C'est fait !
Un article de Verdi sur wwwagoravox.fr
La France, avec ses 58 centrales, n’est pourtant pas à l’abri d’une catastrophe !
Venant de Sarkozy le mythomane, ses propos irresponsables vont doublement inquiéter les Français… au lieu de les rassurer !
Telle l’autruche, tête bien enfoncée dans le sable mouvant de ses inepties à répétition, l’agité de l’Elysée a affirmé, le 14 mars, que le « nucléaire français était le plus sûr du monde ». Quelle prétention ! Quelle arrogance ! Surtout, quelle ignorance et méconnaissance des multiples incidents survenus sur plusieurs sites, et des risques majeurs que certaines centrales vieillissantes font courir à la population.
La France compte 58 centrales. La plus ancienne centrale française, celle de Fessenheim, construite dans les années 70, est exposée à des risques sismiques et d’inondation. Elle a connu de nombreux incidents. Sa fermeture est demandée, en vain, depuis 2008 par l’ATPN (Association trinationale de protection nucléaire).
Sarkozy oublie aussi un peu vite les conséquences de la canicule de 2003 sur les installations nucléaires, dont le fonctionnement a été perturbé par des pannes incessantes, à cause de problèmes de… refroidissement !
Sarkozy, le vrp du lobby nucléaire
Malgré ses prises de position de circonstance sur les énergies renouvelables, « le tout nucléaire a été une erreur » avait-il hypocritement déclaré, en juin 2009, Sarkozy demeure un vrp du lobby nucléaire, ce qu’il a confirmé le 16 mars, en parlant de « pertinence » du choix énergétique de la France !
http://www.sortirdunucleaire.org/in...
En réalité, fidèle à lui-même, Sarkozy profite scandaleusement du drame japonais pour tenter de se valoriser, en enfilant opportunément (pense-t-il) son costume de (piètre) représentant de commerce pour faire l’article du nucléaire français en prétendant qu’il est « le plus sécurisé » ! Est-ce bien le moment de bomber le torse commercial, quand un peuple accablé n’attend qu’aide et réconfort ? Quelle indignité !
Péremptoire, il rappelle, en infiniment plus dangereux, une certaine Michèle Barzac, alors Ministre de la Santé, qui en 1986, juste après la catastrophe de Tchernobyl avait annoncé que le nuage radioactif s’était arrêté aux frontières Est de la France…
Sarkozy se prend pour l’épicentre du monde
Toute l’inconscience et la dangerosité de cet homme sont concentrées dans cette affirmation fallacieuse autant que hasardeuse, dans un contexte qui appelle au contraire à la prudence, à la retenue et à l’humilité. Les Japonais, touchés durement dans leur chair, n’ont pas besoin d’entendre ce genre de propos, lourds de sous-entendus malveillants quant aux types de centrales qui composent leur parc.
Nous, Français, devrions être outrés, scandalisés par l'irréflexion de Sarkozy en cette circonstance douloureuse ! Une fois encore, comme s’il était l’épicentre du monde, il cherche à se distinguer, à la manière d’un adolescent frustré de pas avoir vendu, pour 20 milliards d’euros, en 2009, 4 centrales nucléaires aux Emirats Arabes Unis. Il a cru intelligent de se venger, en saisissant l’occasion de ce drame, pour mettre en avant notre soi-disant technologie « la plus sûre » du monde.
Cet homme est dangereux dans la mesure où pour lui, tout est prétexte à se faire mousser. Y compris, et surtout, des événements aux répercussions planétaires, comme cette catastrophe nucléaire japonaise, conséquence du séisme et du tsunami qui ont frappé le pays les 10 et 11 mars. Cependant, cette fois, Sarkozy va trop loin. Oser affirmer que le nucléaire français serait « le plus sûr », en d’autres termes, « sans danger », est grave de conséquences. Prend-il les spécialistes de la question, parmi lesquels laCRIIRAD, Michèle Rivasi, pour des imbéciles ?
Voir ici :
http://www.criirad.org/
http://www.michele-rivasi.eu/
Nucléaire : une indépendance énergétique relative
La volonté d’indépendance énergétique est l’argument avancé par les gouvernements successifs, depuis les années 1970, pour la multiplication des centrales nucléaires sur le sol français. Une indépendance toutefois très relative, puisque la sécurité et les coûts des approvisionnements d’Areva en uranium sont étroitement liés à la stabilité politique du Niger, le principal fournisseur…
Or, les régimes africains, du Maghreb à l’Afrique subsaharienne sont entrés dans une ère de fortes turbulences. En témoignent les récents événements de Tunisie, d’Egypte et de Lybie, sans oublier le Yémen et d’autres Etats actuellement secoués par des révoltes populaires.
La contagion peut tôt ou tard atteindre le Niger. Qu’adviendra-t-il des relations franco-nigériennes, en particulier des accords de fourniture de l’uranium à un prix encore limité et garanti ? Le premier choc pétrolier de 1973 devrait donner à réfléchir aux tenants du tout nucléaire !
Quand le prix de l’uranium explosera…
Rien ne dit que le prix de l’uranium ne subira pas les mêmes hausses brutales ! Son prix a déjà été multiplié par 10 entre 2001 et 2006, passant de 7 $ à 75 $ la livre. Il a même atteint 140$ en juin 2007, pour retomber -sans doute provisoirement- à 40$, en juin 2010. 436 réacteurs étaient en activité dans le monde en 2010, 200 nouveaux sont planifiés, dont une cinquantaine déjà en construction.
Nicolas Hulot et Daniel Cohn-Bendit demandent un référendum sur le nucléaire. Une initiative qui relève du pouvoir du président de la République ! Il n’est pas certain que l’actuel occupant de l’Elysée soit le bon interlocuteur pour entendre leur requête.
Une chose est sûre, la question méritera d’être posée à son successeur, si la France, lucide, décide de se débarrasser de l’agité !
Verdi
Agoravox.fr
P.S
La liste des incidents est trop longue pour les rapporter dans un article. Cependant, ce qui est arrivé à la centrale du Blayais, en 2000, mérite d’être rappelé. Les similitudes avec la catastrophe de la centrale de Fukushima sont frappantes :
Source : Sud-Ouest 5 janvier 2000
" Après la tempête - Centrale de Blaye " " Très près de l’accident majeur "
" La centrale nucléaire du Blayais n’a pas résisté à la tempête de la fin de siècle. Le scénario catastrophe a été évité de justesse. La conception du site est sans doute à revoir.
Les tranches 1 et 2 de la centrale nucléaire du Blayais, à l’arrêt depuis la tempête des 27 et 28 décembre dernier, sont passées très près d’un véritable scénario catastrophe, et elles vont vraisemblablement devoir être déchargées de leur combustible, le temps que d’importantes réparations soient effectuées sur le site.
En effet, l’inondation d’une bonne partie des bâtiments a successivement mis hors d’usage plusieurs installations de sauvegarde, comme le circuit d’injection de sécurité (RIS), qui permet de rétablir le niveau du circuit primaire, et l’EAS (aspersion de l’enceinte), qui permet de faire baisser la température à l’intérieur du bâtiment réacteur en cas d’accident. "
N.D.L.R
Tout est prétexte à Sarkozy pour se faire mousser et tenter désespérement de remonter dans les sondages. Il a fait la même chose très récemment à propos de la situation en Lybie.
Il a failli déclarer la guerre tout seul à Khadafi, juste pour reprendre quelques points dans son électorat de droite, qui aime bien les va-t-en-guerre. Ceci, après avoir reçu en grande pompe le cinglé de Tripoli, ce que personne ne lui avait demandé. Même pas Khadafi qui fut le premier surpris et qui en profita pour se foutre dictatorialement de sa gueule.
Depuis le début de son mandat il fait la même chose à l’échelle française et profite sans scrupule de certains faits divers pour faire voter des lois qui, au demeurant, ne sont jamais appliquées.
Il est temps que cette pantalonnade s'arrête.
La France, avec ses 58 centrales, n’est pourtant pas à l’abri d’une catastrophe !
Venant de Sarkozy le mythomane, ses propos irresponsables vont doublement inquiéter les Français… au lieu de les rassurer !
Telle l’autruche, tête bien enfoncée dans le sable mouvant de ses inepties à répétition, l’agité de l’Elysée a affirmé, le 14 mars, que le « nucléaire français était le plus sûr du monde ». Quelle prétention ! Quelle arrogance ! Surtout, quelle ignorance et méconnaissance des multiples incidents survenus sur plusieurs sites, et des risques majeurs que certaines centrales vieillissantes font courir à la population.
La France compte 58 centrales. La plus ancienne centrale française, celle de Fessenheim, construite dans les années 70, est exposée à des risques sismiques et d’inondation. Elle a connu de nombreux incidents. Sa fermeture est demandée, en vain, depuis 2008 par l’ATPN (Association trinationale de protection nucléaire).
Sarkozy oublie aussi un peu vite les conséquences de la canicule de 2003 sur les installations nucléaires, dont le fonctionnement a été perturbé par des pannes incessantes, à cause de problèmes de… refroidissement !
Sarkozy, le vrp du lobby nucléaire
Malgré ses prises de position de circonstance sur les énergies renouvelables, « le tout nucléaire a été une erreur » avait-il hypocritement déclaré, en juin 2009, Sarkozy demeure un vrp du lobby nucléaire, ce qu’il a confirmé le 16 mars, en parlant de « pertinence » du choix énergétique de la France !
http://www.sortirdunucleaire.org/in...
En réalité, fidèle à lui-même, Sarkozy profite scandaleusement du drame japonais pour tenter de se valoriser, en enfilant opportunément (pense-t-il) son costume de (piètre) représentant de commerce pour faire l’article du nucléaire français en prétendant qu’il est « le plus sécurisé » ! Est-ce bien le moment de bomber le torse commercial, quand un peuple accablé n’attend qu’aide et réconfort ? Quelle indignité !
Péremptoire, il rappelle, en infiniment plus dangereux, une certaine Michèle Barzac, alors Ministre de la Santé, qui en 1986, juste après la catastrophe de Tchernobyl avait annoncé que le nuage radioactif s’était arrêté aux frontières Est de la France…
Sarkozy se prend pour l’épicentre du monde
Toute l’inconscience et la dangerosité de cet homme sont concentrées dans cette affirmation fallacieuse autant que hasardeuse, dans un contexte qui appelle au contraire à la prudence, à la retenue et à l’humilité. Les Japonais, touchés durement dans leur chair, n’ont pas besoin d’entendre ce genre de propos, lourds de sous-entendus malveillants quant aux types de centrales qui composent leur parc.
Nous, Français, devrions être outrés, scandalisés par l'irréflexion de Sarkozy en cette circonstance douloureuse ! Une fois encore, comme s’il était l’épicentre du monde, il cherche à se distinguer, à la manière d’un adolescent frustré de pas avoir vendu, pour 20 milliards d’euros, en 2009, 4 centrales nucléaires aux Emirats Arabes Unis. Il a cru intelligent de se venger, en saisissant l’occasion de ce drame, pour mettre en avant notre soi-disant technologie « la plus sûre » du monde.
Cet homme est dangereux dans la mesure où pour lui, tout est prétexte à se faire mousser. Y compris, et surtout, des événements aux répercussions planétaires, comme cette catastrophe nucléaire japonaise, conséquence du séisme et du tsunami qui ont frappé le pays les 10 et 11 mars. Cependant, cette fois, Sarkozy va trop loin. Oser affirmer que le nucléaire français serait « le plus sûr », en d’autres termes, « sans danger », est grave de conséquences. Prend-il les spécialistes de la question, parmi lesquels laCRIIRAD, Michèle Rivasi, pour des imbéciles ?
Voir ici :
http://www.criirad.org/
http://www.michele-rivasi.eu/
Nucléaire : une indépendance énergétique relative
La volonté d’indépendance énergétique est l’argument avancé par les gouvernements successifs, depuis les années 1970, pour la multiplication des centrales nucléaires sur le sol français. Une indépendance toutefois très relative, puisque la sécurité et les coûts des approvisionnements d’Areva en uranium sont étroitement liés à la stabilité politique du Niger, le principal fournisseur…
Or, les régimes africains, du Maghreb à l’Afrique subsaharienne sont entrés dans une ère de fortes turbulences. En témoignent les récents événements de Tunisie, d’Egypte et de Lybie, sans oublier le Yémen et d’autres Etats actuellement secoués par des révoltes populaires.
La contagion peut tôt ou tard atteindre le Niger. Qu’adviendra-t-il des relations franco-nigériennes, en particulier des accords de fourniture de l’uranium à un prix encore limité et garanti ? Le premier choc pétrolier de 1973 devrait donner à réfléchir aux tenants du tout nucléaire !
Quand le prix de l’uranium explosera…
Rien ne dit que le prix de l’uranium ne subira pas les mêmes hausses brutales ! Son prix a déjà été multiplié par 10 entre 2001 et 2006, passant de 7 $ à 75 $ la livre. Il a même atteint 140$ en juin 2007, pour retomber -sans doute provisoirement- à 40$, en juin 2010. 436 réacteurs étaient en activité dans le monde en 2010, 200 nouveaux sont planifiés, dont une cinquantaine déjà en construction.
Nicolas Hulot et Daniel Cohn-Bendit demandent un référendum sur le nucléaire. Une initiative qui relève du pouvoir du président de la République ! Il n’est pas certain que l’actuel occupant de l’Elysée soit le bon interlocuteur pour entendre leur requête.
Une chose est sûre, la question méritera d’être posée à son successeur, si la France, lucide, décide de se débarrasser de l’agité !
Verdi
Agoravox.fr
P.S
La liste des incidents est trop longue pour les rapporter dans un article. Cependant, ce qui est arrivé à la centrale du Blayais, en 2000, mérite d’être rappelé. Les similitudes avec la catastrophe de la centrale de Fukushima sont frappantes :
Source : Sud-Ouest 5 janvier 2000
" Après la tempête - Centrale de Blaye " " Très près de l’accident majeur "
" La centrale nucléaire du Blayais n’a pas résisté à la tempête de la fin de siècle. Le scénario catastrophe a été évité de justesse. La conception du site est sans doute à revoir.
Les tranches 1 et 2 de la centrale nucléaire du Blayais, à l’arrêt depuis la tempête des 27 et 28 décembre dernier, sont passées très près d’un véritable scénario catastrophe, et elles vont vraisemblablement devoir être déchargées de leur combustible, le temps que d’importantes réparations soient effectuées sur le site.
En effet, l’inondation d’une bonne partie des bâtiments a successivement mis hors d’usage plusieurs installations de sauvegarde, comme le circuit d’injection de sécurité (RIS), qui permet de rétablir le niveau du circuit primaire, et l’EAS (aspersion de l’enceinte), qui permet de faire baisser la température à l’intérieur du bâtiment réacteur en cas d’accident. "
N.D.L.R
Tout est prétexte à Sarkozy pour se faire mousser et tenter désespérement de remonter dans les sondages. Il a fait la même chose très récemment à propos de la situation en Lybie.
Il a failli déclarer la guerre tout seul à Khadafi, juste pour reprendre quelques points dans son électorat de droite, qui aime bien les va-t-en-guerre. Ceci, après avoir reçu en grande pompe le cinglé de Tripoli, ce que personne ne lui avait demandé. Même pas Khadafi qui fut le premier surpris et qui en profita pour se foutre dictatorialement de sa gueule.
Depuis le début de son mandat il fait la même chose à l’échelle française et profite sans scrupule de certains faits divers pour faire voter des lois qui, au demeurant, ne sont jamais appliquées.
Il est temps que cette pantalonnade s'arrête.