Résumé établi à partir d’un article de FranceSoir, résumé par Resoomer, version payante, mode optimisé, et mis en forme par Open Playground 3.5.
De nouveaux rebondissements et des enseignements surprenants émergent dans l'affaire des SMS échangés entre Ursula Von der Leyen et Albert Bourla.
Pour rappel, la présidente de la Commission européenne est soupçonnée d'avoir négocié en secret, sans mandat officiel, un «méga contrat» d'achat de vaccins anti-Covid-19 avec le PDG de Pfizer. Cette affaire a été portée à la lumière par le lobbyiste belge Frédéric Baldan et l'avocate française Me Diane Protat, qui ont déposé plusieurs plaintes en Belgique et au Luxembourg pour faire toute la lumière sur ces allégations. N.D.L.R : en France, on ne bouge pas. Blasés ?
Pour comprendre l'ampleur du SMSgate au sein de l'administration supranationale de Bruxelles, il est essentiel de noter le statut de «lobbyiste» de M. Baldan, enregistré au registre de transparence de l'Union européenne conformément à son activité. Cependant, il a été suspendu récemment dans des circonstances troublantes. Cela soulève des questions sur la conformité de l'industriel pharmaceutique Pfizer en tant que lobbyiste, car il est accrédité auprès du Parlement européen sans remplir apparemment les critères requis.
Quelques jours avant sa suspension en tant que lobbyiste à Bruxelles, Frédéric Baldan a été invité par la parlementaire européenne Michèle Rivasi à une conférence visant à informer le public sur les procédures judiciaires liées au SMSgate.
Il a exposé sa première plainte déposée en avril 2023 auprès du tribunal de Liège, accusant Ursula von der Leyen de corruption et de prise illégale d'intérêts. De plus, une deuxième procédure a été initiée au Luxembourg, portant sur la violation présumée des droits fondamentaux en matière de transparence de la Commission européenne et le non-respect d'un code de conduite s'appliquant aux commissaires européens en cas de conflits d'intérêts et de corruption. Selon M. Baldan, la démission de la présidente de la Commission européenne est nécessaire pour éviter toute interférence avec les enquêtes en cours.
Cependant, trois heures après avoir publiquement soutenu cette idée, Frédéric Baldan a reçu un email du Secrétariat du registre de transparence de l'UE, sans nom de haut fonctionnaire ni coordonnées de contact. Le courrier électronique mentionnait un «contrôle de qualité» de sa déclaration d'activité de lobbyiste, accusant soudainement ses données de déclaration d'incohérence, malgré leur conformité pendant six ans d'activité.
Frédéric Baldan a tenté de comprendre cette situation en interrogeant le secrétariat du registre de transparence, mais a constaté qu'il n'avait pas d'organigramme ni d'adresse postale. Finalement, il a découvert qu'une subalterne de Mme von der Leyen, responsable de l'unité de transparence de la Commission européenne, dirigeait le secrétariat du registre de transparence. Cette personne avait suspendu Frédéric Baldan, qui devait recourir à la justice pour obtenir l'accès aux SMS.
Frédéric Baldan affirme que sa pratique professionnelle n'a jamais été remise en cause, et sa suspension a été actée en urgence, sans attendre ses explications. Cependant, le Secrétariat du registre de transparence exige qu'il supprime de sa déclaration publique d'activité la mention de sa plainte contre Mme von der Leyen après sa suspension.
Une question cruciale se pose également sur la conformité de l'activité de Pfizer en tant que lobbyiste. Frédéric Baldan a constaté que l'entreprise avait fait une déclaration mensongère en connaissance de cause pour exercer le lobbying à Bruxelles, malgré des condamnations antérieures pour corruption.
Cette affaire souligne l'importance de surveiller et de réglementer les activités de lobbying des entreprises pharmaceutiques et d'autres industries au sein de l'Union européenne.
Frédéric Baldan et Me Diane Protat s'engagent à faire toute la lumière sur les actions des hauts fonctionnaires européens et à empêcher toute collusion présumée au détriment des citoyens et de la démocratie. Ils estiment que «la Commission européenne s'enfonce dans son déni et son mensonge», et cette affaire, bien que passée sous silence par les médias français et l'Agence France-Presse, demeure un «fait journalistique» majeur concernant des contrats menés dans l'opacité et ayant un impact financier considérable sur les citoyens européens.
N.D.L.R
Dans cette affaire les médias de révérence ne peuvent invoquer le complotisme.
Nul besoin d'être un.e journaliste d'investigation pour constater que négocier des contrats de plusieurs milliards par SMS, pour une présidente de l'Europe, c'est absolument anormal.
Le refus catégorique et obstiné de ladite Présidente de divulguer le contenu des contrats passés avec Pfizer-Neotech, pour un montant de plusieurs milliards, suffirait à éveiller la suspicion de n'importe quel enquêteur, même débutant. Voir sur ce site l'article de FranceSoir sur les contenus des contrats de 2020, analysés par un docteur en droit et finalement qualifiés de « léonins » en faveur de Pfizer-Neotech.
Que tout cela laisse de marbre la presse française dans son ensemble ne peut que confirmer les doutes que beaucoup éprouvent sur son indépendance par rapport aux pouvoirs de l'argent et de la politique.
L’article et l'interview de France Soir
De nouveaux rebondissements et des enseignements surprenants émergent dans l'affaire des SMS échangés entre Ursula Von der Leyen et Albert Bourla.
Pour rappel, la présidente de la Commission européenne est soupçonnée d'avoir négocié en secret, sans mandat officiel, un «méga contrat» d'achat de vaccins anti-Covid-19 avec le PDG de Pfizer. Cette affaire a été portée à la lumière par le lobbyiste belge Frédéric Baldan et l'avocate française Me Diane Protat, qui ont déposé plusieurs plaintes en Belgique et au Luxembourg pour faire toute la lumière sur ces allégations. N.D.L.R : en France, on ne bouge pas. Blasés ?
Pour comprendre l'ampleur du SMSgate au sein de l'administration supranationale de Bruxelles, il est essentiel de noter le statut de «lobbyiste» de M. Baldan, enregistré au registre de transparence de l'Union européenne conformément à son activité. Cependant, il a été suspendu récemment dans des circonstances troublantes. Cela soulève des questions sur la conformité de l'industriel pharmaceutique Pfizer en tant que lobbyiste, car il est accrédité auprès du Parlement européen sans remplir apparemment les critères requis.
Quelques jours avant sa suspension en tant que lobbyiste à Bruxelles, Frédéric Baldan a été invité par la parlementaire européenne Michèle Rivasi à une conférence visant à informer le public sur les procédures judiciaires liées au SMSgate.
Il a exposé sa première plainte déposée en avril 2023 auprès du tribunal de Liège, accusant Ursula von der Leyen de corruption et de prise illégale d'intérêts. De plus, une deuxième procédure a été initiée au Luxembourg, portant sur la violation présumée des droits fondamentaux en matière de transparence de la Commission européenne et le non-respect d'un code de conduite s'appliquant aux commissaires européens en cas de conflits d'intérêts et de corruption. Selon M. Baldan, la démission de la présidente de la Commission européenne est nécessaire pour éviter toute interférence avec les enquêtes en cours.
Cependant, trois heures après avoir publiquement soutenu cette idée, Frédéric Baldan a reçu un email du Secrétariat du registre de transparence de l'UE, sans nom de haut fonctionnaire ni coordonnées de contact. Le courrier électronique mentionnait un «contrôle de qualité» de sa déclaration d'activité de lobbyiste, accusant soudainement ses données de déclaration d'incohérence, malgré leur conformité pendant six ans d'activité.
Frédéric Baldan a tenté de comprendre cette situation en interrogeant le secrétariat du registre de transparence, mais a constaté qu'il n'avait pas d'organigramme ni d'adresse postale. Finalement, il a découvert qu'une subalterne de Mme von der Leyen, responsable de l'unité de transparence de la Commission européenne, dirigeait le secrétariat du registre de transparence. Cette personne avait suspendu Frédéric Baldan, qui devait recourir à la justice pour obtenir l'accès aux SMS.
Frédéric Baldan affirme que sa pratique professionnelle n'a jamais été remise en cause, et sa suspension a été actée en urgence, sans attendre ses explications. Cependant, le Secrétariat du registre de transparence exige qu'il supprime de sa déclaration publique d'activité la mention de sa plainte contre Mme von der Leyen après sa suspension.
Une question cruciale se pose également sur la conformité de l'activité de Pfizer en tant que lobbyiste. Frédéric Baldan a constaté que l'entreprise avait fait une déclaration mensongère en connaissance de cause pour exercer le lobbying à Bruxelles, malgré des condamnations antérieures pour corruption.
Cette affaire souligne l'importance de surveiller et de réglementer les activités de lobbying des entreprises pharmaceutiques et d'autres industries au sein de l'Union européenne.
Frédéric Baldan et Me Diane Protat s'engagent à faire toute la lumière sur les actions des hauts fonctionnaires européens et à empêcher toute collusion présumée au détriment des citoyens et de la démocratie. Ils estiment que «la Commission européenne s'enfonce dans son déni et son mensonge», et cette affaire, bien que passée sous silence par les médias français et l'Agence France-Presse, demeure un «fait journalistique» majeur concernant des contrats menés dans l'opacité et ayant un impact financier considérable sur les citoyens européens.
N.D.L.R
Dans cette affaire les médias de révérence ne peuvent invoquer le complotisme.
Nul besoin d'être un.e journaliste d'investigation pour constater que négocier des contrats de plusieurs milliards par SMS, pour une présidente de l'Europe, c'est absolument anormal.
Le refus catégorique et obstiné de ladite Présidente de divulguer le contenu des contrats passés avec Pfizer-Neotech, pour un montant de plusieurs milliards, suffirait à éveiller la suspicion de n'importe quel enquêteur, même débutant. Voir sur ce site l'article de FranceSoir sur les contenus des contrats de 2020, analysés par un docteur en droit et finalement qualifiés de « léonins » en faveur de Pfizer-Neotech.
Que tout cela laisse de marbre la presse française dans son ensemble ne peut que confirmer les doutes que beaucoup éprouvent sur son indépendance par rapport aux pouvoirs de l'argent et de la politique.
L’article et l'interview de France Soir