L'article de Claude 3
« UN DÉSASTRE ÉCONOMIQUE ET SOCIAL : LE MAIRE ANNONCE LE RETOUR DE L'AUSTÉRITÉ” :
## Le retour de l'austérité en France et en Europe
Face à une croissance économique plus faible que prévu, le ministre de l'Économie et des Finances Bruno Le Maire a annoncé le retour des politiques d'austérité en France. Cette décision s'inscrit dans un contexte européen où de nombreux pays, comme l'Allemagne et le Royaume-Uni, adoptent des mesures similaires pour réduire leurs déficits et leur dette publique.
### Qu'est-ce que l'austérité ? L'austérité se définit comme une baisse des dépenses publiques dans le but de réduire les déficits et la dette publique. Cependant, ces politiques peuvent avoir des conséquences néfastes, telles que l'aggravation du chômage, de la pauvreté et la détérioration des services publics. De plus, en réduisant l'activité économique, l'austérité peut paradoxalement aggraver l'endettement public.
### Les annonces de Bruno Le Maire
Le ministre a annoncé une révision à la baisse de la prévision de croissance pour 2024, passant de 1,4 % à 1 %. En conséquence, il a décidé de réduire les dépenses de l'État de 10 milliards d'euros pour l'année 2024. Cette décision fait suite à une erreur de prévision de croissance de la part du ministre, qui avait retenu un chiffre supérieur à celui des organismes de conjoncture à l'automne dernier.
### La situation économique de l'Allemagne et son impact sur la France
L'Allemagne, locomotive économique de l'Europe, est actuellement en récession en raison de deux choix majeurs : sa dépendance au gaz russe et son orientation vers le marché chinois. L'invasion de l'Ukraine par la Russie et la révolution électrique dans l'industrie automobile ont fortement affecté l'économie allemande. Cette situation a des répercussions sur la France, premier partenaire commercial de l'Allemagne.
### L'explosion des déficits et de la dette publique en France
Depuis la crise du COVID-19, les déficits annuels de la France ont explosé, passant de 75 milliards d'euros en moyenne de 2017 à 2019 à 170 milliards en 2022. Ces déficits s'accumulent dans la dette publique, qui dépasse désormais les 110 % du PIB (vous avez bien lu : le montant de notre dette est supérieur de 10 % au montant de notre PIB !) Face à cette situation, les agences de notation menacent de baisser la note de la France si rien n'est fait.
### Le pacte de stabilité et de croissance de l'Union européenne
L'Union européenne a ressuscité le pacte de stabilité et de croissance, mis en sommeil pendant la crise du Covid-19. Ce pacte vise à limiter les déficits budgétaires à 3 % du PIB et la dette publique à 60 % du PIB pour les pays membres de la zone euro. La France ne respecte pas (N.D.L.R : depuis longtemps) ses engagements, mais il est important de noter que le pacte n'a jamais été réellement appliqué depuis sa mise en place en 1997.
### La fin de la croissance et la nécessité de trouver d'autres solutions
La croissance économique, solution traditionnelle pour réduire les déficits et la dette, semble être arrivée à son terme. Les crises environnementales et l'augmentation du coût de l'alimentation et de l'énergie laissent présager un avenir difficile. De plus, la mesure actuelle de la croissance par le PIB ne reflète pas toujours la réalité du bien-être et de la richesse d'une population. Il est donc nécessaire de trouver d'autres solutions que la croissance pour réduire les déficits et la dette publique.
### Les conséquences des politiques d'austérité
Bruno Le Maire et les autres ministres des Finances européens ont choisi la solution la plus simple pour réduire les déficits : diminuer les dépenses publiques. Cependant, cette approche peut avoir des répercussions désastreuses. Toute dépense publique entraîne un gain privé, que ce soit le salaire des fonctionnaires, les aides versées aux agriculteurs ou les commandes auprès des entreprises du BTP. Réduire ces dépenses risque donc d'aggraver la situation économique et sociale.
### Les leçons du passé
Dans le passé, les politiques d'austérité menées en Europe ont eu des conséquences désastreuses. La Grèce en est un exemple frappant. En 2010, la France, l'Allemagne et la Commission européenne ont accepté de prêter de l'argent à la Grèce à condition qu'elle réduise considérablement ses dépenses publiques. Cette décision a entraîné un « massacre social sans précédent en Europe depuis les années 1930» : les salaires des fonctionnaires et le salaire minimum ont été réduits, la pauvreté a explosé et la jeunesse a dû s'exiler pour travailler en Allemagne.
Cependant, l'argent prêté par l'Europe n'est jamais réellement arrivé en Grèce. Selon des économistes, 90 % de cet argent est allé directement dans les poches des banques privées françaises et allemandes qui avaient prêté de manière irresponsable à l'État grec. L'Allemagne a même profité de cette situation en prêtant à la Grèce à des taux d'intérêt très élevés, gagnant ainsi 3 milliards d'euros grâce à son « aide ».
Les conséquences de l'austérité en Grèce ont été dramatiques : le système de santé s'est effondré, les maladies comme le sida et la tuberculose se sont développées. Selon le sociologue américain David Stuckler et l'économiste Sanjay Basu, les politiques d'austérité imposées à la Grèce auraient causé plus de 10 000 morts supplémentaires.
D'autres pays européens comme l'Irlande, le Portugal et l'Espagne ont également souffert de coupes drastiques dans l'investissement public, touchant principalement les dépenses d'avenir comme l'innovation, la recherche, l'éducation et l'enseignement supérieur. Vouloir rétablir trop rapidement les comptes publics, tailler dans les dépenses à la hache et se précipiter dans la réduction de la dette sans croissance a entraîné l'appauvrissement de nombreux pays européens.
### L'incohérence de Bruno Le Maire
Il y a deux ans, lors d'une audition devant la commission des finances du Sénat (voir ci-après) Bruno Le Maire avait lui-même mis en garde contre les effets néfastes de l'austérité. Il avait souligné l'importance de ne pas couper dans les dépenses d'investissement, garantes de l'avenir d'un pays. Pourtant, aujourd'hui, il fait exactement ce qu'il avait dit qu'il ne fallait pas faire en réduisant les budgets de l'éducation, de la recherche, de l'écologie, du travail et de la cohésion des territoires.
### Conclusion
Le retour de l'austérité en France et en Europe, annoncé par Bruno Le Maire, soulève de nombreuses questions quant à son efficacité et ses conséquences. Les leçons du passé montrent que ces politiques peuvent aggraver la situation économique et sociale, sans pour autant résoudre les problèmes de déficits et de dette publique. Il est urgent de trouver des solutions alternatives, tenant compte des défis environnementaux et sociaux auxquels nous sommes confrontés, plutôt que de reproduire les erreurs du passé. La croissance ne pouvant plus être considérée comme la panacée, il est temps d'imaginer un nouveau modèle économique plus durable et équitable.
ND.L.R
Addendum : Extrait Déclaration de Bruno le maire le 20 février 2022, devant le Sénat
Source Vie Publique :
https://www.vie-publique.fr/discours/284751-bruno-le-maire-22022022-politique-economique
“Je pense vraiment que l'enjeu de l'après-crise est là : revient-on au « business as usual » ou essaie-t-on de tirer les leçons de cette crise et des crises passées pour avoir plus de croissance et une croissance plus décarbonée ? Notre choix est fait : nous voulons une croissance plus forte et une croissance plus décarbonée !
Pour cela, il faut tirer un certain nombre de leçons du passé et remonter peut-être un peu avant la crise de 2020, notamment à la première crise financière de 2008 à 2011.
La première leçon que l'on peut tirer est très simple : l'austérité est une impasse. Je le dis à tous nos partenaires européens qui pourraient être tentés par cette solution : nous l'avons essayée et cela a été un échec.
Vouloir rétablir trop rapidement les comptes publics, tailler dans les dépenses à la hache, se précipiter dans la réduction de la dette sans croissance a entraîné l'appauvrissement des pays européens et l'explosion de la dette de la zone euro, qui est passée de 66 % du PIB en 2007 à plus de 90 % en 2012. Les chiffres sont sans appel. Cette austérité a mis à genoux un certain nombre de pays européens, qui ont mis des années à s'en relever.
Je pense à la Grèce qui n'a retrouvé la croissance qu'en 2014, après six ans de récession. Je pense à l'Irlande, au Portugal, à l'Espagne, qui ont souffert de coupes drastiques dans l'investissement public, car lorsque vous faites le choix de l'austérité, les premières dépenses dans lesquelles on tranche ne sont jamais les dépenses de fonctionnement, mais toujours les dépenses d'investissement dans l'innovation, la recherche, l'éducation, l'enseignement supérieur, c'est-à-dire celles qui garantissent l'avenir d'un pays.
Pour prendre le seul cas de la France, la leçon est sans appel : en 2012, nous avons soldé la crise de 2008 avec 20 points de dette en plus, un taux de chômage fixé à 11 %, et 0 % de croissance. Nous ne referons pas cette erreur de choisir l'austérité qui a été, pour l'Europe, un échec économique et une erreur politique.”
N.D.L.R
Fermez le ban ! Depuis 2017 Micro, et Le Maire ne cessent d'aggraver la dette publique abyssale de la France.
L'augmentation de la dette publique en France a pour origine unique : l'Etat français.
Les données de l’Insee montrent que c’est l’augmentation de la dette de l’État qui est à l’origine de la hausse de la dette des administrations publiques au 3ᵉ trimestre. Dans le détail :
- La dette de l’Etat au sens de Maastricht augmente de 45,3 mds € sur trois mois, à 2.510,2 mds €
- les administrations publiques locales enregistrent une baisse de leur dette de 1,1 md €, à 243,5 m ds€
- la Sécurité sociale voit sa dette reculer de 1,6 md €, à 264,4 mds €. Ce désendettement vient principalement de l’Unedic.
- La dette des organismes divers d’administration centrale diminue de 1,3 md €, à 70,1 mds €, du fait de remboursements d’emprunts.
Ainsi, ce ne sont pas les collectivités locales, ni la Sécu, ni les administrations publiques qui provoquent l'augmentation abyssale de notre dette. Ce sont exclusivement MM. Micron et Le Maire.
Avec une mention spéciale, pour une fois, à notre improbable ministre de l'Économie, qui, comme vous l'avez vu dans l'article, fait actuellement exactement le contraire de ce qu'il avait déclaré dans sa déclaration de 2022 devant le Sénat.
Non seulement il a grossièrement augmenté la prévision de croissance pour l'exercice 2024, ce qui l'a contraint à ramener cette prévision de 1,4 à 1, mais les spécialistes prédisent plutôt 0,6-0,8.
Et, ce qui l'oblige maintenant, selon lui, a demander à ses administrations et aux français de réduire leurs dépenses de dix milliards.
Et, circonstance aggravante, à s'en prendre aux dépenses auxquelles il estimait lui-même, dans son émouvant discours de 2022, qu'il ne fallait jamais toucher.
Ce ministre n'est donc pas seulement incompétent, il est surtout dangereux pour notre pays, incapable qu'il est de respecter ses propres convictions.
Quant à Micron, il aura démontré, tout au long de ces mandats successifs, et à nos dépens, que s'il est, parait-il compétent en matière de banque et de finances, en matière d'économie, il est plus que nul, il est, lui aussi, éminemment dangereux.
Je n'aimerais pas être à la place de son successeur. Ou, parti comme c'est, de son successeur. Même si c'est une femme...
Sources de ces dernières statistiques
N.D.L.R
Pour ceux qui s'intéressent à l'intelligence artificielle je vous informe que la dernière version de Perplexity.ai Pro (20 $ par mois) propose déjà l'accès à Claude 3, version Opus (la plus performante), sortie il y a quelques jours seulement et encore inaccessible en Europe.
En plus de ChatGPT 4 Turbo, et aussi de Mistral, version large, la version la plus puissante de cette I.A française, en version Pro également. En effet, Mistral, déjà parvenue aux plus hauts sommets de l'I.A, n'est plus open source. Du moins, la version Pro.
La concurrence va avoir du mal à suivre !