. De plus, ils sont sous étroite surveillance. L'ordre et la sécurité sociale les observent et ils savent qu'un discours considéré comme déviant peut leur coûter leur autorisation d’exercer. Sans compter le manque à gagner : les généralistes et les pédiatres reçoivent des primes à la vaccination de la Sécurité Sociale !

L'information des patients et la responsabilité des professionnels de santé. Au congrès IPSN (3 et 4 octobre 2015), Jaques Bessin, Président de l'UNACS, association qui défend la liberté vaccinale, expliquait que lorsque des victimes de vaccins venaient les voir, ils n'avaient en général aucune idée des produits (autre que la valence) qui sont enfermés dans le vaccin. Et globalement, lorsqu'un acte de vaccination est réalisé, bien qu'il s'agisse d'un acte thérapeutique, aucune information n'est donnée aux patients alors que les possibles effets secondaires sont souvent expliqués aux malades pour d'autres médicaments. Cette lacune s'explique par l'absence du jeu habituel de responsabilité qui s'applique aux vaccins. Leur administration est tellement systématique et évidente que plus personne n'est responsable de l'acte médical en question. Cela doit changer. Le médecin qui administre un vaccin doit être responsable de son acte (et couvert par son assurance) tandis que le patient doit être pleinement informé des risques qu'il prend (fussent-ils limités).

La vaccination personnalisée. Tout le monde ne réagit pas de la même manière aux vaccins. Une expérimentation menée avec le Docteur Dominique Eraud, a montré que certains patients déjà vacciné n'était pas immunisé contre la maladie pour laquelle ils avaient reçu un vaccin tandis que d'autres étaient immunisés sans avoir été vacciné ! (Vous retrouverez ici une interview du Dr Eraud sur France Inter, écouter à partir de la 30e minute). Par ailleurs, on sait que certaines personnes peuvent mal réagir à un vaccin en raison des spécificités de leur système immunitaire (typage HLA). Si dans une famille, une personne a mal réagi à un vaccin, il faudrait que toute la fratrie fasse un test génétique pour savoir s'ils ont une sensibilité familiale au vaccin. Cela éviterait d'inutiles hécatombes !

Enfin, vous trouverez ici la dernière communication du professeur Joyeux, texte qu'il a soumis aux journaux du Figaro et du Monde sans avoir eu de retour pour l'instant de la part de ces deux médias.


Bien à vous,
Augustin de Livois

Lundi 1 Février 2016

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