Donnez moi un escabeau et je dominerai le monde !
Rebondissement extraordinaire dans l'affaire de la nomination de Jean Sarkozy à la tête de l'Etablissement public de la Défense : son père, le Président Nicolas Sarkozy, s'est opposé ce mardi matin vigoureusement à cette nomination.
Avec des mots très forts, il a pris cette position alors qu'il présentait, ce mardi 13 octobre, sa réforme du Lycée.
La création du Lycée par Napoléon 1er, a-t-il en effet déclaré, ce fut :
« Un geste qui signifiait, très concrètement, la fin des privilèges de la naissance. (…) Cela voulait dire que désormais que ce qui compte en France pour réussir ce n'est plus d'être “bien né” ; pour réussir, c'est travailler dur et avoir fait la preuve, par ses études, par son travail, de sa valeur. » (Ecouter le son)
Puis le Président a enfoncé le clou :
« Principe de justice, mais aussi, en même temps, principe d'efficacité : car quel meilleur critère que celui du savoir et de la compétence pour désigner ceux qui doivent exercer des responsabilités ? »
Difficile de croire que Nicolas Sarkozy ait prononcé ces phrases musclées pour faire rire l'auditoire : ce serait une attitude bien trop cynique. Impossible non plus de penser qu'il n'a pas fait le rapprochement avec la polémique actuelle : ce serait faire injure à son intelligence.
On doit donc en déduire que Nicolas Sarkozy condamne les manoeuvres choquantes visant à propulser son fils sur la basse scène des Hauts-de-Seine.
Impregné de valeurs républicaines, Nicolas Sarkozy est d'ailleurs constant dans son refus catégorique des nominations scandaleuses du type de celle de son fils de 23 ans. Voici ce que disait le candidat en 2007 :
« Je veux que les nominations soient irréprochables (…) Je souhaite, si vous me faites confiance, être le président d'une démocratie moderne ».
Mais écoutez donc, c'est si beau. (Cliquez sur le fichier mp3. Vous pouvez l'enregistrer (si vous êtes maso)
Avec des mots très forts, il a pris cette position alors qu'il présentait, ce mardi 13 octobre, sa réforme du Lycée.
La création du Lycée par Napoléon 1er, a-t-il en effet déclaré, ce fut :
« Un geste qui signifiait, très concrètement, la fin des privilèges de la naissance. (…) Cela voulait dire que désormais que ce qui compte en France pour réussir ce n'est plus d'être “bien né” ; pour réussir, c'est travailler dur et avoir fait la preuve, par ses études, par son travail, de sa valeur. » (Ecouter le son)
Puis le Président a enfoncé le clou :
« Principe de justice, mais aussi, en même temps, principe d'efficacité : car quel meilleur critère que celui du savoir et de la compétence pour désigner ceux qui doivent exercer des responsabilités ? »
Difficile de croire que Nicolas Sarkozy ait prononcé ces phrases musclées pour faire rire l'auditoire : ce serait une attitude bien trop cynique. Impossible non plus de penser qu'il n'a pas fait le rapprochement avec la polémique actuelle : ce serait faire injure à son intelligence.
On doit donc en déduire que Nicolas Sarkozy condamne les manoeuvres choquantes visant à propulser son fils sur la basse scène des Hauts-de-Seine.
Impregné de valeurs républicaines, Nicolas Sarkozy est d'ailleurs constant dans son refus catégorique des nominations scandaleuses du type de celle de son fils de 23 ans. Voici ce que disait le candidat en 2007 :
« Je veux que les nominations soient irréprochables (…) Je souhaite, si vous me faites confiance, être le président d'une démocratie moderne ».
Mais écoutez donc, c'est si beau. (Cliquez sur le fichier mp3. Vous pouvez l'enregistrer (si vous êtes maso)