Le régime que j'applique depuis plus d'un an, jeûne intermittent ou fasting en anglais, va totalement à l'encontre de cette théorie du petit déjeuner indispensable pour une bonne santé. De même que la théorie selon laquelle il faut faire trois repas par jour.
Nos ancêtres cueilleurs-chasseurs ne faisaient pas trop repas par jour. Ils bâfraient quand ils le pouvaient, et le reste du temps ils jeûnaient. Avec ce régime, lorsqu'ils chassaient, c'est à dire tous les jours vu qu'il n'y avait pas de super marchés, ils épuisaient leurs proies, bien plus fortes qu'eux, à la course. Les marathoniens d'aujourd'hui sont des petits joueurs, comparés à nos lointains ancêtres, qui pouvaient courir pendant plusieurs jours pour rapporter de la nourriture à la grotte. L'estomac vide !
Je fais mon premier repas de la journée vers 14-15H, soit un jeûne de 18-19 heures depuis mon repas du soir précédent. Durant cette période de jeune je bois seulement de l'eau et du café et la plupart du temps, je fais du sport. Je fais un autre repas, le soir vers 20 H.
Lorsque je suis en période d'alimentation, j'ai tendance à bâfrer, comme mes ancêtres, mais j'évite de manger des saletés. Mais je ne me prive de rien de ce qui est bon. Tous les jours je mange, en plus de mes deux repas par jour. Un kiwi, un avocat et beaucoup de bananes. Je fais entre 5 et 10 km de marche rapide, agrémentées de quelques brèves courses quand ça monte et quand ça descend) tous les jours.
Pour moi, toutes les occasions sont bonnes pour "bouger mon cul !" : je ne prends jamais l'ascenseur, je monte toujours les escaliers au pas de gymnastique, je n'ai aucun problème pour garer ma voiture à plusieurs kilomètres lorsque je vais en ville, tous les matins je fais 30-45 mn de gymnastique et de musculation.
J'ai 72 ans et je me porte comme un charme. Je ne vais jamais chez le médecin et je ne prends aucun médicament.
Je pesais 94 kg pour 1,80 il y a 20 ans. Je pèse désormais 73-75 kg, soit mon poids à 25 ans.
Une dernière observation, à l'attention de mes "collègues" retraités. Beaucoup de retraités pensent trop à la bouffe. C'est leur obsession : qu'est-ce-que je vais manger ?
Selon l'adage bien connu : il faut manger pour vivre, et non vivre pour manger. Surtout, passé un certain âge !
Personnellement, je n'attache aucune importance particulière à "la bouffe". Je peux manger la même chose tous les jours. Comme c'est moi qui prépare mes repas, on est très loin de la gastronomie. Mon repas de midi c'est, tous les jours, deux œufs au plat avec du jambon type jambon de Bayonne (il est excellent et pas cher en Espagne) et un peu de fromage comme dessert. Du pain, mais grillé, et pas de beurre, de la bonne huile d'olives ou de colza, sur mon pain. J'ai pris cette habitude en Crète où j'ai habité récemment pendant deux ans. Comme cela me réussit plutôt je ne vois pas pourquoi je m'en passerais.
Très souvent, mon repas du soir se résume à une purée (Mousseline) ou des pâtes et une boite de sardines. Cela ne m'empêche pas d'aller souvent au restaurant le soir (ce n'est pas cher en Espagne) Mais, d'une part je ne prends qu'un plat de résistance et jamais de dessert, d'autre part je vais au restaurant pour manger des choses que je ne ferais jamais à la maison. Et elles sont nombreuses !
N.B
Notre mode de vie n'ayant rien à voir avec celui de nos ancêtres champions de course à pied, il convient d'y aller progressivement en ce qui concerne la pratique du sport à jeun. Ne vous inquiétez-pas : au début, votre organisme rechigne mais il finit toujours, sauf contre-indication médicale, par s'adapter et avec l'habitude vous oublierez totalement que vous êtes à jeun.
Le lien vers l'article de Libération (check-news)
Nos ancêtres cueilleurs-chasseurs ne faisaient pas trop repas par jour. Ils bâfraient quand ils le pouvaient, et le reste du temps ils jeûnaient. Avec ce régime, lorsqu'ils chassaient, c'est à dire tous les jours vu qu'il n'y avait pas de super marchés, ils épuisaient leurs proies, bien plus fortes qu'eux, à la course. Les marathoniens d'aujourd'hui sont des petits joueurs, comparés à nos lointains ancêtres, qui pouvaient courir pendant plusieurs jours pour rapporter de la nourriture à la grotte. L'estomac vide !
Je fais mon premier repas de la journée vers 14-15H, soit un jeûne de 18-19 heures depuis mon repas du soir précédent. Durant cette période de jeune je bois seulement de l'eau et du café et la plupart du temps, je fais du sport. Je fais un autre repas, le soir vers 20 H.
Lorsque je suis en période d'alimentation, j'ai tendance à bâfrer, comme mes ancêtres, mais j'évite de manger des saletés. Mais je ne me prive de rien de ce qui est bon. Tous les jours je mange, en plus de mes deux repas par jour. Un kiwi, un avocat et beaucoup de bananes. Je fais entre 5 et 10 km de marche rapide, agrémentées de quelques brèves courses quand ça monte et quand ça descend) tous les jours.
Pour moi, toutes les occasions sont bonnes pour "bouger mon cul !" : je ne prends jamais l'ascenseur, je monte toujours les escaliers au pas de gymnastique, je n'ai aucun problème pour garer ma voiture à plusieurs kilomètres lorsque je vais en ville, tous les matins je fais 30-45 mn de gymnastique et de musculation.
J'ai 72 ans et je me porte comme un charme. Je ne vais jamais chez le médecin et je ne prends aucun médicament.
Je pesais 94 kg pour 1,80 il y a 20 ans. Je pèse désormais 73-75 kg, soit mon poids à 25 ans.
Une dernière observation, à l'attention de mes "collègues" retraités. Beaucoup de retraités pensent trop à la bouffe. C'est leur obsession : qu'est-ce-que je vais manger ?
Selon l'adage bien connu : il faut manger pour vivre, et non vivre pour manger. Surtout, passé un certain âge !
Personnellement, je n'attache aucune importance particulière à "la bouffe". Je peux manger la même chose tous les jours. Comme c'est moi qui prépare mes repas, on est très loin de la gastronomie. Mon repas de midi c'est, tous les jours, deux œufs au plat avec du jambon type jambon de Bayonne (il est excellent et pas cher en Espagne) et un peu de fromage comme dessert. Du pain, mais grillé, et pas de beurre, de la bonne huile d'olives ou de colza, sur mon pain. J'ai pris cette habitude en Crète où j'ai habité récemment pendant deux ans. Comme cela me réussit plutôt je ne vois pas pourquoi je m'en passerais.
Très souvent, mon repas du soir se résume à une purée (Mousseline) ou des pâtes et une boite de sardines. Cela ne m'empêche pas d'aller souvent au restaurant le soir (ce n'est pas cher en Espagne) Mais, d'une part je ne prends qu'un plat de résistance et jamais de dessert, d'autre part je vais au restaurant pour manger des choses que je ne ferais jamais à la maison. Et elles sont nombreuses !
N.B
Notre mode de vie n'ayant rien à voir avec celui de nos ancêtres champions de course à pied, il convient d'y aller progressivement en ce qui concerne la pratique du sport à jeun. Ne vous inquiétez-pas : au début, votre organisme rechigne mais il finit toujours, sauf contre-indication médicale, par s'adapter et avec l'habitude vous oublierez totalement que vous êtes à jeun.
Le lien vers l'article de Libération (check-news)