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«L'avenir n'est plus ce qu'il était» [Paul Valéry]



Comment les médias et les pollueurs travaillent la main dans la main

En voici un exemple avec deux articles, parus à un jour d'intervalle sur le site Franceinfo.fr.



Premier article, paru hier :

Consommation : les produits ultra-transformés augmentent les chances de cancer

Lire l'article ici

Deuxième article , paru aujourd'hui :
"Les aliments "ultra transformés" favoriseraient le cancer ? On vous explique pourquoi il est encore trop tôt pour le dire"
Lire l'article ici

Autant les arguments du premier article ne souffrent aucune contestation, autant les arguments du second, soi-disant avancés par l'industrie agro-alimentaire sont spécieux et plus que contestables.

Voici le commentaire que j'ai adressé à franceinfo

Vous adoptez la même défense que l'industrie agroalimentaire, l'industrie chimique et tous les grands pollueurs de la planète.

A savoir : pas de lien direct prouvé, donc circulez, y a rien à voir et continuez à bouffer de la merde.

Or, ce qui est certain c'est que si le lien avec le cancer n'est pas encore prouvé scientifiquement, le fait de consommer des aliments industriels provoque l'obésité, le diabète et les tas de troubles qui s'ensuivent. Bien sûr que l'obésité galopante, le développement du diabète,de l'autisme, du cancer, des maladies auto immunes, sont dues essentiellement aux méfaits de l'industrie agro alimentaire et de l'industrie chimique. Nul besoin d'être scientifique ou statisticien pour le vérifier nous mêmes, tous les jours et tout autour de nous.

Nul besoin de faire une enquête scientifique pour savoir qu'il est préférable de préparer préparer soi-même ses aliments plutôt que d'en laisser le soin à l'industrie agroalimentaire.

L'argument selon lequel la cuisine est toujours une préparation, que ce soit par l'industrie ou par les particuliers, est un argument tendancieux : les particuliers ne mettent pas de conservateurs, les particuliers n'utilisent pas des produits chimiques ou des nanoparticules quand ils font la cuisine. Quand les particuliers font la cuisine, c'est pour la manger rapidement, pas dans quelques semaines, voire quelques mois.

Voilà ce que vous auriez dû dire au lieu de dégager la responsabilité de l'industrie agroalimentaire.

Mais êtes-vous bien impartial sur le sujet ?

Vu l'inanité des arguments que vous apportez pour défendre l'industrie alimentaire, j'en doute fortement.

Le système est trè bien rodé. On l'a vu en son temps avec les cigarettiers : le but est de semer le trouble dans l'esprit du grand public. C'est réussi, puisque désormais lorsqu'ils découvrent les résultats, généralement alarmants, d'une étude scientifique, les gens ont tendance désormais à attendre l'étude qui va informer ou contredire la précédente.

Ce genre de manoeuvre des médias est typique ; comme cela, ils font le buzz deux fois et ils dégagent leur responsabilité éventuelle vis à vis des industries. De toutes façons leurs patrons, en général, sont tout à fait d'accord avec les pollueurs et appartiennent au même monde. Celui de l'argent roi, qui s'assoit sans vergogne sur l'écologie et le respect de la nature.

Au vu des saloperies innombrables dont se sont rendues coupables les industries agro-alimentaires et chimiques, pour ne citer que celles là, il devrait être évident pour tout le monde, et surtout pour les médias, que la nourriture préparée à la maison est bien plus saine que la nourriture industrielle. Qu'un monde avec les abeilles est préférable au monde sans abeilles (qui aura le plus grans mal à subsister, je le rappelle) que nous prépare l'industrie chimique.

Les dégâts sur la santé n'ont plus besoin d'être démontrés. Les dégâts sur l'environnement encore moins. L'europe est les pouvoirs publics dans tous les pays sont complices de ces industries mortifères ; il n'y a rien à espérer de leur côté.

C'est aux consommateurs, désormais dûment prévenus, d'agir en conséquence, et de boycotter les produits alimentaires préparés industriellement.

C'est aux agriculteurs de cesser de répandre des pesticides, qui nous rendent malades, et eux en premiers. Certains l'ont compris et ont entrepris de remettre en cause leur méthodes de travail. Cultiver sans pesticides, c'est possible, mais bien sûr il faut se remettre complètement en question et beaucoup d'agriculteurs refusent de le faire car il est plus facile de désherber à grand coup de pesticides, que d'arracher les mauvaises herbes de façon non chimique.

Pour les consommateurs, c'est quand même plus facile : sans passer au bio, si on n'en n'a pas les moyens, supprimer la nourriture industrielle, les sodas, les produits trop sucrés ou trop salés, le lait qui n'est bon que pour les vaches, les produits laitiers qui détruisent l'estomac et les intestins, etc. c'est à la portée de tout un chacun.

Ce qui est sûr c’est qu’aujourd’hui pour ne pas être prévenu de tous ces dangers qui menancent notre santé il faut habiter une grotte, dans le trou du cu du monde. La grande majorité de ceux qui prendront les bonnes décisions auront une chance de s'en sortir, eux et leurs enfants. Pour les autres, ils savent désormais ce qui les attend.




Jeudi 22 Février 2018

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