Un article de la revue Alternatif Bien Etre
Longévité : et si le secret était dans vos muscles ?
Risque de cancer : moins 40%.
Risque de diabète : moins 70%.
Risque cardiovasculaire : moins 43% ! Les personnes qui ont obtenu de tels résultats ne se sont pas contentées d’avoir une bonne alimentation.
Leur longévité a une autre explication qui nous concerne tous…
CES PAYS OÙ L’ON VIT PLUS DE CENT ANS
Les «zones bleues» continuent d’exercer une véritable fascination. C’est comme cela que l’on appelle ces endroits du globe qui concentrent le plus de centenaires. Depuis des années, les scientifiques,comme les particuliers, aimeraient comprendre les secrets de cette longévité.
La dernière étude sur le sujet a défrayé la chronique au mois d’avril. Elle s’intéressait à la zone bleue des montagnes de Sardaigne. Un travail de collaboration entre chercheurs italiens, espagnols et belges a ainsi listé toutes les causes possibles et imaginables pouvant expliquer
cette longévité exceptionnelle : alimentation bien sûr, mais aussi activité physique et lien social.
Pourtant, quand on se penche sur l’alimentation de ces montagnards, ce qu’on y découvre est plutôt surprenant : une consommation quotidienne de céréales complètes, légumineuses (lentilles, pois chiches), produits laitiers (majoritairement à base de lait de brebis), des pommes de terre, de la soupe de légumes (le fameux minestrone), des noix, du porc et du poisson occasionnellement, des œufs, quelques fruits (seulement 1 à 2 par jour environ) ; le tout accompagné d’un à deux verres de vin par jour, d’huile d’olive et d’un peu de miel. Bref, rien
de nouveau sous le soleil ! Il s’agit de la description d’un régime méditerranéen classique, qui est certes globalement excellent mais pas associé à une longévité si élevée à d’autres endroits du globe…
En réalité, cette étude révèle surtout une différence phénoménale entre ces Sardes des montagnes et ceux qui vivent en ville ou à la campagne, sans que personne n’ose en parler…
LONGÉVITÉ : UNE BONNE ALIMENTATION NE SUFFIT PAS
À la cinquième page de leur compte-rendu scientifique, l’équipe de chercheurs publie pourtant des résultats qui sautent aux yeux. Ils ont examiné la composition corporelle des Sardes des montagnes et l’ont comparée à celle des Sardes des villes ou des campagnes : les hommes sardes des montagnes sont ainsi 95 % à avoir une masse musculaire élevée ou très élevée contre seulement 69% à la campagne. Chez les femmes, la différence est encore plus importante avec 61 % de femmes très musclées à la montagne contre 32% à la campagne.
Ces différences de caractéristiques physiques n’ont pourtant rien à voir avec l’alimentation, elles sont uniquement le fruit du type et du degré d’activité physique 1 . Mais quel rapport avec la longévité, me direz-vous ?
C’est simple : on sait depuis environ 10 ans, grâce à des dizaines d’études scientifiques qui ont suivi des centaines de milliers de personnes, que les individus qui pratiquent le plus certains sports, ceux qui développent la masse musculaire, ont des risques de mourir prématurément fortement diminués. En particulier la diminution du risque atteint 43 % pour les maladies cardiovasculaires 2 , 40% pour le cancer 3 , 70% pour le diabète 4 .
De tels bénéfices pour la santé sont tout simplement inatteignables par un simple changement d’alimentation. Et c’est peut-être pour ça qu’on en entend peu parler dans les journaux : il est plus facile de faire la leçon sur la meilleure façon de manger que de donner des conseils sur l’activité physique quand on est soi-même sédentaire, bedonnant ou scotché derrière son écran !
LA POTION MAGIQUE QUI CIRCULE DANS VOS MUSCLES
Supposons que vous n’avez pas pris de petit déjeuner ce matin. Vous allez ensuite courir pendant 2 heures. Comme vos muscles ont besoin d’un peu de sucre (glucose) pour fonctionner, ils ne vont pas attendre que vous mangiez pour s’activer : ils vont puiser dans vos réserves de sucre (glycogène des muscles et du foie) puis compléter l’énergie manquante par l’utilisation des graisses corporelles.
Ensuite, au repas suivant, l’apport en glucides permettra de reformer les réserves de sucre, afind’êtreà nouveau disponibles en cas de besoin. Ce processus est identique pour toutes les situations dans lesquelles notre organisme a besoin d’énergie ; tout simplement car nous ne passons pas nos journées avec des aliments dans la bouche.
Mais que se passe-t-il en cas d’attaque par un virus ou une bactérie ? Où notre système immunitaire trouve-t-il son énergie ? Certainement pas dans nos réserves de sucres ! En effet, les globules blancs sont des protéines. Por se multiplier et attaquer, nos cellules immunitaires ont un besoin important en protéines et le meilleur endroit pour s’en procurer est le tissu musculaire : les muscles représentent 75% de toutes les protéines du corps humain 5,6 !
En fait, une perte de masse musculaire de seulement 10% affaiblit fortement le système immunitaire qui devient moins réactif et moins résistant lorsqu’il est confronté à un nouvel ennemi. Autre conséquence : la perte trop prononcée de masse musculaire pousse l’organisme dans un état d’inflammation chronique, incapable de disposer de toute l’énergie nécessaire pour faire face aux agressions quotidiennes d’une vie normale. Voilà pourquoi la pratique du jeûne thérapeutique est déconseillée chez les personnes trop minces ! Celui-ci peut alors rapidement se retourner contre celui qui le pratique…3
En cas de cancer, la chanson est la même : les cellules cancéreuses étant reconnues comme anormales par le système immunitaire, celui-ci met tout en œuvre pour les détruire. S’il est suffisamment puissant, il y parvient ! Et voilà pourquoi les hommes les plus musclés sont les moins susceptibles d’être touchés par cette maladie puis d’en mourir. Et en cas de cancer bien installé, la demande en molécules immunitaires peut être si forte qu’une perte de masse musculaire de l’ordre de 1% par jour peut survenir 7,8 ! Pour bien comprendre ce que signifie ce chiffre, il suffit de savoir qu’à partir d’une perte de 30% de la masse musculaire, le risque de mourir est proche de 100%… Ainsi, davantage de muscle en cas de cancer laisse plus de chances aux traitements de tuer les cellules cancéreuses… Avant que le cancer ne nous tue !
COMMENT LE CULTURISME A RUINÉ LA VIE DE MILLIONS DE FRANÇAIS
On l’aura compris, faire du sport est bon pour la santé mais avoir du muscle l’est tout autant, si ce n’est plus… En effet, dans les recherches visant à déterminer les liens entre sport et cancer, les chercheurs se sont aperçus que faire du sport (n’importe lequel) diminuait bien le risque de cancer et augmentait les chances d’en guérir, mais ils ont aussi constaté que parmi tous les sportifs, ceux qui sont les plus musclés bénéficient aussi des risques les plus faibles, et ce indépendamment de leurs capacités cardiovasculaires. Autrement dit, un homme bien musclé mais peu performant à la course à pied serait significativement avantagé en terme de santé par rapport à un marathonien dont les capacités cardiovasculaires sont élevées mais la masse musculaire faible.
Faudrait-il conclure de tout cela que nous devrions tous nous mettre à pratiquer la gonflette ? Devons-nous devenir musclés comme les culturistes qui s’affichent en salle de sport avec un cou de taureau et des bras de la taille d’une cuisse ? La plupart d’entre nous ne souhaitent pourtant pas devenir si musclés !
Et ça tombe bien !
Personne n’ose le dire mais la réalité est en fait que 99% des sportifs de haut niveau qui apparaissent très musclés à la télé (sprinteurs, culturistes, etc.) ont eu recours à des produits dopants, et en particulier des produits dérivés de la testostérone. À fortes doses, cette hormone fait pousser les muscles en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire tout en affaiblissant les artères à la même vitesse. Dans une étude américaine de 1996, des volontaires avaient reçu des injections de testostérone à des doses 10 fois supérieures à celles produites naturellement (des doses communément utilisées dans les milieux sportifs). Résultat : au bout de 10 semaines les participants avaient gagné plus de 3 kilos de masse musculaire, sans faire la moindre activité physique.
Dans le groupe qui faisait simplement de la musculation sans utilisation d’hormones, le gain était beaucoup plus faible : environ 1 kilo, après beaucoup d’efforts et de transpiration. Concrètement, nous devrions avoir beaucoup plus peur de ne pas être assez musclés que d’être trop musclés ! En particulier après 35 ans, les gains de masse musculaire et de force physique se ralentissent considérablement, même avec un entraînement intensif. La peur d’être trop musclé touche aussi particulièrement les femmes, qui ont pourtant des taux de testostérone dix fois plus faibles que les hommes et pour qui les gains de force et de muscles sont en réalité encore beaucoup plus lents !
LES OS LES PLUS SOLIDES DE TOUTE L’HISTOIRE DE L’HUMANITÉ
Comme les maladies cardiaques, l’ostéoporose, cette maladie dans laquelle les os se fragilisent avant de se briser, fait aujourd’hui partie des «nouvelles maladies de civilisation», de plus en plus fréquente à mesure que la population vieillit. Elle est donc le sujet de beaucoup d’attention, en particulier à l’université du Texas où un groupe de chercheurs travaille depuis de nombreuses années à la découverte du meilleur moyen non médicamenteux de renforcer les os.
Une des interrogations des chercheurs depuis les années 80 est de savoir jusqu’à quel point les os, comme ceux de la colonne vertébrale par exemple, peuvent être solides. À quoi peuvent-ils résister sans crainte de se briser ? Pour le savoir, le moyen le plus simple (et le moins dangereux) consistait tout simplement à prélever un morceau de colonne vertébrale sur la dépouille d’hommes jeunes et en bonne santé et à lui appliquer une force de compression à l’aide d’une machine, jusqu’à la rupture. Cette mesure, répétée plus de 15 000 fois, a permis de déterminer que la colonne vertébrale d’un être humain en bonne santé pris au hasard pouvait supporter des charges colossales avant de se briser, jusqu’à 150 kilos.
Mais comment expliquer que l’homme ait autant besoin de faire du sport ? Et en particulier des activités fatigantes qui donnent de la force aux muscles ?
Faire un peu de natation ou de jardinage n’est-il pas suffisant ?
L’HOMME N’EST PAS UNE PLANTE VERTE !
On le sait aujourd’hui, connaître l’alimentation la plus propice à la santé reste relativement aisé. Il suffit d’adopter une alimentation proche de celle qui fut la nôtre pendant des millions d’années avant l’ère industrielle. En particulier, nous devons fuir tous les aliments transformés pour nous rapprocher d’aliments entiers et naturels, comme c’est le cas dans toutes les « zones bleues» de la planète où vivent de si nombreux centenaires. C’est ce pour quoi nous sommes génétiquement adaptés.
Le même raisonnement peut s’appliquer à notre enveloppe charnelle : jamais elle ne fut amenée à rester assise toute la journée devant un écran d’ordinateur. Au Paléolithique, il est clair que nous devions probablement passer beaucoup de temps à marcher, courir, grimper, attraper ; mais même à une échelle de temps plus réduite, nous étions particulièrement actifs.
Il y a quelques centaines d’années seulement, les hommes ne connaissaient pas la tronçonneuse, ni les moissonneuses batteuses, ni même les tondeuses : la hache, la scie ou la faux étaient les seuls outils. Couper un champ était environ 10 fois plus long et 10 fois plus difficile !Abattre un chêne (pour en faire du bois de chauffage) était un travail de titan et faisait de nos ancêtres de véritables athlètes !
NOS ANCÊTRES AVAIENT TOUS DES OS D’ATHLÈTE DE HAUT NIVEAU
En avril 2014, des chercheurs de l’université de Cambridge (Royaume-Uni) ont présenté des travaux intéressants sur ces questions lors d’un congrès canadien d’anthropologie. Leur travail avait consisté à analyser la densité osseuse de différents ossements âgés de 10000 ans jusqu’à nos jours. Les chercheurs constatèrent ainsi qu’à âge égal (autour de 40 ans), les os de Mais dès lors, comment expliquer les prouesses physiques d’athlètes olympiques, capables de porter plusieurs centaines de kilos sur le dos, notamment lors du «squat» (un exercice qui consiste à s’asseoir avec une barre sur les épaules avant de se relever) ? S’agit-il simplement d’une supériorité génétique rare?
Continuant leurs investigations, les chercheurs texans ont décidé d’examiner sous toutes les coutures un de ces champions : Rick Jolly, ancien détenteur du record du monde de squat, avec un poids soulevé de 469 kilos ! Et ce qu’ils découvrirent à l’IRM fut une surprise de taille : Rick Jolly possédait les os les plus solides de toute l’histoire de l’humanité, environ 50 % plus denses que ceux d’un être humain normal. Grâce à ces os extrêmement denses, Rick Jolly est ainsi capable de porter sur son dos et de relever une charge égale à 4,5 fois son propre poids sans se briser la colonne vertébrale 11 . Mais ce qui apparaissait jusque-là comme un phénomène rare, caractéristique d’un champion, s’est révélé être en réalité plutôt banal…
L’OSTÉOPOROSE N’AURAIT RIEN À VOIR AVEC LE VIEILLISSEMENT
Les découvertes faites sur Rick Jolly donneront ensuite naissance à différentes études expérimentales : des jeunes hommes adultes, des femmes ménopausées de 70 ans ou encore des hommes d’âge moyen seront assignés à suivre un programme précis d’exercices physiques. Dans tous les cas, le résultat sera le même : les exercices physiques qui développent la force musculaire ont un effet direct sur la solidité des os. Plus précisément : plus on est fort, plus nos os sont solides 12,13,14 . Voilà pourquoi les hommes forts ne connaissent jamais l’ostéoporose !
Aujourd’hui, l’ostéoporose n’est plus considérée par les spécialistes comme une maladie directement liée au vieillissement mais plutôt comme une maladie provoquée par une carence prolongée en exercice physique sollicitant les muscles, carence qui entraîne une atrophie et une faiblesse des cellules de l’os. Bien sûr, la maladie se déclare généralement chez les personnes âgées, lorsque les os ont été affaiblis après de nombreuses années ou lorsque l’activité physique n’est plus suffisante depuis longtemps.
QUELS SPORTS FAUT-IL ABSOLUMENT PRATIQUER ?
Quel que soit notre âge, il est impératif de chercher (au minimum) à préserver nos capacités musculaires (force).
Les plus fluets d’entre nous devraient en revanche chercher à améliorer leurs capacités physiques. Il ne s’agit pas ici de devenir un champion d’haltérophilie mais simplement d’acquérir une force musculaire qui permettra de mieux prévenir les maladies et de mieux les combattre.
nos ancêtres il y a 10 000 ans étaient aussi épais et résistants que ceux des sportifs de haut niveau actuels ! En revanche, les os des hommes sont devenus de plus en plus fragiles au cours des 4 derniers milliers d’années, ce qui s’explique par des activités physiques toujours plus réduites et toujours moins intenses.
En adoptant un mode de vie plus sportif, il devient donc possible de prévenir et de guérir l’ostéoporose, mais aussi de décupler ses chances face à un cancer, d’éviter la plupart des maux du quotidien (rhumes, grippe) ou de mieux y faire face.
Voici quelques signes qui indiquent la nécessité de travailler sa force musculaire :
• Porter des packs de bouteilles d’eau à la main dans un supermarché est un exercice difficile.
• Impossibilité de porter seul des cartons de déménagement.
• Fatigue après avoir emprunté les escaliers d’un immeuble de 8 étages sans effectuer de pause.
Pour renforcer ses muscles ou pour les entretenir, les seuls sports réellement efficaces sont ceux dans lesquels les muscles sont soumis à une contrainte mécanique, induite par une charge (un poids ou le corps lui-même). Par exemple, le fait de faire une flexion de jambes puis de se relever (squat) est un exercice qui sollicite les muscles et dont la contrainte mécanique est le poids du corps humain lui-même. Faire des pompes est également un mouvement où le corps est utilisé comme contrainte mécanique.
En revanche, faire de la natation, du vélo ou de la course à pied est très peu efficace pour renforcer les muscles car la contrainte mécanique est trop faible.
Il faut d’ailleurs souligner que tous les cyclistes ou nageurs de bon niveau pratiquent de la musculation avec poids additionnels de manière intensive. L’idéal est donc de pratiquer des exercices sur des machines dans une salle de sport, ce qui représente le meilleur moyen de
renforcer ses muscles avec une résistance progressive (possibilité de choisir le poids) tout en évitant les blessures, grâce aux conseils de professionnels du sport.
Dans le cadre d’un entretien physique, une séance par semaine est suffisante, qu’on peut compléter à d’autres moments par nos activités préférées (vélo, tennis, etc.). En revanche, si une progression est nécessaire, il faudra passer par des entraînements plus fréquents : deux à trois fois par semaine, pendant 45 minutes à une heure. Il est également recommandé de suivre l’entraînement de manière régulière pendant au moins 3 mois pour en percevoir les bénéfices sur le long terme,en augmentant progressivement les poids utilisés au fil du temps.
Cette question de l’importance des muscles pour la santé nous rappelle aussi l’importance de la prévention en matière de santé. Car dans le cas présent, le seul moyen pour les muscles d’être véritablement efficaces pour lutter contre une maladie est d’être présents avant que la maladie ne se déclare. Cela implique donc une démarche active de santé et de prévention pendant des années auparavant !
Soit l’inverse absolu d’une thérapie qui viserait à soigner le symptôme comme le fait actuellement la médecine moderne ; mais aussi comme le font beaucoup de méthodes de «santé naturelle» ou holistique. La bonne nouvelle c’est que plusieurs études ont démontré qu’une progression musculaire est possible à tout âge, même à 80 ans !
CE QUI PEUT CHANGER EN DEVENANT PLUS FORT
Voici quelques bénéfices scientifiquement prouvés d’une activité physique qui préserve ou améliore la force musculaire :
• Diminution de tous les symptômes du diabète.
• Perte de poids accélérée et maintenue dans le temps.
• Diminution des risques de cancers.
• Amélioration nette de l’efficacité des chimiothérapies anticancéreuses tout en diminuant leurs effets secondaires .
• Amélioration des symptômes de la maladie de Parkinson .
• Prévention et traitement de l’ostéoporose.
• Diminution des risques d’infection de tout type, lorsque les efforts ne sont pas trop intensifs .
• Traitement de l’hypertension artérielle.
• Amélioration de la santé cardiovasculaire et des capacités respiratoires.
En revanche, les personnes qui ont été victimes d’infarctus devraient privilégier les efforts physiques d’endurance pure.
Emilie Olag et Julien Venesson
Alternatif Bien Etre
N.D.L.R
Un seul article comme celui-ci nous apprend bien des choses, plus qu'intéressantes, vitales, pour ceux qui n'ont pas l'intention de subir leurs dernières années.
Alternatif Bien Etre est une revue précieuse à laquelle je vous recommande fortement de vous abonner (je n'y ai financièrement aucun
intérêt !) Ainsi qu'à la lettre d'information de Santé Nature Innovation, de Jean François, Dupuis, que j'ai souvent l’occasion de citer dans la rubrique santé de ce site.
J'y ai personnellement appris beaucoup de choses. entre autres que les graisses ne sont pas mauvaises pour la santé, que le cholestérol n'est qu'un indice parmi d'autres sur lequel il ne faut pas focaliser, que les statines ce n'est pas bon pour la santé, que la chimiothérapie peut tuer, et avec cet article qu'une bonne alimentation ne suffit pas, il faut aussi veiller à conserver voire à améliorer ses muscles, le plus longtemps possible, y compris après 70-80 ans ! Et bien, entendu qu'il n'y a rien de mieux qu'un médecine naturelle et une vie saine pour traverser les âge sans trop de dégâts.
Longévité : et si le secret était dans vos muscles ?
Risque de cancer : moins 40%.
Risque de diabète : moins 70%.
Risque cardiovasculaire : moins 43% ! Les personnes qui ont obtenu de tels résultats ne se sont pas contentées d’avoir une bonne alimentation.
Leur longévité a une autre explication qui nous concerne tous…
CES PAYS OÙ L’ON VIT PLUS DE CENT ANS
Les «zones bleues» continuent d’exercer une véritable fascination. C’est comme cela que l’on appelle ces endroits du globe qui concentrent le plus de centenaires. Depuis des années, les scientifiques,comme les particuliers, aimeraient comprendre les secrets de cette longévité.
La dernière étude sur le sujet a défrayé la chronique au mois d’avril. Elle s’intéressait à la zone bleue des montagnes de Sardaigne. Un travail de collaboration entre chercheurs italiens, espagnols et belges a ainsi listé toutes les causes possibles et imaginables pouvant expliquer
cette longévité exceptionnelle : alimentation bien sûr, mais aussi activité physique et lien social.
Pourtant, quand on se penche sur l’alimentation de ces montagnards, ce qu’on y découvre est plutôt surprenant : une consommation quotidienne de céréales complètes, légumineuses (lentilles, pois chiches), produits laitiers (majoritairement à base de lait de brebis), des pommes de terre, de la soupe de légumes (le fameux minestrone), des noix, du porc et du poisson occasionnellement, des œufs, quelques fruits (seulement 1 à 2 par jour environ) ; le tout accompagné d’un à deux verres de vin par jour, d’huile d’olive et d’un peu de miel. Bref, rien
de nouveau sous le soleil ! Il s’agit de la description d’un régime méditerranéen classique, qui est certes globalement excellent mais pas associé à une longévité si élevée à d’autres endroits du globe…
En réalité, cette étude révèle surtout une différence phénoménale entre ces Sardes des montagnes et ceux qui vivent en ville ou à la campagne, sans que personne n’ose en parler…
LONGÉVITÉ : UNE BONNE ALIMENTATION NE SUFFIT PAS
À la cinquième page de leur compte-rendu scientifique, l’équipe de chercheurs publie pourtant des résultats qui sautent aux yeux. Ils ont examiné la composition corporelle des Sardes des montagnes et l’ont comparée à celle des Sardes des villes ou des campagnes : les hommes sardes des montagnes sont ainsi 95 % à avoir une masse musculaire élevée ou très élevée contre seulement 69% à la campagne. Chez les femmes, la différence est encore plus importante avec 61 % de femmes très musclées à la montagne contre 32% à la campagne.
Ces différences de caractéristiques physiques n’ont pourtant rien à voir avec l’alimentation, elles sont uniquement le fruit du type et du degré d’activité physique 1 . Mais quel rapport avec la longévité, me direz-vous ?
C’est simple : on sait depuis environ 10 ans, grâce à des dizaines d’études scientifiques qui ont suivi des centaines de milliers de personnes, que les individus qui pratiquent le plus certains sports, ceux qui développent la masse musculaire, ont des risques de mourir prématurément fortement diminués. En particulier la diminution du risque atteint 43 % pour les maladies cardiovasculaires 2 , 40% pour le cancer 3 , 70% pour le diabète 4 .
De tels bénéfices pour la santé sont tout simplement inatteignables par un simple changement d’alimentation. Et c’est peut-être pour ça qu’on en entend peu parler dans les journaux : il est plus facile de faire la leçon sur la meilleure façon de manger que de donner des conseils sur l’activité physique quand on est soi-même sédentaire, bedonnant ou scotché derrière son écran !
LA POTION MAGIQUE QUI CIRCULE DANS VOS MUSCLES
Supposons que vous n’avez pas pris de petit déjeuner ce matin. Vous allez ensuite courir pendant 2 heures. Comme vos muscles ont besoin d’un peu de sucre (glucose) pour fonctionner, ils ne vont pas attendre que vous mangiez pour s’activer : ils vont puiser dans vos réserves de sucre (glycogène des muscles et du foie) puis compléter l’énergie manquante par l’utilisation des graisses corporelles.
Ensuite, au repas suivant, l’apport en glucides permettra de reformer les réserves de sucre, afind’êtreà nouveau disponibles en cas de besoin. Ce processus est identique pour toutes les situations dans lesquelles notre organisme a besoin d’énergie ; tout simplement car nous ne passons pas nos journées avec des aliments dans la bouche.
Mais que se passe-t-il en cas d’attaque par un virus ou une bactérie ? Où notre système immunitaire trouve-t-il son énergie ? Certainement pas dans nos réserves de sucres ! En effet, les globules blancs sont des protéines. Por se multiplier et attaquer, nos cellules immunitaires ont un besoin important en protéines et le meilleur endroit pour s’en procurer est le tissu musculaire : les muscles représentent 75% de toutes les protéines du corps humain 5,6 !
En fait, une perte de masse musculaire de seulement 10% affaiblit fortement le système immunitaire qui devient moins réactif et moins résistant lorsqu’il est confronté à un nouvel ennemi. Autre conséquence : la perte trop prononcée de masse musculaire pousse l’organisme dans un état d’inflammation chronique, incapable de disposer de toute l’énergie nécessaire pour faire face aux agressions quotidiennes d’une vie normale. Voilà pourquoi la pratique du jeûne thérapeutique est déconseillée chez les personnes trop minces ! Celui-ci peut alors rapidement se retourner contre celui qui le pratique…3
En cas de cancer, la chanson est la même : les cellules cancéreuses étant reconnues comme anormales par le système immunitaire, celui-ci met tout en œuvre pour les détruire. S’il est suffisamment puissant, il y parvient ! Et voilà pourquoi les hommes les plus musclés sont les moins susceptibles d’être touchés par cette maladie puis d’en mourir. Et en cas de cancer bien installé, la demande en molécules immunitaires peut être si forte qu’une perte de masse musculaire de l’ordre de 1% par jour peut survenir 7,8 ! Pour bien comprendre ce que signifie ce chiffre, il suffit de savoir qu’à partir d’une perte de 30% de la masse musculaire, le risque de mourir est proche de 100%… Ainsi, davantage de muscle en cas de cancer laisse plus de chances aux traitements de tuer les cellules cancéreuses… Avant que le cancer ne nous tue !
COMMENT LE CULTURISME A RUINÉ LA VIE DE MILLIONS DE FRANÇAIS
On l’aura compris, faire du sport est bon pour la santé mais avoir du muscle l’est tout autant, si ce n’est plus… En effet, dans les recherches visant à déterminer les liens entre sport et cancer, les chercheurs se sont aperçus que faire du sport (n’importe lequel) diminuait bien le risque de cancer et augmentait les chances d’en guérir, mais ils ont aussi constaté que parmi tous les sportifs, ceux qui sont les plus musclés bénéficient aussi des risques les plus faibles, et ce indépendamment de leurs capacités cardiovasculaires. Autrement dit, un homme bien musclé mais peu performant à la course à pied serait significativement avantagé en terme de santé par rapport à un marathonien dont les capacités cardiovasculaires sont élevées mais la masse musculaire faible.
Faudrait-il conclure de tout cela que nous devrions tous nous mettre à pratiquer la gonflette ? Devons-nous devenir musclés comme les culturistes qui s’affichent en salle de sport avec un cou de taureau et des bras de la taille d’une cuisse ? La plupart d’entre nous ne souhaitent pourtant pas devenir si musclés !
Et ça tombe bien !
Personne n’ose le dire mais la réalité est en fait que 99% des sportifs de haut niveau qui apparaissent très musclés à la télé (sprinteurs, culturistes, etc.) ont eu recours à des produits dopants, et en particulier des produits dérivés de la testostérone. À fortes doses, cette hormone fait pousser les muscles en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire tout en affaiblissant les artères à la même vitesse. Dans une étude américaine de 1996, des volontaires avaient reçu des injections de testostérone à des doses 10 fois supérieures à celles produites naturellement (des doses communément utilisées dans les milieux sportifs). Résultat : au bout de 10 semaines les participants avaient gagné plus de 3 kilos de masse musculaire, sans faire la moindre activité physique.
Dans le groupe qui faisait simplement de la musculation sans utilisation d’hormones, le gain était beaucoup plus faible : environ 1 kilo, après beaucoup d’efforts et de transpiration. Concrètement, nous devrions avoir beaucoup plus peur de ne pas être assez musclés que d’être trop musclés ! En particulier après 35 ans, les gains de masse musculaire et de force physique se ralentissent considérablement, même avec un entraînement intensif. La peur d’être trop musclé touche aussi particulièrement les femmes, qui ont pourtant des taux de testostérone dix fois plus faibles que les hommes et pour qui les gains de force et de muscles sont en réalité encore beaucoup plus lents !
LES OS LES PLUS SOLIDES DE TOUTE L’HISTOIRE DE L’HUMANITÉ
Comme les maladies cardiaques, l’ostéoporose, cette maladie dans laquelle les os se fragilisent avant de se briser, fait aujourd’hui partie des «nouvelles maladies de civilisation», de plus en plus fréquente à mesure que la population vieillit. Elle est donc le sujet de beaucoup d’attention, en particulier à l’université du Texas où un groupe de chercheurs travaille depuis de nombreuses années à la découverte du meilleur moyen non médicamenteux de renforcer les os.
Une des interrogations des chercheurs depuis les années 80 est de savoir jusqu’à quel point les os, comme ceux de la colonne vertébrale par exemple, peuvent être solides. À quoi peuvent-ils résister sans crainte de se briser ? Pour le savoir, le moyen le plus simple (et le moins dangereux) consistait tout simplement à prélever un morceau de colonne vertébrale sur la dépouille d’hommes jeunes et en bonne santé et à lui appliquer une force de compression à l’aide d’une machine, jusqu’à la rupture. Cette mesure, répétée plus de 15 000 fois, a permis de déterminer que la colonne vertébrale d’un être humain en bonne santé pris au hasard pouvait supporter des charges colossales avant de se briser, jusqu’à 150 kilos.
Mais comment expliquer que l’homme ait autant besoin de faire du sport ? Et en particulier des activités fatigantes qui donnent de la force aux muscles ?
Faire un peu de natation ou de jardinage n’est-il pas suffisant ?
L’HOMME N’EST PAS UNE PLANTE VERTE !
On le sait aujourd’hui, connaître l’alimentation la plus propice à la santé reste relativement aisé. Il suffit d’adopter une alimentation proche de celle qui fut la nôtre pendant des millions d’années avant l’ère industrielle. En particulier, nous devons fuir tous les aliments transformés pour nous rapprocher d’aliments entiers et naturels, comme c’est le cas dans toutes les « zones bleues» de la planète où vivent de si nombreux centenaires. C’est ce pour quoi nous sommes génétiquement adaptés.
Le même raisonnement peut s’appliquer à notre enveloppe charnelle : jamais elle ne fut amenée à rester assise toute la journée devant un écran d’ordinateur. Au Paléolithique, il est clair que nous devions probablement passer beaucoup de temps à marcher, courir, grimper, attraper ; mais même à une échelle de temps plus réduite, nous étions particulièrement actifs.
Il y a quelques centaines d’années seulement, les hommes ne connaissaient pas la tronçonneuse, ni les moissonneuses batteuses, ni même les tondeuses : la hache, la scie ou la faux étaient les seuls outils. Couper un champ était environ 10 fois plus long et 10 fois plus difficile !Abattre un chêne (pour en faire du bois de chauffage) était un travail de titan et faisait de nos ancêtres de véritables athlètes !
NOS ANCÊTRES AVAIENT TOUS DES OS D’ATHLÈTE DE HAUT NIVEAU
En avril 2014, des chercheurs de l’université de Cambridge (Royaume-Uni) ont présenté des travaux intéressants sur ces questions lors d’un congrès canadien d’anthropologie. Leur travail avait consisté à analyser la densité osseuse de différents ossements âgés de 10000 ans jusqu’à nos jours. Les chercheurs constatèrent ainsi qu’à âge égal (autour de 40 ans), les os de Mais dès lors, comment expliquer les prouesses physiques d’athlètes olympiques, capables de porter plusieurs centaines de kilos sur le dos, notamment lors du «squat» (un exercice qui consiste à s’asseoir avec une barre sur les épaules avant de se relever) ? S’agit-il simplement d’une supériorité génétique rare?
Continuant leurs investigations, les chercheurs texans ont décidé d’examiner sous toutes les coutures un de ces champions : Rick Jolly, ancien détenteur du record du monde de squat, avec un poids soulevé de 469 kilos ! Et ce qu’ils découvrirent à l’IRM fut une surprise de taille : Rick Jolly possédait les os les plus solides de toute l’histoire de l’humanité, environ 50 % plus denses que ceux d’un être humain normal. Grâce à ces os extrêmement denses, Rick Jolly est ainsi capable de porter sur son dos et de relever une charge égale à 4,5 fois son propre poids sans se briser la colonne vertébrale 11 . Mais ce qui apparaissait jusque-là comme un phénomène rare, caractéristique d’un champion, s’est révélé être en réalité plutôt banal…
L’OSTÉOPOROSE N’AURAIT RIEN À VOIR AVEC LE VIEILLISSEMENT
Les découvertes faites sur Rick Jolly donneront ensuite naissance à différentes études expérimentales : des jeunes hommes adultes, des femmes ménopausées de 70 ans ou encore des hommes d’âge moyen seront assignés à suivre un programme précis d’exercices physiques. Dans tous les cas, le résultat sera le même : les exercices physiques qui développent la force musculaire ont un effet direct sur la solidité des os. Plus précisément : plus on est fort, plus nos os sont solides 12,13,14 . Voilà pourquoi les hommes forts ne connaissent jamais l’ostéoporose !
Aujourd’hui, l’ostéoporose n’est plus considérée par les spécialistes comme une maladie directement liée au vieillissement mais plutôt comme une maladie provoquée par une carence prolongée en exercice physique sollicitant les muscles, carence qui entraîne une atrophie et une faiblesse des cellules de l’os. Bien sûr, la maladie se déclare généralement chez les personnes âgées, lorsque les os ont été affaiblis après de nombreuses années ou lorsque l’activité physique n’est plus suffisante depuis longtemps.
QUELS SPORTS FAUT-IL ABSOLUMENT PRATIQUER ?
Quel que soit notre âge, il est impératif de chercher (au minimum) à préserver nos capacités musculaires (force).
Les plus fluets d’entre nous devraient en revanche chercher à améliorer leurs capacités physiques. Il ne s’agit pas ici de devenir un champion d’haltérophilie mais simplement d’acquérir une force musculaire qui permettra de mieux prévenir les maladies et de mieux les combattre.
nos ancêtres il y a 10 000 ans étaient aussi épais et résistants que ceux des sportifs de haut niveau actuels ! En revanche, les os des hommes sont devenus de plus en plus fragiles au cours des 4 derniers milliers d’années, ce qui s’explique par des activités physiques toujours plus réduites et toujours moins intenses.
En adoptant un mode de vie plus sportif, il devient donc possible de prévenir et de guérir l’ostéoporose, mais aussi de décupler ses chances face à un cancer, d’éviter la plupart des maux du quotidien (rhumes, grippe) ou de mieux y faire face.
Voici quelques signes qui indiquent la nécessité de travailler sa force musculaire :
• Porter des packs de bouteilles d’eau à la main dans un supermarché est un exercice difficile.
• Impossibilité de porter seul des cartons de déménagement.
• Fatigue après avoir emprunté les escaliers d’un immeuble de 8 étages sans effectuer de pause.
Pour renforcer ses muscles ou pour les entretenir, les seuls sports réellement efficaces sont ceux dans lesquels les muscles sont soumis à une contrainte mécanique, induite par une charge (un poids ou le corps lui-même). Par exemple, le fait de faire une flexion de jambes puis de se relever (squat) est un exercice qui sollicite les muscles et dont la contrainte mécanique est le poids du corps humain lui-même. Faire des pompes est également un mouvement où le corps est utilisé comme contrainte mécanique.
En revanche, faire de la natation, du vélo ou de la course à pied est très peu efficace pour renforcer les muscles car la contrainte mécanique est trop faible.
Il faut d’ailleurs souligner que tous les cyclistes ou nageurs de bon niveau pratiquent de la musculation avec poids additionnels de manière intensive. L’idéal est donc de pratiquer des exercices sur des machines dans une salle de sport, ce qui représente le meilleur moyen de
renforcer ses muscles avec une résistance progressive (possibilité de choisir le poids) tout en évitant les blessures, grâce aux conseils de professionnels du sport.
Dans le cadre d’un entretien physique, une séance par semaine est suffisante, qu’on peut compléter à d’autres moments par nos activités préférées (vélo, tennis, etc.). En revanche, si une progression est nécessaire, il faudra passer par des entraînements plus fréquents : deux à trois fois par semaine, pendant 45 minutes à une heure. Il est également recommandé de suivre l’entraînement de manière régulière pendant au moins 3 mois pour en percevoir les bénéfices sur le long terme,en augmentant progressivement les poids utilisés au fil du temps.
Cette question de l’importance des muscles pour la santé nous rappelle aussi l’importance de la prévention en matière de santé. Car dans le cas présent, le seul moyen pour les muscles d’être véritablement efficaces pour lutter contre une maladie est d’être présents avant que la maladie ne se déclare. Cela implique donc une démarche active de santé et de prévention pendant des années auparavant !
Soit l’inverse absolu d’une thérapie qui viserait à soigner le symptôme comme le fait actuellement la médecine moderne ; mais aussi comme le font beaucoup de méthodes de «santé naturelle» ou holistique. La bonne nouvelle c’est que plusieurs études ont démontré qu’une progression musculaire est possible à tout âge, même à 80 ans !
CE QUI PEUT CHANGER EN DEVENANT PLUS FORT
Voici quelques bénéfices scientifiquement prouvés d’une activité physique qui préserve ou améliore la force musculaire :
• Diminution de tous les symptômes du diabète.
• Perte de poids accélérée et maintenue dans le temps.
• Diminution des risques de cancers.
• Amélioration nette de l’efficacité des chimiothérapies anticancéreuses tout en diminuant leurs effets secondaires .
• Amélioration des symptômes de la maladie de Parkinson .
• Prévention et traitement de l’ostéoporose.
• Diminution des risques d’infection de tout type, lorsque les efforts ne sont pas trop intensifs .
• Traitement de l’hypertension artérielle.
• Amélioration de la santé cardiovasculaire et des capacités respiratoires.
En revanche, les personnes qui ont été victimes d’infarctus devraient privilégier les efforts physiques d’endurance pure.
Emilie Olag et Julien Venesson
Alternatif Bien Etre
N.D.L.R
Un seul article comme celui-ci nous apprend bien des choses, plus qu'intéressantes, vitales, pour ceux qui n'ont pas l'intention de subir leurs dernières années.
Alternatif Bien Etre est une revue précieuse à laquelle je vous recommande fortement de vous abonner (je n'y ai financièrement aucun
intérêt !) Ainsi qu'à la lettre d'information de Santé Nature Innovation, de Jean François, Dupuis, que j'ai souvent l’occasion de citer dans la rubrique santé de ce site.
J'y ai personnellement appris beaucoup de choses. entre autres que les graisses ne sont pas mauvaises pour la santé, que le cholestérol n'est qu'un indice parmi d'autres sur lequel il ne faut pas focaliser, que les statines ce n'est pas bon pour la santé, que la chimiothérapie peut tuer, et avec cet article qu'une bonne alimentation ne suffit pas, il faut aussi veiller à conserver voire à améliorer ses muscles, le plus longtemps possible, y compris après 70-80 ans ! Et bien, entendu qu'il n'y a rien de mieux qu'un médecine naturelle et une vie saine pour traverser les âge sans trop de dégâts.
Cette photo, prise l'an dernier à Koh Phangan (Thaïlande) pour vous montrer que les conseils de santé qu'il m'arrive parfois de donner émanent de quelqu'un qui est le premier à les appliquer. Tous les jours. J'ai 70 ans l'année prochaine.