La retraite des parlementaires
Notre retraite pose, paraît-il, dénormes problèmes. Il va nous falloir faire des sacrifices, le sort de la France en dépend etc.
En attendant nos « chers » parlementaires ont résolu, depuis longtemps ce problème à leur plus grand profit. En effet nos députés et sénateurs disposent du régime de retraite parmi les plus avantageux du monde, ce qui en fait des donneurs de leçons peu légitimes.
Surtout lorsqu'ils prétendent nous faire accepter, au nom de l'égalité républicaine, l'allongement de la durée des cotisations, l'harmonisation des secteurs privés et publics sur le secteur le moins favorisé, à savoir le privé, et l'abrogation des régimes spéciaux.
Récemment nous avons appris par le journal officiel que M. JUPPE, grand pourfendeur des privilèges devant l'éternel, était admis à faire valoir ses droits à la retraite. M. FABIUS rappelons-le fait également partie de ces sémillants jeunes retraités de moins de 60 ans.
Car, si vous êtes Sénateur, vous pouvez prendre votre retraite à 53 ans ! et à 55 ans si vous êtes député. Nous ne nous étendrons pas davantage sur la pénibilité évidente des fonctions de député et plus encore de sénateur, qui ne peut que justifier un départ aussi précoce.
En ce qui concerne les cumuls de retraites, souvent pointé du doigt par nos irréprochables législateurs, rappelons seulement que M. CHIRAC, le président du monde le moins bien élu au premier tour et le mieux élu au second, perçoit :
Sa retraite de fonctionnaire
Plus sa retraite de parlementaire
Plus son traitement de président de la République
Je passe sur le fait qu'il ne paie pas de loyer, ni ses voitures, ni ses avions, ni ses téléphones, mange dans la vaisselle de la République, boit, à nos frais, du Château Pétrus ou de la Corona selon son humeur, et dépense de surcroît des « frais de bouche » et des frais de voyage considérables. Ca marche pour lui !
Concernant les autres parlementaires, qui n'ont pas eu la chance de sortir premier d'un concours de circonstances, ils peuvent néanmoins, par dérogation du régime général, cumuler leur indemnité parlementaire, puis leur retraite de parlementaire avec toute autre rémunération ou pension. Essayez seulement de faire la même chose et vous verrez comment on jase dans votre quartier !
Quand au montant des retraites des parlementaires, jugez plutôt :
Pour une cotisation de 20 % de leur indemnité parlementaire, pendant un législature, soit 5 ans, ils toucheront une retraite de 1500 ? mensuels (dès 53 ou 55 ans !)
Pour 2 législatures, soit 10 ans : montant de la retraite : 3000 ?
Après 22.5 années de cotisations (pas 40, ni 37.5, ces gens là ne sont pas de vulgaires besogneux!) montant mensuel de la retraite : 6000 ?
Après cela on va certainement les croire quand ils vont nous raconter que la politique ne paie pas !
Voilà en résumé les avantages exorbitants que se sont octroyés nos parlementaires qui vont très bientôt se pencher, et même trancher, de façon impartiale bien entendu, sur nos retraites. Vous conviendrez avec moi que ces gens là ne manquent pas d'air.
Pour conclure je ne peux que citer le mot « du » député humoriste de l'assemblée nationale, M. SANTINI ;
« Je vais être très vigilant... à ce que rien ne change ! »
Et je rajouterais cette dernière citation :
« Le problème avec les plaisanteries politiques est qu'elles finissent par être élues ! »
Notre retraite pose, paraît-il, dénormes problèmes. Il va nous falloir faire des sacrifices, le sort de la France en dépend etc.
En attendant nos « chers » parlementaires ont résolu, depuis longtemps ce problème à leur plus grand profit. En effet nos députés et sénateurs disposent du régime de retraite parmi les plus avantageux du monde, ce qui en fait des donneurs de leçons peu légitimes.
Surtout lorsqu'ils prétendent nous faire accepter, au nom de l'égalité républicaine, l'allongement de la durée des cotisations, l'harmonisation des secteurs privés et publics sur le secteur le moins favorisé, à savoir le privé, et l'abrogation des régimes spéciaux.
Récemment nous avons appris par le journal officiel que M. JUPPE, grand pourfendeur des privilèges devant l'éternel, était admis à faire valoir ses droits à la retraite. M. FABIUS rappelons-le fait également partie de ces sémillants jeunes retraités de moins de 60 ans.
Car, si vous êtes Sénateur, vous pouvez prendre votre retraite à 53 ans ! et à 55 ans si vous êtes député. Nous ne nous étendrons pas davantage sur la pénibilité évidente des fonctions de député et plus encore de sénateur, qui ne peut que justifier un départ aussi précoce.
En ce qui concerne les cumuls de retraites, souvent pointé du doigt par nos irréprochables législateurs, rappelons seulement que M. CHIRAC, le président du monde le moins bien élu au premier tour et le mieux élu au second, perçoit :
Sa retraite de fonctionnaire
Plus sa retraite de parlementaire
Plus son traitement de président de la République
Je passe sur le fait qu'il ne paie pas de loyer, ni ses voitures, ni ses avions, ni ses téléphones, mange dans la vaisselle de la République, boit, à nos frais, du Château Pétrus ou de la Corona selon son humeur, et dépense de surcroît des « frais de bouche » et des frais de voyage considérables. Ca marche pour lui !
Concernant les autres parlementaires, qui n'ont pas eu la chance de sortir premier d'un concours de circonstances, ils peuvent néanmoins, par dérogation du régime général, cumuler leur indemnité parlementaire, puis leur retraite de parlementaire avec toute autre rémunération ou pension. Essayez seulement de faire la même chose et vous verrez comment on jase dans votre quartier !
Quand au montant des retraites des parlementaires, jugez plutôt :
Pour une cotisation de 20 % de leur indemnité parlementaire, pendant un législature, soit 5 ans, ils toucheront une retraite de 1500 ? mensuels (dès 53 ou 55 ans !)
Pour 2 législatures, soit 10 ans : montant de la retraite : 3000 ?
Après 22.5 années de cotisations (pas 40, ni 37.5, ces gens là ne sont pas de vulgaires besogneux!) montant mensuel de la retraite : 6000 ?
Après cela on va certainement les croire quand ils vont nous raconter que la politique ne paie pas !
Voilà en résumé les avantages exorbitants que se sont octroyés nos parlementaires qui vont très bientôt se pencher, et même trancher, de façon impartiale bien entendu, sur nos retraites. Vous conviendrez avec moi que ces gens là ne manquent pas d'air.
Pour conclure je ne peux que citer le mot « du » député humoriste de l'assemblée nationale, M. SANTINI ;
« Je vais être très vigilant... à ce que rien ne change ! »
Et je rajouterais cette dernière citation :
« Le problème avec les plaisanteries politiques est qu'elles finissent par être élues ! »