Difficile de trouver une photo où Mme Royal ne sourit pas. Mais j'y suis arrivé !
Ainsi donc ce sera Mme Royal (et non Ségolène, nous n’avons pas gardé les éléphants ensemble) contre M. Sarkozy. Je n’évoque même pas le sinistre Le Pen, car comme les deux précédents cultivent le même jardin j’estime qu’il n’a aucune chance, cette fois ci. La prochaine fois peut être ?
Nous aurons donc, encore une fois, le choix entre la peste et le choléra. D’un côté Sarkozy qu’on ne présente plus, et qui devient d’ailleurs de moins en moins présentable, plus l’échéance approche. Rappelons tout de même que très récemment il est monté sur un escabeau pour être à la hauteur de W. Bush ! C’est dire la hauteur de ses objectifs.
De l’autre l’inénarrable Mme Royal qui a réussi l’exploit de faire oublier son patronyme, effectivement légèrement déplacé pour une candidate socialiste à la présidence de la République, au bénéfice de son prénom, aussi peu républicain d’ailleurs que son nom. Je précise ; on a le nom dont on hérite, mais on n’est pas obligé de tout faire pour le faire oublier. Je constate au passage qu’elle aurait pu s’appeler Hollande, mais qu’apparemment elle ne l’a pas voulu. Mais cela ne nous regarde pas…
Ce que je reproche à l’icône du Poitou c’est d’abord d’avoir bâti sa campagne essentiellement sur le fait qu’elle est une femme. Je suis désolé, mais politiquement, et il s’agit ici de politique, ce n’est pas un argument. Il y a eu beaucoup de femmes au pouvoir à ce jour et elles n’ont jamais démontré une supériorité quelconque sur leurs collègues masculins. Nonobstant, la majorité des électeurs socialistes on pensé que le fait d’avoir une femme présidente peut changer la société française. On peut toujours rêver !
Il se trouve que depuis qu’elle est candidate Mme Royal a évoqué pas mal de « gadgets » mais jamais le fond du problème de notre pays, qui est celui-ci ; allons nous continuer encore longtemps dans la voie du capitalisme financier cynique, amoral et absolument hermétique à la misère humaine qui domine le monde en général, et notre pays en particulier, depuis des décennies. Est-ce que les riches vont continuer à être de plus en plus riches, et les pauvres de plus en plus pauvres ? L’Etat providence est il mort et enterré ?
Pour Sarkozy ces questions ne se posent pas ; il faut faire comme les Etats-Unis, et en pire si possible.
Mme Royal ne se pose pas non plus ces questions. Elle nous titille avec ses agaceries mais jamais je ne l’ai entendu remettre en question le modèle économique dominant. Bourdieu, qui s’y connaissait un peu, l’a dit il y a longtemps ; elle est de droite. A la rigueur elle compensera avec des bonnes œuvres. Comme Mme Chirac, qui s’occupe des pièces jaunes pendant que son époux, depuis des années, livre la France à tous les requins de la finance.
Le seul socialiste qui ait clairement pris parti contre l’ultra libéralisme était… M. Fabius, paix à son âme !
Concernant la main mise grandissante de la finance justement sur les medias français, silence et bouche cousue de Mme Royal. C’est d’ailleurs tout à fait logique car sa campagne étant basée essentiellement sur les médias, beaucoup plus que sur ses convictions, elle ne se risquera pas à s’aliéner son principal support.
Le seul homme politique français à avoir publiquement posé ce problème est …M. Bayrou. Ce qui lui vaut le silence généralisé des médias à son égard, alors qu’il ne cesse de prendre de l’importance dans les sondages, depuis le début de la campagne.
Pour revenir à Mme Royal, les médias et les politiques dans leur ensemble ont été unanimes à condamner la fameuse vidéo sur les profs et les 35 heures. Motif ; il ne s’agissait pas de propos publics mais privés. Ce n’était qu’une basse manœuvre.
Ainsi, il serait normal qu’un dirigeant politique dise tout bas, ou en petit comité, ce qu’il ne dirait jamais tout haut, quand il y a du monde ! C’est quoi cette conception de la politique ?
Je suis désolé mais je ne trouve pas cela normal du tout. C’est justement en raison de ce double langage des politiques que leur image actuelle est aussi détestable. Que Madame Royal dise publiquement ce qu’elle pense, en privé, des enseignants, et les électeurs feront leur choix en connaissance de cause. En l’occurrence, le seul bon point que je décernerais à Sarkozy, c’est qu’avec lui au moins, on sait à quoi on peut s’attendre !
Par ailleurs, ce n’est certainement pas à Mme Royal, qui use et abuse des médias, de l’Internet, du blog et de Médiamétrie, de critiquer l’usage que d’autres font de ces nouveaux moyens de communication.
A mon sens un(e) politique ne doit jamais être « Off » Il (elle) doit être « On » en permanence. Je sais que c’est dur par les temps qui courent, avec les progrès de la technologie, mais cela me parait être la moindre des choses. De la même façon il semblerait normal qu’un politique agisse dans le même sens que ses paroles, mais il paraît que c’est impossible, et que les promesses n’engagent que ceux qui les écoutent ! Je rappelle au passage qu’il s’agit là de la devise préférée du président actuel. On a vu les résultats !
Pour toutes ces raisons, et bien d’autres que je n’ai pas le loisir de développer ici, personnellement je voterai Bayrou, parce qu’il me semble le moins pourri de toutes, et de tous. Il est certes beaucoup moins sexy que Mme Royal, mais après tout il s’agit d’élections présidentielles, non d’un concours de mode.
Je suis bien conscient que, n’étant pas une ménagère de moins de cinquante ans, la cible de tous les publicitaires et de Mme Royal, et consacrant au demeurant très peu de mon temps de cerveau disponible à TF1 et TF2, il y a de fortes chances pour qu’au soir des prochaines élections j’ai, encore une fois, un goût de cendres dans la bouche.
Mais j’ai l’habitude ! Avec ceux de ma génération, salut les boomers, j’ai quand même connu : De Gaulle, Pompidou, Giscard, Mitterand et Chirac ! Autant vous dire que les amères soirées électorales, je connais.
« Le problème avec les plaisanteries politiques ; c’est qu’elles finissent par être élues ! »
Nous aurons donc, encore une fois, le choix entre la peste et le choléra. D’un côté Sarkozy qu’on ne présente plus, et qui devient d’ailleurs de moins en moins présentable, plus l’échéance approche. Rappelons tout de même que très récemment il est monté sur un escabeau pour être à la hauteur de W. Bush ! C’est dire la hauteur de ses objectifs.
De l’autre l’inénarrable Mme Royal qui a réussi l’exploit de faire oublier son patronyme, effectivement légèrement déplacé pour une candidate socialiste à la présidence de la République, au bénéfice de son prénom, aussi peu républicain d’ailleurs que son nom. Je précise ; on a le nom dont on hérite, mais on n’est pas obligé de tout faire pour le faire oublier. Je constate au passage qu’elle aurait pu s’appeler Hollande, mais qu’apparemment elle ne l’a pas voulu. Mais cela ne nous regarde pas…
Ce que je reproche à l’icône du Poitou c’est d’abord d’avoir bâti sa campagne essentiellement sur le fait qu’elle est une femme. Je suis désolé, mais politiquement, et il s’agit ici de politique, ce n’est pas un argument. Il y a eu beaucoup de femmes au pouvoir à ce jour et elles n’ont jamais démontré une supériorité quelconque sur leurs collègues masculins. Nonobstant, la majorité des électeurs socialistes on pensé que le fait d’avoir une femme présidente peut changer la société française. On peut toujours rêver !
Il se trouve que depuis qu’elle est candidate Mme Royal a évoqué pas mal de « gadgets » mais jamais le fond du problème de notre pays, qui est celui-ci ; allons nous continuer encore longtemps dans la voie du capitalisme financier cynique, amoral et absolument hermétique à la misère humaine qui domine le monde en général, et notre pays en particulier, depuis des décennies. Est-ce que les riches vont continuer à être de plus en plus riches, et les pauvres de plus en plus pauvres ? L’Etat providence est il mort et enterré ?
Pour Sarkozy ces questions ne se posent pas ; il faut faire comme les Etats-Unis, et en pire si possible.
Mme Royal ne se pose pas non plus ces questions. Elle nous titille avec ses agaceries mais jamais je ne l’ai entendu remettre en question le modèle économique dominant. Bourdieu, qui s’y connaissait un peu, l’a dit il y a longtemps ; elle est de droite. A la rigueur elle compensera avec des bonnes œuvres. Comme Mme Chirac, qui s’occupe des pièces jaunes pendant que son époux, depuis des années, livre la France à tous les requins de la finance.
Le seul socialiste qui ait clairement pris parti contre l’ultra libéralisme était… M. Fabius, paix à son âme !
Concernant la main mise grandissante de la finance justement sur les medias français, silence et bouche cousue de Mme Royal. C’est d’ailleurs tout à fait logique car sa campagne étant basée essentiellement sur les médias, beaucoup plus que sur ses convictions, elle ne se risquera pas à s’aliéner son principal support.
Le seul homme politique français à avoir publiquement posé ce problème est …M. Bayrou. Ce qui lui vaut le silence généralisé des médias à son égard, alors qu’il ne cesse de prendre de l’importance dans les sondages, depuis le début de la campagne.
Pour revenir à Mme Royal, les médias et les politiques dans leur ensemble ont été unanimes à condamner la fameuse vidéo sur les profs et les 35 heures. Motif ; il ne s’agissait pas de propos publics mais privés. Ce n’était qu’une basse manœuvre.
Ainsi, il serait normal qu’un dirigeant politique dise tout bas, ou en petit comité, ce qu’il ne dirait jamais tout haut, quand il y a du monde ! C’est quoi cette conception de la politique ?
Je suis désolé mais je ne trouve pas cela normal du tout. C’est justement en raison de ce double langage des politiques que leur image actuelle est aussi détestable. Que Madame Royal dise publiquement ce qu’elle pense, en privé, des enseignants, et les électeurs feront leur choix en connaissance de cause. En l’occurrence, le seul bon point que je décernerais à Sarkozy, c’est qu’avec lui au moins, on sait à quoi on peut s’attendre !
Par ailleurs, ce n’est certainement pas à Mme Royal, qui use et abuse des médias, de l’Internet, du blog et de Médiamétrie, de critiquer l’usage que d’autres font de ces nouveaux moyens de communication.
A mon sens un(e) politique ne doit jamais être « Off » Il (elle) doit être « On » en permanence. Je sais que c’est dur par les temps qui courent, avec les progrès de la technologie, mais cela me parait être la moindre des choses. De la même façon il semblerait normal qu’un politique agisse dans le même sens que ses paroles, mais il paraît que c’est impossible, et que les promesses n’engagent que ceux qui les écoutent ! Je rappelle au passage qu’il s’agit là de la devise préférée du président actuel. On a vu les résultats !
Pour toutes ces raisons, et bien d’autres que je n’ai pas le loisir de développer ici, personnellement je voterai Bayrou, parce qu’il me semble le moins pourri de toutes, et de tous. Il est certes beaucoup moins sexy que Mme Royal, mais après tout il s’agit d’élections présidentielles, non d’un concours de mode.
Je suis bien conscient que, n’étant pas une ménagère de moins de cinquante ans, la cible de tous les publicitaires et de Mme Royal, et consacrant au demeurant très peu de mon temps de cerveau disponible à TF1 et TF2, il y a de fortes chances pour qu’au soir des prochaines élections j’ai, encore une fois, un goût de cendres dans la bouche.
Mais j’ai l’habitude ! Avec ceux de ma génération, salut les boomers, j’ai quand même connu : De Gaulle, Pompidou, Giscard, Mitterand et Chirac ! Autant vous dire que les amères soirées électorales, je connais.
« Le problème avec les plaisanteries politiques ; c’est qu’elles finissent par être élues ! »