Antoine, main arrachée à Bordeaux
Une arme controversée, enfin vint TF1
Et enfin, à son tour, un jour après la télévision d'Etat, la télévision privée de l'oligarque Bouygues découvre brusquement les éborgnés et les estropiés. Avec prudence. Dès les titres, le présentateur de TF1 Gilles Bouleau annonce que l'on va traiter d'une "arme très controversée qui aurait fait plusieurs blessés", les lanceurs de balles de défense. "Aurait " : Bouleau n'en est pas certain. D'ailleurs, les cas arrivés aux oreilles de TF1 sont moins nombreux que, par exemple, les cas arrivés aux oreilles de Libération : 6 infirmités permanentes, 4 yeux perdus, 2 mains arrachées (pour mémoire, Libé compte ce matin au moins 14 yeux perdus). C'est un net progrès. Le 10 janvier encore, comme nous l'avions repéré, le spécialiste police maison, Georges Brenier, ne comptait "pas de blessé grave".
Mais passons. Les téléspectateurs retiendront surtout l'image d'un éborgné, un vrai, filmé de face, Patrick, qui a perdu l'oeil droit (et accessoirement son métier de chauffeur routier). "Je suis à cinq mètres. Je me dis, il ne peut pas me viser, je suis trop près". Viennent ensuite, dans la meilleure tradition, un pour et un contre l'emploi de LBD en maintien de l'ordre. Si "certains avocats", note TF1, dénoncent une banalisation de l'emploi du LBD (bien noter qu'ils sont rares), en revanche "les syndicats policiers" (bien noter qu'ils sont tous d'accord) préfèrent se féliciter du non-usage des armes à feu . Le dernier mot est laissé à un syndicaliste policier, qui fait l'éloge de ses collègues : "ils font preuve de sang froid, et même en situation de crise, n'utilisent pas d'armes létales".
Lire la suite sur le site d'Arretsurimages.net.net
N.D.L.R
Aux dernières nouvelles Castaner refuse toujours de renoncer à ces armes pour ses troupes.
Voir sur ce site les dommages très importants causés par ces armes dont on se demande encore pourquoi elles ne sont pas immédiatement interdites. C'est toute l'hypocrisie de ce gouvernement ; d'un côté on invite les Français à s'exprimer lors d'un grand débat "démocratique", de l'autre on décide de continuer à éborgner et mutiler des manifestants, qui pour la plupart ne méritaient en aucune façon un tel traitement.
Et enfin, à son tour, un jour après la télévision d'Etat, la télévision privée de l'oligarque Bouygues découvre brusquement les éborgnés et les estropiés. Avec prudence. Dès les titres, le présentateur de TF1 Gilles Bouleau annonce que l'on va traiter d'une "arme très controversée qui aurait fait plusieurs blessés", les lanceurs de balles de défense. "Aurait " : Bouleau n'en est pas certain. D'ailleurs, les cas arrivés aux oreilles de TF1 sont moins nombreux que, par exemple, les cas arrivés aux oreilles de Libération : 6 infirmités permanentes, 4 yeux perdus, 2 mains arrachées (pour mémoire, Libé compte ce matin au moins 14 yeux perdus). C'est un net progrès. Le 10 janvier encore, comme nous l'avions repéré, le spécialiste police maison, Georges Brenier, ne comptait "pas de blessé grave".
Mais passons. Les téléspectateurs retiendront surtout l'image d'un éborgné, un vrai, filmé de face, Patrick, qui a perdu l'oeil droit (et accessoirement son métier de chauffeur routier). "Je suis à cinq mètres. Je me dis, il ne peut pas me viser, je suis trop près". Viennent ensuite, dans la meilleure tradition, un pour et un contre l'emploi de LBD en maintien de l'ordre. Si "certains avocats", note TF1, dénoncent une banalisation de l'emploi du LBD (bien noter qu'ils sont rares), en revanche "les syndicats policiers" (bien noter qu'ils sont tous d'accord) préfèrent se féliciter du non-usage des armes à feu . Le dernier mot est laissé à un syndicaliste policier, qui fait l'éloge de ses collègues : "ils font preuve de sang froid, et même en situation de crise, n'utilisent pas d'armes létales".
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N.D.L.R
Aux dernières nouvelles Castaner refuse toujours de renoncer à ces armes pour ses troupes.
Voir sur ce site les dommages très importants causés par ces armes dont on se demande encore pourquoi elles ne sont pas immédiatement interdites. C'est toute l'hypocrisie de ce gouvernement ; d'un côté on invite les Français à s'exprimer lors d'un grand débat "démocratique", de l'autre on décide de continuer à éborgner et mutiler des manifestants, qui pour la plupart ne méritaient en aucune façon un tel traitement.
Cédric, éborgné à la Réunion