Tous ces habiles débats ne sont qu'illusion. Ils ne font que masquer la nature profonde du macronisme écologique (comme d'ailleurs avant lui, du hollandisme écologique, ou du sarkozysme écologique, pour ne prendre que les deux derniers) : sauver la planète, OK, mais chaque chose en son temps. Il y a d'autres priorités. Dernier exemple en date : la rénovation de ce qu'on appelle les "passoires thermiques", les logements mal isolés, forts consommateurs d'énergie.
Plusieurs députés LREM ont suggéré que la location de ces logements soit purement et simplement interdite. Panique au gouvernement, qui a apparemment dégainé une mesure-riposte : s'agissant de logements classés F ou G, c'est à dire les plus mal isolés, consigner 5% du montant de la vente, pour obliger les propriétaires à effectuer les travaux de rénovation. Aux dernières nouvelles d'hier matin, un consensus aurait été (classiquement) trouvé ... en allongeant les délais : c'est en 2028, que les logements non rénovés devraient être déclarés non-conformes, ce qui ferait baisser leur prix. Pourquoi se presser ? La planète, OK, mais pas tout de suite. Attention, ici vient un gadget : "150 citoyens tirés au sort" auront le pouvoir d'abréger ce délai (ou de l'allonger ?)
Pourquoi en parler ici ? Pour souligner, dans un cas comme celui-ci, le rôle, discret mais déterminant, des médias. Devant ce classique conflit "urgence climat" contre "marché de l'immobilier" (ou, pour l'exprimer de manière plus crue, intérêt des propriétaires), quel camp va choisir le bataillon médiatique, si prompt à se mobiliser par ailleurs pour la planète ? Evidemment, le camp naturel, le camp du bon sens, le camp de la raison : celui des malheureux propriétaires. Écoutons un extrait du concert des éditorialistes, en harmonie parfaite avec la dominante gouvernementale. Qui donne le ton à l'autre ?
Plusieurs députés LREM ont suggéré que la location de ces logements soit purement et simplement interdite. Panique au gouvernement, qui a apparemment dégainé une mesure-riposte : s'agissant de logements classés F ou G, c'est à dire les plus mal isolés, consigner 5% du montant de la vente, pour obliger les propriétaires à effectuer les travaux de rénovation. Aux dernières nouvelles d'hier matin, un consensus aurait été (classiquement) trouvé ... en allongeant les délais : c'est en 2028, que les logements non rénovés devraient être déclarés non-conformes, ce qui ferait baisser leur prix. Pourquoi se presser ? La planète, OK, mais pas tout de suite. Attention, ici vient un gadget : "150 citoyens tirés au sort" auront le pouvoir d'abréger ce délai (ou de l'allonger ?)
Pourquoi en parler ici ? Pour souligner, dans un cas comme celui-ci, le rôle, discret mais déterminant, des médias. Devant ce classique conflit "urgence climat" contre "marché de l'immobilier" (ou, pour l'exprimer de manière plus crue, intérêt des propriétaires), quel camp va choisir le bataillon médiatique, si prompt à se mobiliser par ailleurs pour la planète ? Evidemment, le camp naturel, le camp du bon sens, le camp de la raison : celui des malheureux propriétaires. Écoutons un extrait du concert des éditorialistes, en harmonie parfaite avec la dominante gouvernementale. Qui donne le ton à l'autre ?
N.D.L.R
Le "macronisme" ne peut pas être vraiment écologiste car les ultras libéraux dont Macron est la marionnette, qui sont responsables de l'état actuel lamentable de la planète, sont résolument hostiles à tout ce qui pourrait leur faire perdre de l’argent.
Lorsqu’ils vont enfin prendre conscience que la planète est foutue, et eux avec, il sera trop tard.
La seule chose à faire pour tenter d'empêcher la catastrophe serait de se débarrasser de ces gens là, mais je crains fort que ce soit impossible.
Pas seulement parce qu'ils sont trop puissants, mais surtout parce l’humanité toute entière, comme les ultras libéraux, n'a pas conscience de la gravité de la situation et refuse absolument de changer de mode de vie.
Là encore, quand l'humanité dans sa plus grande majorité aura compris l'urgence de la situation, il sera trop tard.
Notre planète, même pourrie, ne disparaîtra pas de l'univers avant quelques milliards d'années. Mais les terriens vont en baver sévèrement dans les décennies qui viennent entre les canicules, les incendies, l'élévation du niveau des mers, les catastrophes "naturelles" de plus en plus catastrophiques.
Beaucoup, sinon tous mourront, desséchés, calcinés ou noyés.
Les très riches évidemment mourront les derniers car ils auront les moyens de résister plus longtemps que les autres.
Aurélien Barreau a parfaitement raison : seule une "dictature écologique" pourrait réduire les ultras riches à l'impuissance et obliger les ex-citoyens à changer leur mode de vie.
Ce serait, peut être, le dernier espoir pour l'humanité mais ce serait aussi, évidemment, la fin de la démocratie, et des libertés individuelles.
Cela n'a évidemment rien de réjouissant mais, finalement, quand on voit ce que les hommes ont fait de leurs libertés, tous, pas seulement les ultras riches, on peut certes verser une larme sur nos libertés passées, mais on ne peut que constater que la démocratie n'était peut-être pas la meilleure façon de gouverner les hommes.
Cela dit, je suis malheureux pour mes enfants et petits enfants, mais en ce qui me concerne, je suis heureux d'avoir soixante-douze ans, et donc la certitude de n'avoir pas à supporter le monde effrayant, à tous points de vue, qui nous attend.
Le "macronisme" ne peut pas être vraiment écologiste car les ultras libéraux dont Macron est la marionnette, qui sont responsables de l'état actuel lamentable de la planète, sont résolument hostiles à tout ce qui pourrait leur faire perdre de l’argent.
Lorsqu’ils vont enfin prendre conscience que la planète est foutue, et eux avec, il sera trop tard.
La seule chose à faire pour tenter d'empêcher la catastrophe serait de se débarrasser de ces gens là, mais je crains fort que ce soit impossible.
Pas seulement parce qu'ils sont trop puissants, mais surtout parce l’humanité toute entière, comme les ultras libéraux, n'a pas conscience de la gravité de la situation et refuse absolument de changer de mode de vie.
Là encore, quand l'humanité dans sa plus grande majorité aura compris l'urgence de la situation, il sera trop tard.
Notre planète, même pourrie, ne disparaîtra pas de l'univers avant quelques milliards d'années. Mais les terriens vont en baver sévèrement dans les décennies qui viennent entre les canicules, les incendies, l'élévation du niveau des mers, les catastrophes "naturelles" de plus en plus catastrophiques.
Beaucoup, sinon tous mourront, desséchés, calcinés ou noyés.
Les très riches évidemment mourront les derniers car ils auront les moyens de résister plus longtemps que les autres.
Aurélien Barreau a parfaitement raison : seule une "dictature écologique" pourrait réduire les ultras riches à l'impuissance et obliger les ex-citoyens à changer leur mode de vie.
Ce serait, peut être, le dernier espoir pour l'humanité mais ce serait aussi, évidemment, la fin de la démocratie, et des libertés individuelles.
Cela n'a évidemment rien de réjouissant mais, finalement, quand on voit ce que les hommes ont fait de leurs libertés, tous, pas seulement les ultras riches, on peut certes verser une larme sur nos libertés passées, mais on ne peut que constater que la démocratie n'était peut-être pas la meilleure façon de gouverner les hommes.
Cela dit, je suis malheureux pour mes enfants et petits enfants, mais en ce qui me concerne, je suis heureux d'avoir soixante-douze ans, et donc la certitude de n'avoir pas à supporter le monde effrayant, à tous points de vue, qui nous attend.