J'en ai parlé plusieurs fois sur ce site.
L'espérance de vie classique est de 85,4 pour les femmes, 79,5 pour les hommes et l'espérance de vie en bonne santé, en revanche, est de 64,9 pour les femmes, 62,6 pour les hommes, chiffres 2017.
L'article d'Europe 1 souligne que la différence est énorme (presque 20 ans)
C'est bien pour cela qu'on en parle jamais !
Mais l'article nuance tout de suite en affirmant que l’espérance de vie en bonne santé prend en compte des "petits bobos" qui n'empêchent nullement de vivre "normalement".
Et de citer :
Désolé, mais la définition de l'espérance de vie en bonne santé se définit ainsi :
"Elle se caractérise par l'âge moyen où une personne peut vivre sans incapacités, ni limitations d'activités dans son quotidien."
Les "petits bobos", selon Europe 1, sont des exemples type de ces incapacités ou limitations d'activité dans son quotidien.
Autrement dit, "l'âge pivot" de 64 ans correspond effectivement à l'âge auquel la moitié des Français vont commencer à vivre en "mauvaise santé" jusqu'à leur mort. La durée de vie s'allonge (et encore, elle commence à stagner) mais la qualité de la vie régresse.
On sait bien qu'Europe 1 n'est pas infestée de gauchistes. On comprend bien le but de cet article.
Mais ce n'est pas une raison pour tordre les statistiques dans un sens qui fera plaisir au gouvernement.
Comme je l'ai déjà écrit, à partir de 63-64 ans, la plupart des Français ne vivent plus, littéralement ils survivent ! Ce qui fait la fortune des professions médicales et para-médicales et les déficits de la sécurité sociale.
Les raisons sont multiples et caractéristiques de notre société, dite moderne :
La liste s'allonge tous les jours.
La retraite n'est donc pas un cadeau fait aux retraités mais la possibilité pour la moitié d'entre eux de se soigner, incapables qu'ils sont de continuer à travailler. Pour beaucoup d'employeurs, ils le sont d'ailleurs bien avant.
Même le patron du Medef vient de reconnaître qu'il y a quelque hypocrisie (je dirais cynisme) à parler d'un âge pivot à 64 ans alors que tout le monde sait qu'il est très fréquent de nos jours de se retrouver au chômage à partir de la cinquantaine (soit 15 ans plus tôt que l'âge pivot) et d'être dans l'incapacité de retrouver un travail jusqu'à l'âge de la retraite.
Dans ces conditions, comme aux États-Unis où il y a peu de chômage...mais énormément d'emplois intermittents peu payés, il leur est forment conseillé de trouver un ou plusieurs "petits boulots". Juste pour ne pas crever trop tôt et entacher la réputation des statistiques sur l'espérance de vie, dont nos gouvernements successifs sont si fiers.
M. Geoffroy Roux de Bézieux (ça ne s'invente pas) suggère qu'il serait peut être temps, pour l'Etat bien sûr, de prendre en compte ce problème. Sur ce point-là, qui sera son seul point commun avec des millions de Français, M. de Bézieux risque d'être fort dépité.
En conclusion, la forte pensée de J.F Kennedy (qui a dû la piquer à Confucius) :
"Il faut rajouter de la vie aux années, plutôt que des années à la vie"
est, et sera, de plus en plus difficile à mettre en œuvre.
Le lien vers l'article d'Europe 1
L'espérance de vie classique est de 85,4 pour les femmes, 79,5 pour les hommes et l'espérance de vie en bonne santé, en revanche, est de 64,9 pour les femmes, 62,6 pour les hommes, chiffres 2017.
L'article d'Europe 1 souligne que la différence est énorme (presque 20 ans)
C'est bien pour cela qu'on en parle jamais !
Mais l'article nuance tout de suite en affirmant que l’espérance de vie en bonne santé prend en compte des "petits bobos" qui n'empêchent nullement de vivre "normalement".
Et de citer :
- une tendinite persistante au coude qui empêche de jouer au tennis,
- de l'arthrose à la cheville qui interdit la randonnée ou
- des troubles musculo-squelettiques qui empêchent de travailler à temps plein.
Désolé, mais la définition de l'espérance de vie en bonne santé se définit ainsi :
"Elle se caractérise par l'âge moyen où une personne peut vivre sans incapacités, ni limitations d'activités dans son quotidien."
Les "petits bobos", selon Europe 1, sont des exemples type de ces incapacités ou limitations d'activité dans son quotidien.
Autrement dit, "l'âge pivot" de 64 ans correspond effectivement à l'âge auquel la moitié des Français vont commencer à vivre en "mauvaise santé" jusqu'à leur mort. La durée de vie s'allonge (et encore, elle commence à stagner) mais la qualité de la vie régresse.
On sait bien qu'Europe 1 n'est pas infestée de gauchistes. On comprend bien le but de cet article.
Mais ce n'est pas une raison pour tordre les statistiques dans un sens qui fera plaisir au gouvernement.
Comme je l'ai déjà écrit, à partir de 63-64 ans, la plupart des Français ne vivent plus, littéralement ils survivent ! Ce qui fait la fortune des professions médicales et para-médicales et les déficits de la sécurité sociale.
Les raisons sont multiples et caractéristiques de notre société, dite moderne :
- la pénibilité de certains emplois salariés
- le stress au travail qui use prématurément les travailleurs en col blanc
- la malbouffe dont personne n'ignore plus les méfaits aujourd’hui
- la pollution, les pesticides, les perturbateurs endocriniens, les micros plastiques etc.
La liste s'allonge tous les jours.
La retraite n'est donc pas un cadeau fait aux retraités mais la possibilité pour la moitié d'entre eux de se soigner, incapables qu'ils sont de continuer à travailler. Pour beaucoup d'employeurs, ils le sont d'ailleurs bien avant.
Même le patron du Medef vient de reconnaître qu'il y a quelque hypocrisie (je dirais cynisme) à parler d'un âge pivot à 64 ans alors que tout le monde sait qu'il est très fréquent de nos jours de se retrouver au chômage à partir de la cinquantaine (soit 15 ans plus tôt que l'âge pivot) et d'être dans l'incapacité de retrouver un travail jusqu'à l'âge de la retraite.
Dans ces conditions, comme aux États-Unis où il y a peu de chômage...mais énormément d'emplois intermittents peu payés, il leur est forment conseillé de trouver un ou plusieurs "petits boulots". Juste pour ne pas crever trop tôt et entacher la réputation des statistiques sur l'espérance de vie, dont nos gouvernements successifs sont si fiers.
M. Geoffroy Roux de Bézieux (ça ne s'invente pas) suggère qu'il serait peut être temps, pour l'Etat bien sûr, de prendre en compte ce problème. Sur ce point-là, qui sera son seul point commun avec des millions de Français, M. de Bézieux risque d'être fort dépité.
En conclusion, la forte pensée de J.F Kennedy (qui a dû la piquer à Confucius) :
"Il faut rajouter de la vie aux années, plutôt que des années à la vie"
est, et sera, de plus en plus difficile à mettre en œuvre.
Le lien vers l'article d'Europe 1
Votre santé, un trésor très convoité.