« Les chiffres montrent que les plus touchées sont les personnes âgées entre 45 et 65 ans avec plus 30 % de personnes atteintes. »
« Autre enseignement, le nombre de Français suivant un traitement contre l'excès de cholestérol est faible. Seuls 12,5 % des 18-74 ans suivaient un traitement adapté au moment de l'étude. »
« De graves conséquences »
« L'excès de cholestérol dans le sang ne provoque aucun symptôme sur le court terme. Il peut en revanche entraîner le dépôt de plaques d'athérome sur le long terme, soit un dépôt de graisses contre les parois veineuses, susceptibles d'entraîner des thromboses, et potentiellement un infarctus ou un accident vasculaire cérébral (AVC). »
Vous pouvez entendre ce message en allumant votre radio ou en consultant le site Internet de France- Info1.
Cette information est d'autant plus angoissante qu'elle émane d'une institution publique au-dessus de tout soupçon, l'Institut de Veille Sanitaire, et non d'un laboratoire pharmaceutique.
Heureusement pour vous, cher lecteur, le vengeur masqué JMD arrive au grand galop. D'un coup d'épée rageur, il déchirera une nouvelle fois le voile épais du mensonge et jettera toute la lumière sur les noirs projets des marchands de peur médicaux.
La vérité sur les chiffres de l'Institut de Veille Sanitaire
Le « bon » taux de cholestérol n'est pas une valeur scientifique. Il s'agit d'un seuil, déterminé par un consensus d'experts, et qui donc évolue selon les pays, et selon le temps.
La tendance, depuis 20 ans, a été de constamment diminuer le taux maximum de cholestérol LDL recommandé. Alors que vous étiez considéré comme normal si votre taux de cholestérol total était inférieur à 3 g, puis à 2,8 g, puis à 2,4 g/L avant les années 2000, le but actuel est d'être en-dessous de 2 g/L, et 1,6 g/L si l'on ne prend en compte que le taux dede LDL2.
La confusion est telle que vous trouvez encore de nombreux articles sur Internet, par exemple cet article sur Doctissimo, indiquant en toute lettre que, pour un patient sans antécédents cardiovasculaires :
« on considère que la valeur normale du taux de LDL-c dans le sang doit être inférieure à à 2,20 g/l . »3
Baisser la valeur normale de taux de LDL a eu l'avantage énorme de multiplier le nombre de personnes soumises à un traitement de statines (des médicaments qui font baisser le taux de cholestérol). Des millions de personnes sont sous traitement, pour un prétendu problème de santé qui ne provoque aucun symptôme !!
Le problème, comme le savent les lecteurs fidèles de Santé Nature Innovation, est que réduire le taux de LDL ne diminue pas en soi le risque d'accident cardiovasculaire, ni le risque de décès. En revanche, cela augmente le risque de dépression, de cancer, sans compter que les statines ont de très nombreux effets indésirables, dont une baisse d'énergie, des problèmes musculaires, des troubles de la mémoire, des douleurs.
Les niveaux de cholestérol bientôt revus à la hausse ?
Depuis 2006, on sait que les valeurs de LDL actuellement fixées par les autorités n'ont aucun sens. Une revue publiée dans les Annals of Internal Medicine a conclu qu'il n'existe pas de base scientifique à ces valeurs, et que rien ne prouve qu'atteindre une cible déterminée de LDL ait la moindre importance en soi4.
Selon un tout récent article de la revue scientifique Nature, il pourrait donc y avoir un changement de politique concernant le traitement du cholestérol :
l'idée que moins l'on a de cholestérol, mieux c'est, n'a jamais été démontrée. Il a par contre souvent été relevé dans la littérature médicale que donner des traitements médicaux aux gens sur la base de leur niveau de cholestérol n'avait aucun fondement scientifique5.
L'hypothèse selon laquelle réduire le taux de cholestérol LDL (abusivement appelé « mauvais » cholestérol) se traduit automatiquement par une baisse du risque de maladie et une meilleure santé reste à ce jour une pure supposition. Car il se peut parfaitement que ce médicament nuise par ailleurs à l'organisme, et il semble en particulier que ce soit le cas des statines. On sait que des médicaments qui « améliorent » le taux de lipides dans le sang (comme le torcetrapib) augmentent en même temps le risque d'attaque cardiaque et de décès prématuré. De nombreux médecins continuent à prescrire des médicaments anti-cholestérol comme l'ezetimibe, alors qu'il n'existe aucune preuve qu'il améliore la santé, et certains signes indiquent qu'il augmenterait le risque de cancer.
Tout cela fait dire au cardiologue Harlan Krumholz de l'Université de Yale (Connecticut) qu'il faut arrêter de fixer aux gens des objectifs de niveau de cholestérol LDL. « Nous ne pouvons pas nous contenter de supposer que modifier un facteur de risque est équivalent à modifier le risque lui-même. » a-t-il déclaré, rejoignant ainsi le point de vue défendu en France par le Dr Michel de Lorgeril et le Professeur Philippe Even.
« Si vos artères et votre cœur sont en bonne santé, je me moque de savoir quel est votre taux de LDL ou votre pression sanguine » affirme quant à lui Jay Cohn, un cardiologue de l'Ecole de Médecine de l'Université du Minnesota à Minneapolis.
Pourquoi France Info diffuse-t-elle ces contre-vérités ?
Mais les idées reçues peuvent durer des années, des décennies, avant d'être abandonnées. En attendant, des milliards d'euros auront été dépensés en médicaments inutiles, et des centaines de milliers de personnes se seront inquiétées, et auront souffert d'effets secondaires, pour rien.
Et ça ne va pas changer d'ici demain. Prenez le cas de France Info. Pour un journaliste, c'est beaucoup de travail de commencer à chercher ce qui se cache derrière les communiqués de presse qui émanent des autorités officielles.
Commencer à fouiller dans la littérature médicale pour essayer de comprendre toutes ces histoires de cholestérol est très risqué : il ne faudrait pas être accusé d'avoir mis en danger la santé du public en minimisant un problème et en incitant les gens, suprême péché, à arrêter un traitement médical, qui est forcément bon pour eux.
Par contre, ça ne prend pas plus d'un quart d'heure de « torcher », comme on dit dans le métier, un bel article bien simpliste, expliquant que le cholestérol est tout simplement une graisse blanche qui se dépose sur les artères, réduisant leur diamètre, jusqu'à provoquer des accidents cardiaques, et qu'il suffit de prendre des médicaments pour faire baisser le niveau de cholestérol et tout ira bien. C'est rapide, c'est net, facile à comprendre, et tant pis si tout est faux de bout en bout. Et comme la peur fait vendre, on a juste ce qu'il faut d'émotion dans l'article, pour que tout le monde ou presque se sente concerné en annonçant que « un Français sur cinq est touché par un excès de cholestérol ».
Vis-à-vis de ses patrons, et même de ses auditeurs, cette journaliste n'a « rien à se reprocher », puisqu'elle a retranscrit ce qui est dit par une agence gouvernementale. La source est considérée comme fiable, cela autorise à répéter à grande échelle n'importe quelle ânerie.
Il n'y a même pas besoin que l'industrie pharmaceutique verse des enveloppes par derrière.
A votre santé !
Jean-Marc Dupuis
« Autre enseignement, le nombre de Français suivant un traitement contre l'excès de cholestérol est faible. Seuls 12,5 % des 18-74 ans suivaient un traitement adapté au moment de l'étude. »
« De graves conséquences »
« L'excès de cholestérol dans le sang ne provoque aucun symptôme sur le court terme. Il peut en revanche entraîner le dépôt de plaques d'athérome sur le long terme, soit un dépôt de graisses contre les parois veineuses, susceptibles d'entraîner des thromboses, et potentiellement un infarctus ou un accident vasculaire cérébral (AVC). »
Vous pouvez entendre ce message en allumant votre radio ou en consultant le site Internet de France- Info1.
Cette information est d'autant plus angoissante qu'elle émane d'une institution publique au-dessus de tout soupçon, l'Institut de Veille Sanitaire, et non d'un laboratoire pharmaceutique.
Heureusement pour vous, cher lecteur, le vengeur masqué JMD arrive au grand galop. D'un coup d'épée rageur, il déchirera une nouvelle fois le voile épais du mensonge et jettera toute la lumière sur les noirs projets des marchands de peur médicaux.
La vérité sur les chiffres de l'Institut de Veille Sanitaire
Le « bon » taux de cholestérol n'est pas une valeur scientifique. Il s'agit d'un seuil, déterminé par un consensus d'experts, et qui donc évolue selon les pays, et selon le temps.
La tendance, depuis 20 ans, a été de constamment diminuer le taux maximum de cholestérol LDL recommandé. Alors que vous étiez considéré comme normal si votre taux de cholestérol total était inférieur à 3 g, puis à 2,8 g, puis à 2,4 g/L avant les années 2000, le but actuel est d'être en-dessous de 2 g/L, et 1,6 g/L si l'on ne prend en compte que le taux dede LDL2.
La confusion est telle que vous trouvez encore de nombreux articles sur Internet, par exemple cet article sur Doctissimo, indiquant en toute lettre que, pour un patient sans antécédents cardiovasculaires :
« on considère que la valeur normale du taux de LDL-c dans le sang doit être inférieure à à 2,20 g/l . »3
Baisser la valeur normale de taux de LDL a eu l'avantage énorme de multiplier le nombre de personnes soumises à un traitement de statines (des médicaments qui font baisser le taux de cholestérol). Des millions de personnes sont sous traitement, pour un prétendu problème de santé qui ne provoque aucun symptôme !!
Le problème, comme le savent les lecteurs fidèles de Santé Nature Innovation, est que réduire le taux de LDL ne diminue pas en soi le risque d'accident cardiovasculaire, ni le risque de décès. En revanche, cela augmente le risque de dépression, de cancer, sans compter que les statines ont de très nombreux effets indésirables, dont une baisse d'énergie, des problèmes musculaires, des troubles de la mémoire, des douleurs.
Les niveaux de cholestérol bientôt revus à la hausse ?
Depuis 2006, on sait que les valeurs de LDL actuellement fixées par les autorités n'ont aucun sens. Une revue publiée dans les Annals of Internal Medicine a conclu qu'il n'existe pas de base scientifique à ces valeurs, et que rien ne prouve qu'atteindre une cible déterminée de LDL ait la moindre importance en soi4.
Selon un tout récent article de la revue scientifique Nature, il pourrait donc y avoir un changement de politique concernant le traitement du cholestérol :
l'idée que moins l'on a de cholestérol, mieux c'est, n'a jamais été démontrée. Il a par contre souvent été relevé dans la littérature médicale que donner des traitements médicaux aux gens sur la base de leur niveau de cholestérol n'avait aucun fondement scientifique5.
L'hypothèse selon laquelle réduire le taux de cholestérol LDL (abusivement appelé « mauvais » cholestérol) se traduit automatiquement par une baisse du risque de maladie et une meilleure santé reste à ce jour une pure supposition. Car il se peut parfaitement que ce médicament nuise par ailleurs à l'organisme, et il semble en particulier que ce soit le cas des statines. On sait que des médicaments qui « améliorent » le taux de lipides dans le sang (comme le torcetrapib) augmentent en même temps le risque d'attaque cardiaque et de décès prématuré. De nombreux médecins continuent à prescrire des médicaments anti-cholestérol comme l'ezetimibe, alors qu'il n'existe aucune preuve qu'il améliore la santé, et certains signes indiquent qu'il augmenterait le risque de cancer.
Tout cela fait dire au cardiologue Harlan Krumholz de l'Université de Yale (Connecticut) qu'il faut arrêter de fixer aux gens des objectifs de niveau de cholestérol LDL. « Nous ne pouvons pas nous contenter de supposer que modifier un facteur de risque est équivalent à modifier le risque lui-même. » a-t-il déclaré, rejoignant ainsi le point de vue défendu en France par le Dr Michel de Lorgeril et le Professeur Philippe Even.
« Si vos artères et votre cœur sont en bonne santé, je me moque de savoir quel est votre taux de LDL ou votre pression sanguine » affirme quant à lui Jay Cohn, un cardiologue de l'Ecole de Médecine de l'Université du Minnesota à Minneapolis.
Pourquoi France Info diffuse-t-elle ces contre-vérités ?
Mais les idées reçues peuvent durer des années, des décennies, avant d'être abandonnées. En attendant, des milliards d'euros auront été dépensés en médicaments inutiles, et des centaines de milliers de personnes se seront inquiétées, et auront souffert d'effets secondaires, pour rien.
Et ça ne va pas changer d'ici demain. Prenez le cas de France Info. Pour un journaliste, c'est beaucoup de travail de commencer à chercher ce qui se cache derrière les communiqués de presse qui émanent des autorités officielles.
Commencer à fouiller dans la littérature médicale pour essayer de comprendre toutes ces histoires de cholestérol est très risqué : il ne faudrait pas être accusé d'avoir mis en danger la santé du public en minimisant un problème et en incitant les gens, suprême péché, à arrêter un traitement médical, qui est forcément bon pour eux.
Par contre, ça ne prend pas plus d'un quart d'heure de « torcher », comme on dit dans le métier, un bel article bien simpliste, expliquant que le cholestérol est tout simplement une graisse blanche qui se dépose sur les artères, réduisant leur diamètre, jusqu'à provoquer des accidents cardiaques, et qu'il suffit de prendre des médicaments pour faire baisser le niveau de cholestérol et tout ira bien. C'est rapide, c'est net, facile à comprendre, et tant pis si tout est faux de bout en bout. Et comme la peur fait vendre, on a juste ce qu'il faut d'émotion dans l'article, pour que tout le monde ou presque se sente concerné en annonçant que « un Français sur cinq est touché par un excès de cholestérol ».
Vis-à-vis de ses patrons, et même de ses auditeurs, cette journaliste n'a « rien à se reprocher », puisqu'elle a retranscrit ce qui est dit par une agence gouvernementale. La source est considérée comme fiable, cela autorise à répéter à grande échelle n'importe quelle ânerie.
Il n'y a même pas besoin que l'industrie pharmaceutique verse des enveloppes par derrière.
A votre santé !
Jean-Marc Dupuis