Le radeau de la Méduse
Les français on refusé le traité constitutionnel : Douste Blazy, notre nouveau ministre des affaires étrangères et illustration vivante du principe de Peter, répète à l’Europe ébahie qu’il faut poursuivre (sic) le procédé de ratification !
Les français demandaient plus de social ; on leur a donné Galouzeau de Villepin !
On avait deux premiers ministrables, Sarkozy et Villepin, on a nommé Villepin numéro 1 et Sarkozy numéro 2. Au sujet du dernier rappelons à ceux qui n’auraient pas compris la manœuvre qu’il ne fait que passer au gouvernement. Il l’a dit lui-même,il n’est à l’Intérieur que pour protéger sa famille, vider les tiroirs et bétonner les dossiers. Dès que cela sentira le roussi, et cela ne saurait tarder, il quittera le navire pour réapparaître, blanc comme neige, pour la présidentielle de 2007. C’est beau la politique !
Le gourou du Poitou s’est arc-bouté longtemps sur ses réformes ; on vire Fillon et on remise sa réforme aux oubliettes. Même sort pour la réforme de la sécu, et n’en doutez pas, pour la décentralisation, pièce maîtresse du penseur de Chasseneuil.
Les medias eux-mêmes, qui au lendemain du referendum avaient esquissé l’ébauche d’une autocritique, ont déjà tout oublié, confortés dans leur attitude par l’inertie totale du pouvoir. Ils continuent donc, imperturbables, de répéter qu’ils avaient raison de prôner le oui, et que c’est la bêtise, et le populisme, qui ont triomphé au soir du 29 mai. La preuve disent-ils : ces résultats catastrophiques auraient pu entraîner une révolution, ou au moins une révolte, ils n’ont provoqué qu’un mini remaniement ministériel, un simple jeu de chaises musicales. Leur raisonnement est simple, comme d’habitude : puisque le pouvoir n’a pas réagi, c’est qu’il ne s’est rien passé ! C’est beau la culture !
Rappelons quand même à tous ces inconscients qu’il n’est pas d’exemple dans l’histoire, qu’un tel hiatus entre le pouvoir et le peuple, un tel fossé entre les élites et les masses, n’aient entraîné de très violentes et très profondes conséquences. C’est prendre de gros risques, dans une démocratie, que de gouverner contre le peuple.
Savez-vous qui a écrit : « Quand le peuple perd l'espoir, sa colère finit toujours par s'exprimer » ? Accrochez vous ! C’est un certain …Jacques Chirac dans « La France pour tous »
Pauvres de nous…
Les français demandaient plus de social ; on leur a donné Galouzeau de Villepin !
On avait deux premiers ministrables, Sarkozy et Villepin, on a nommé Villepin numéro 1 et Sarkozy numéro 2. Au sujet du dernier rappelons à ceux qui n’auraient pas compris la manœuvre qu’il ne fait que passer au gouvernement. Il l’a dit lui-même,il n’est à l’Intérieur que pour protéger sa famille, vider les tiroirs et bétonner les dossiers. Dès que cela sentira le roussi, et cela ne saurait tarder, il quittera le navire pour réapparaître, blanc comme neige, pour la présidentielle de 2007. C’est beau la politique !
Le gourou du Poitou s’est arc-bouté longtemps sur ses réformes ; on vire Fillon et on remise sa réforme aux oubliettes. Même sort pour la réforme de la sécu, et n’en doutez pas, pour la décentralisation, pièce maîtresse du penseur de Chasseneuil.
Les medias eux-mêmes, qui au lendemain du referendum avaient esquissé l’ébauche d’une autocritique, ont déjà tout oublié, confortés dans leur attitude par l’inertie totale du pouvoir. Ils continuent donc, imperturbables, de répéter qu’ils avaient raison de prôner le oui, et que c’est la bêtise, et le populisme, qui ont triomphé au soir du 29 mai. La preuve disent-ils : ces résultats catastrophiques auraient pu entraîner une révolution, ou au moins une révolte, ils n’ont provoqué qu’un mini remaniement ministériel, un simple jeu de chaises musicales. Leur raisonnement est simple, comme d’habitude : puisque le pouvoir n’a pas réagi, c’est qu’il ne s’est rien passé ! C’est beau la culture !
Rappelons quand même à tous ces inconscients qu’il n’est pas d’exemple dans l’histoire, qu’un tel hiatus entre le pouvoir et le peuple, un tel fossé entre les élites et les masses, n’aient entraîné de très violentes et très profondes conséquences. C’est prendre de gros risques, dans une démocratie, que de gouverner contre le peuple.
Savez-vous qui a écrit : « Quand le peuple perd l'espoir, sa colère finit toujours par s'exprimer » ? Accrochez vous ! C’est un certain …Jacques Chirac dans « La France pour tous »
Pauvres de nous…