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«L'avenir n'est plus ce qu'il était» [Paul Valéry]



Le scandale du "gas flaring"

Le torchage du gaz naturel (ou "gas flaring") est un scandale environnemental qui ne dit pas son nom dans les coursives des plateaux de télé, des salles de rédaction et qui ne s'expose pas dans les salons feutrés de la conférence internationale de Durban sur le réchauffement climatique. Outre les traditionnels lobbyings de l'industrie de la finance(1) pour financer la croissance verte, aucune trace des mots "gas flaring" dans le déroulé de l'évènement donné par l'OCDE sur son site. Un article d'Agoravox.fr.



Le scandale du "gas flaring"
Pourtant, malgré l'inertie programmée d' un grand nombre de responsables, le torchage demeure un enjeu de poids dans la bataille des réductions d'émissions à effet de serre. Quelles sont les raisons qui amènent les exploitants pétroliers à provoquer une telle hérésie environnementale ? Quelles sont ses conséquences sur l'environnement, Quels moyens pour lutter contre un non-sens industriel stratégique et écologique ?

Une définition.

On voit souvent associé dans notre imaginaire un puits de pétrole associé à un tuyau d'où s'échappe une colonne de feu. C'est ça, le torchage. Le processus d’extraction du pétrole brut fait remonter à la surface ce qu’on appelle des gaz associés. L'action consiste à laisser échapper dans l'atmosphère le gaz naturel présent dans les poches privées d'air où est enferné le précieux liquide noir.Le fait de purger ce mélange de méthane et d'hydrogène sulfuré mais aussi du dioxyde de soufre, dioxyde d’azote et d'autres produits cancérigènes comme le benzopyrène, les dioxines, le benzène etle toluène dans notre atmosphère atténue fortement les risques d'explosion du puits de forage.

Les premiers chantiers de torchage dans le Wyoming(Usa) dès 1946(2) et leur augmentation pendant la deuxième moitié du 20ème siècle ira de pair avec la manne financière que représente pétrole pour les pays producteurs.

Des disparités dans la pratique.

En valeurs mesurées, la Russie (Gazprom) et le Nigéria (Total) devancent de loin leurs principaux concurrents, l'Iran et l'Irak (75 contre 22 milliards de m3).(source:GGFR)

Tous les pays producteurs de pétrole sont amenés à pratiquer le torchage de leur gaz, Ce qui diverge, c'est plutôt la volonté politique de proposer et d'appliquer les lois de restriction pendant qu'une certaine forme de laxisme voire de corruption s'installe dans les centres de décision. Même si en Norvège, des pénalités sont données aux compagnies dès le premier mètre cube de gaz évacué dans l'atmosphère, ce n'est pas le cas au Nigéria ou en Chine.

L'attitude des industries pétrolières est d'ailleurs tout aussi condamnable que celle des hommes politiques dans ce bal de dupes. La shizophrénie est à son paroxysme quand on sait que la même entreprise peut exploiter le pétrole dans les deux pays en même temps ,en veillant à toujours s'appuyer sur les lois existantes.

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Lundi 9 Avril 2012

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