Le français de base que je suis a le sentiment très net que vous poussez un peu loin le bouchon. En effet, la dette publique, c'est-à-dire celle de votre gouvernement, dépasse maintenant les mille milliards d’euros. Le taux d’endettement de la France est actuellement de plus de 60 %.
Ce n’est pas à vous que je rappellerais que n’importe quel français se ferait jeter par sa banque avec un taux d’endettement pareil. A ma connaissance le taux maximum toléré par les banques est de 30 %. Au demeurant votre banque, M. Breton vous a déjà fait de très désagréables remarques, mais au lieu de prendre des mesures drastiques pour résorber ce déficit vous vous contentez d’en imputer la responsabilité aux français, puis à la France.
Mais au fait qui est responsable de ce trou abyssal ? Nous les français de base ? Ou vous, et votre gouvernement ?
Qui a creusé largement ce tonneau de Danaïdes depuis 10 ans qu’il est président ? Qui pratique depuis plus de 40 ans la politique de la main au cul des vaches, et du chien crevé au fil de l’eau ?
N’importe quel français de base sait qu’en diminuant les recettes et en augmentant les dépenses il va dans le mur. Or, qui, depuis 10 ans, a diminué les impôts tout en augmentant les dépenses ?
Qui diminue les recettes de l’Etat depuis des années, en exonérant largement les patrons des charges sociales, paraît-il pour les inciter à embaucher ? En pure perte, car le taux de chômage dépasse maintenant les 10 %. En revanche les entreprises se portent bien, merci pour elles.
Qui vend actuellement, pour des bouchées de pain, des entreprises qui rapportaient naguère à l’Etat beaucoup d’argent ? Qui privatise depuis des années les bénéfices des entreprises, et nationalise leurs pertes?
Qui encourage depuis des années, avec les entreprises, la stagnation de nos salaires, tout en se plaignant, avec les entreprises, que les français ne consomment pas assez ?
Qui a bâti son budget sur une prévision de croissance de 2.5 % alors qu’il savait très bien que ce serait un miracle que de faire plus de 1.5 % ? Certes, ce n’est pas vous, c’était l’ermite du Poitou, mais les fautes de nos amis restent tout de même des fautes.
En tout état de cause, l’Etat c’est vous, M. Breton !
Nous, français de base, on ne nous a jamais demandé notre avis sur ces questions. Et quand on nous le demande, notre avis, comme au dernier referendum, on zappe notre réponse. Pire, on fait comme si de rien n’était, on nous traite d’imbéciles qui n’auraient pas bien compris la question, voire de poujadistes scotchés à leurs misérables privilèges.
Vous n’ignorez certes pas que dans n’importe quelle entreprise un PDG avec un bilan aussi calamiteux serait débarqué sur l’heure ; lui et son équipe toute entière.
Mais dans la république d’aujourd’hui, on ne change pas le staff, encore moins le PDG, et en prime on insulte les actionnaires.
J’ai la très nette impression, M. Breton, qu’à l’issue du prochain conseil d’administration il va vous falloir chercher une autre entreprise à sauver. Que diriez de France Telecom ? Il n’y a plus « que » 50 milliards de dettes.
Je vous prie d’agréer, Monsieur Breton, l’expression de ma profonde indignation.
P.S Dans les journaux d’hier je lisais :
« M. Breton a déclaré que les français vivent au dessus de leurs moyens »
Dans le journal d’aujourd’hui je lis : « Perquisition à Bercy »
La vie est mal faite M. Breton : c’est nous qui vivons au dessus de nos moyens, et c’est chez vous que l’on perquisitionne. Ô tempora ! Ô mores !
Ce n’est pas à vous que je rappellerais que n’importe quel français se ferait jeter par sa banque avec un taux d’endettement pareil. A ma connaissance le taux maximum toléré par les banques est de 30 %. Au demeurant votre banque, M. Breton vous a déjà fait de très désagréables remarques, mais au lieu de prendre des mesures drastiques pour résorber ce déficit vous vous contentez d’en imputer la responsabilité aux français, puis à la France.
Mais au fait qui est responsable de ce trou abyssal ? Nous les français de base ? Ou vous, et votre gouvernement ?
Qui a creusé largement ce tonneau de Danaïdes depuis 10 ans qu’il est président ? Qui pratique depuis plus de 40 ans la politique de la main au cul des vaches, et du chien crevé au fil de l’eau ?
N’importe quel français de base sait qu’en diminuant les recettes et en augmentant les dépenses il va dans le mur. Or, qui, depuis 10 ans, a diminué les impôts tout en augmentant les dépenses ?
Qui diminue les recettes de l’Etat depuis des années, en exonérant largement les patrons des charges sociales, paraît-il pour les inciter à embaucher ? En pure perte, car le taux de chômage dépasse maintenant les 10 %. En revanche les entreprises se portent bien, merci pour elles.
Qui vend actuellement, pour des bouchées de pain, des entreprises qui rapportaient naguère à l’Etat beaucoup d’argent ? Qui privatise depuis des années les bénéfices des entreprises, et nationalise leurs pertes?
Qui encourage depuis des années, avec les entreprises, la stagnation de nos salaires, tout en se plaignant, avec les entreprises, que les français ne consomment pas assez ?
Qui a bâti son budget sur une prévision de croissance de 2.5 % alors qu’il savait très bien que ce serait un miracle que de faire plus de 1.5 % ? Certes, ce n’est pas vous, c’était l’ermite du Poitou, mais les fautes de nos amis restent tout de même des fautes.
En tout état de cause, l’Etat c’est vous, M. Breton !
Nous, français de base, on ne nous a jamais demandé notre avis sur ces questions. Et quand on nous le demande, notre avis, comme au dernier referendum, on zappe notre réponse. Pire, on fait comme si de rien n’était, on nous traite d’imbéciles qui n’auraient pas bien compris la question, voire de poujadistes scotchés à leurs misérables privilèges.
Vous n’ignorez certes pas que dans n’importe quelle entreprise un PDG avec un bilan aussi calamiteux serait débarqué sur l’heure ; lui et son équipe toute entière.
Mais dans la république d’aujourd’hui, on ne change pas le staff, encore moins le PDG, et en prime on insulte les actionnaires.
J’ai la très nette impression, M. Breton, qu’à l’issue du prochain conseil d’administration il va vous falloir chercher une autre entreprise à sauver. Que diriez de France Telecom ? Il n’y a plus « que » 50 milliards de dettes.
Je vous prie d’agréer, Monsieur Breton, l’expression de ma profonde indignation.
P.S Dans les journaux d’hier je lisais :
« M. Breton a déclaré que les français vivent au dessus de leurs moyens »
Dans le journal d’aujourd’hui je lis : « Perquisition à Bercy »
La vie est mal faite M. Breton : c’est nous qui vivons au dessus de nos moyens, et c’est chez vous que l’on perquisitionne. Ô tempora ! Ô mores !