Depuis que je suis à la retraite, onze ans déjà, j'ai commencé à me préoccuper de mon corps et donc de faire ce qui est en mon pouvoir pour "réparer des ans l'irréparable outrage".
J'ai d'abord appris depuis plusieurs années que "réparer l’irréparable" en cette matière, est possible. Consulter les nombreux articles de cette rubrique pour en être convaincu.
La nouveauté, à la fin de cette année 2017, l'année de mes 70 ans donc, c'est la découverte du jeûne intermittent (fasting, en anglais) On apprend à tout âge !
J'ai écrit un article sur ce sujet très récemment à cette adresse :
Après sept mois de pratique, le résultat se voit sur la photo qui illustre cet article.
J'ai fini de perdre mon ventre (j'avais un solide "durillon de comptoir" depuis mon séjour aux Antilles; dans les années 78/92) d'où la photo de profil, qui généralement n'est pas avantageuse pour les gens de plus de 60 ans.
Je n'ai plus beaucoup de graisse. J'avais des poignées d'amour conséquentes et beaucoup de graisse autour de la taille.
Le plus important : mon métabolisme, complètement déréglé depuis mon immersion dans l'alcool, aggravé par mon arrêt total du tabac en 1994, est rétabli. Ma balance ne fait plus du yoyo et mon poids et stabilisé à 75 kg pour 1,80 m. Même si, comme cela m'arrive parfois je fais quelques excès de nourriture ou de boisson. Deux mois après l'article mentionné plus haut je pèse toujours 75 kg, malgré l'hiver qui arrive et la période des fêtes, peu propice à n'importe quel régime.
Désormais je n'ai plus besoin de maigrir, grâce au fasting, je suis devenu un "fat burner" (brûleur de graisse) j'ai seulement besoin de rester à ce poids de 75 kg. L'énorme avantage, pour moi, du régime intermittent c'est que, maintenant que mon métabolisme est rétabli, et compte tenu du fait, capital, que je continue à faire régulièrement de la gymnastique chez moi tous les matins (étirements, abdos, muscu avec extenseurs) et de la marche rapide tous les jours, dans ma période d'alimentation 14H-20h, je peux manger ce que je veux et même la quantité que je veux (j'adore manger et comme on dit : il vaut mieux m'avoir en photo qu'en pension).
A ma naissance, à Berlin en 1946 (mon père était militaire) je pesais 5 kg (!) et ma mère me disait toujours que durant toute ma jeunesse j'étais continuellement affamé, quasi boulimique. Et malgré tout, mince comme un fil. Tout cela s'est gâté quand j'ai découvert durant mon séjour aux Antilles, l'alcool, et l'alcoolisme convivial. A St Barth, où j'exerçais la peu primesautière profession d'agent comptable des îles du nord (St Barth-St Martin) les soirées étaient longues et l'alcool hors taxes.
Bien entendu, je ne mange pas n'importe quoi non plus : jamais de sodas, quasiment pas de sucre (jamais de dessert sucré) jamais de "processed food" (repas, ou nourriture vendus tous faits). Enfin, je ne grignote pas pendant ma période d'alimentation. Quand j'ai faim pendant ma période de jeûne, ce qui m'arrive de moins en moins souvent, mon organisme étant habitué désormais à jeûner pendant de longues heures, je bois de l'eau et je bouge ! J'ai fait la même chose lorsque j'ai arrêté de fumer. Le problème c'est que dans ce cas j'ai compensé avec la nourriture pendant de longues années.
Comme j'habite maintenant en Crète, j'ai la chance de pouvoir consommer des fruits et légumes délicieux et pas trop contaminés aux pesticides, de la viande (chèvre) et des poissons locaux. Avec beaucoup d'huile d'olive (j'ai supprimé le beurre de mon alimentation) Je mange du pain, mais uniquement des toasts non sucrés et grillés. En quantité, je ne me prive pas. Au restaurant, où je vais souvent (ce n'est pas cher en Crète) je ne prends qu'un plat mais très copieux, et en principe pas de dessert. A la maison je ne me fais qu'un plat mais dans un plat et pas dans une simple assiette ( je ne sais pas doser pour une personne, et je n'en ai pas envie ;-)
J'ai décidé néanmoins, et depuis longtemps, de manger pour vivre et non de vivre pour manger, comme malheureusement beaucoup de retraités. Je peux manger tous les jours la même chose sans aucun problème. Je suis goulu, mais pas gourmand. Je sais très bien que l'on creuse sa tombe avec ses dents et je ne suis pas pressé. D'autant moins pressé qu'avec mon hygiène de vie, et en dépit des quelques bobos communs à tous les gens de mon âge, je suis en meilleure forme à 71 ans qu'à 40 ans ! Ca donne envie de continuer, dans cet état, le plus longtemps possible.
C'est pourquoi, j'attaque la prochaine décennie dans les meilleures conditions. Pour l'instant, évidemment, mais il ne faut jamais oublier que passé 70 ans, chaque année de plus, en bonne condition physique et intellectuelle, est une victoire sur le temps, qui passe très vite.
Lorsqu'on est jeune, on a tendance à penser qu'à la retraite, le temps, pour les vieux, devient interminable. Je peux vous le dire : quand on vieillit, en bonne condition, on ne voit pas le temps passer. Ce qui n'est pas le cas de la jeunesse, où on a toujours envie d'être à demain.
Je sais très bien, qu'en ce qui me concerne, lorsque mes journées deviendront trop longues, lorsque je n'aurais plus envie de bouger, je ne serai pas loin du terminus. Mais, j'en suis sûr, je n'aurai alors pas de regret, car j'aurai profité longuement et pleinement, de mon existence.
Car s'il est important d'ajouter des années à la vie, il ne faut jamais omettre d'ajouter de la vie aux années. *
* Je me suis permis de modifier quelque peu une citation célèbre attribuée souvent aux chinois, à Oscar Wilde, ou à John Fitzgerald Kennedy.
J'ai d'abord appris depuis plusieurs années que "réparer l’irréparable" en cette matière, est possible. Consulter les nombreux articles de cette rubrique pour en être convaincu.
La nouveauté, à la fin de cette année 2017, l'année de mes 70 ans donc, c'est la découverte du jeûne intermittent (fasting, en anglais) On apprend à tout âge !
J'ai écrit un article sur ce sujet très récemment à cette adresse :
Après sept mois de pratique, le résultat se voit sur la photo qui illustre cet article.
J'ai fini de perdre mon ventre (j'avais un solide "durillon de comptoir" depuis mon séjour aux Antilles; dans les années 78/92) d'où la photo de profil, qui généralement n'est pas avantageuse pour les gens de plus de 60 ans.
Je n'ai plus beaucoup de graisse. J'avais des poignées d'amour conséquentes et beaucoup de graisse autour de la taille.
Le plus important : mon métabolisme, complètement déréglé depuis mon immersion dans l'alcool, aggravé par mon arrêt total du tabac en 1994, est rétabli. Ma balance ne fait plus du yoyo et mon poids et stabilisé à 75 kg pour 1,80 m. Même si, comme cela m'arrive parfois je fais quelques excès de nourriture ou de boisson. Deux mois après l'article mentionné plus haut je pèse toujours 75 kg, malgré l'hiver qui arrive et la période des fêtes, peu propice à n'importe quel régime.
Désormais je n'ai plus besoin de maigrir, grâce au fasting, je suis devenu un "fat burner" (brûleur de graisse) j'ai seulement besoin de rester à ce poids de 75 kg. L'énorme avantage, pour moi, du régime intermittent c'est que, maintenant que mon métabolisme est rétabli, et compte tenu du fait, capital, que je continue à faire régulièrement de la gymnastique chez moi tous les matins (étirements, abdos, muscu avec extenseurs) et de la marche rapide tous les jours, dans ma période d'alimentation 14H-20h, je peux manger ce que je veux et même la quantité que je veux (j'adore manger et comme on dit : il vaut mieux m'avoir en photo qu'en pension).
A ma naissance, à Berlin en 1946 (mon père était militaire) je pesais 5 kg (!) et ma mère me disait toujours que durant toute ma jeunesse j'étais continuellement affamé, quasi boulimique. Et malgré tout, mince comme un fil. Tout cela s'est gâté quand j'ai découvert durant mon séjour aux Antilles, l'alcool, et l'alcoolisme convivial. A St Barth, où j'exerçais la peu primesautière profession d'agent comptable des îles du nord (St Barth-St Martin) les soirées étaient longues et l'alcool hors taxes.
Bien entendu, je ne mange pas n'importe quoi non plus : jamais de sodas, quasiment pas de sucre (jamais de dessert sucré) jamais de "processed food" (repas, ou nourriture vendus tous faits). Enfin, je ne grignote pas pendant ma période d'alimentation. Quand j'ai faim pendant ma période de jeûne, ce qui m'arrive de moins en moins souvent, mon organisme étant habitué désormais à jeûner pendant de longues heures, je bois de l'eau et je bouge ! J'ai fait la même chose lorsque j'ai arrêté de fumer. Le problème c'est que dans ce cas j'ai compensé avec la nourriture pendant de longues années.
Comme j'habite maintenant en Crète, j'ai la chance de pouvoir consommer des fruits et légumes délicieux et pas trop contaminés aux pesticides, de la viande (chèvre) et des poissons locaux. Avec beaucoup d'huile d'olive (j'ai supprimé le beurre de mon alimentation) Je mange du pain, mais uniquement des toasts non sucrés et grillés. En quantité, je ne me prive pas. Au restaurant, où je vais souvent (ce n'est pas cher en Crète) je ne prends qu'un plat mais très copieux, et en principe pas de dessert. A la maison je ne me fais qu'un plat mais dans un plat et pas dans une simple assiette ( je ne sais pas doser pour une personne, et je n'en ai pas envie ;-)
J'ai décidé néanmoins, et depuis longtemps, de manger pour vivre et non de vivre pour manger, comme malheureusement beaucoup de retraités. Je peux manger tous les jours la même chose sans aucun problème. Je suis goulu, mais pas gourmand. Je sais très bien que l'on creuse sa tombe avec ses dents et je ne suis pas pressé. D'autant moins pressé qu'avec mon hygiène de vie, et en dépit des quelques bobos communs à tous les gens de mon âge, je suis en meilleure forme à 71 ans qu'à 40 ans ! Ca donne envie de continuer, dans cet état, le plus longtemps possible.
C'est pourquoi, j'attaque la prochaine décennie dans les meilleures conditions. Pour l'instant, évidemment, mais il ne faut jamais oublier que passé 70 ans, chaque année de plus, en bonne condition physique et intellectuelle, est une victoire sur le temps, qui passe très vite.
Lorsqu'on est jeune, on a tendance à penser qu'à la retraite, le temps, pour les vieux, devient interminable. Je peux vous le dire : quand on vieillit, en bonne condition, on ne voit pas le temps passer. Ce qui n'est pas le cas de la jeunesse, où on a toujours envie d'être à demain.
Je sais très bien, qu'en ce qui me concerne, lorsque mes journées deviendront trop longues, lorsque je n'aurais plus envie de bouger, je ne serai pas loin du terminus. Mais, j'en suis sûr, je n'aurai alors pas de regret, car j'aurai profité longuement et pleinement, de mon existence.
Car s'il est important d'ajouter des années à la vie, il ne faut jamais omettre d'ajouter de la vie aux années. *
* Je me suis permis de modifier quelque peu une citation célèbre attribuée souvent aux chinois, à Oscar Wilde, ou à John Fitzgerald Kennedy.
Quelques réflexions qui me sont venues, suite à des discussions sur ce sujet, sur les réseaux sociaux.
Comme le Fasting, cette nouvelle façon de se nourrir (pour notre époque, car c'était celle de nos lointains ancêtres chasseurs- cueilleurs) marche pour beaucoup de gens, et compte tenu du fait qu'elle est très facile à mettre en œuvre si on choisit comme période de jeûne les 8 heures de la nuit, je me demande vraiment comment il se fait qu'elle soit encore si peu connue. Et si souvent méprisée par le nutritionnistes. Serait elle un danger pour leur gagne-pain ? Ce serait pour le moins paradoxal, mais pas étonnant.
Je rappelle que nos ancêtres ne connaissaient pas les supermarchés et qu’ils jeûnaient parfois plusieurs jours avant de bâfrer lorsque la chasse ou la cueillette avait été bonne. En fait, ils étaient très éloignés des dogmes des nutritionnistes d’aujourd’hui, à savoir :
- manger à heures régulières,
- faire un déjeuner copieux.
- manger beaucoup le matin et très peu le soir (ce dogme est très ancien)
- compter ses calories, j'en oublie certainement.
Le fait, indéniable, que le Fasting marche pour beaucoup de gens, remet en cause la plupart des fondements de la nutrition moderne.
On comprends mieux pourquoi on continue de l'ignorer superbement, voire de le mépriser ouvertement, chez tous ceux qui gagnent leur vie avec régimes alimentaires, dont il faut bien le dire, aucun n’a réellement fonctionné durablement, à ce jour. Si c’était le cas, cela se saurait.
Sans parler de l'industrie agro-alimentaire qui repose entièrement sur les faiblesses de nos contemporains, et subventionne certainement certains gourous de la surcharge pondérale.
Le Fasting n'est pas un régime, c’est une nouvelle façon de se nourrir, c’est un changement de mode de vie, en fait, c'est une révolution.
Et faire la révolution en mangeant, à la barbe de tous ceux qui, depuis des décennies, nous sermonnent sans effet sur ce sujet, quel pied !
L'adresse de la page Facebook relative au jeûne intermittent, à laquelle je suis abonné
Comme le Fasting, cette nouvelle façon de se nourrir (pour notre époque, car c'était celle de nos lointains ancêtres chasseurs- cueilleurs) marche pour beaucoup de gens, et compte tenu du fait qu'elle est très facile à mettre en œuvre si on choisit comme période de jeûne les 8 heures de la nuit, je me demande vraiment comment il se fait qu'elle soit encore si peu connue. Et si souvent méprisée par le nutritionnistes. Serait elle un danger pour leur gagne-pain ? Ce serait pour le moins paradoxal, mais pas étonnant.
Je rappelle que nos ancêtres ne connaissaient pas les supermarchés et qu’ils jeûnaient parfois plusieurs jours avant de bâfrer lorsque la chasse ou la cueillette avait été bonne. En fait, ils étaient très éloignés des dogmes des nutritionnistes d’aujourd’hui, à savoir :
- manger à heures régulières,
- faire un déjeuner copieux.
- manger beaucoup le matin et très peu le soir (ce dogme est très ancien)
- compter ses calories, j'en oublie certainement.
Le fait, indéniable, que le Fasting marche pour beaucoup de gens, remet en cause la plupart des fondements de la nutrition moderne.
On comprends mieux pourquoi on continue de l'ignorer superbement, voire de le mépriser ouvertement, chez tous ceux qui gagnent leur vie avec régimes alimentaires, dont il faut bien le dire, aucun n’a réellement fonctionné durablement, à ce jour. Si c’était le cas, cela se saurait.
Sans parler de l'industrie agro-alimentaire qui repose entièrement sur les faiblesses de nos contemporains, et subventionne certainement certains gourous de la surcharge pondérale.
Le Fasting n'est pas un régime, c’est une nouvelle façon de se nourrir, c’est un changement de mode de vie, en fait, c'est une révolution.
Et faire la révolution en mangeant, à la barbe de tous ceux qui, depuis des décennies, nous sermonnent sans effet sur ce sujet, quel pied !
L'adresse de la page Facebook relative au jeûne intermittent, à laquelle je suis abonné