Lors d’un discours prononcé à la bibliothèque du Congrès, à Washington, Christine Lagarde en a appelé, mardi 4 novembre, à une « coopération internationale ré-imaginée ».
La directrice générale du Fonds monétaire international (FMI) affirme craindre dans le cas contraire l’avènement, d’ici à 2040, d’un « âge de la colère », durable et entretenu par « le fossé entre aspirations et réalités », où les inégalités surpasseraient celles de l’« âge d’or » du capitalisme au XIXe siècle.
Christine Lagarde, qui plaide pour un commerce mondial « réparé », préfère croire à un « âge de l’inventivité », avec plus d’énergies renouvelables, d’intégration des femmes dans le monde du travail et de grandes entreprises faisant montre de responsabilité sociale.
Cet « âge de la colère » que redoute Christine Lagarde est un risque qui pointe. Il se nourrit de l’accroissement continu des inégalités entre les 40 % les plus pauvres et le quintile des plus riches. Ce fossé peut nourrir la colère de demain. Je rappellerais à ce propos que le président français avait annoncé, en septembre dernier à l’ONU, une initiative intéressante. Il souhaitait que les pays du G7 pilotent un mécanisme collectif mondial pour lutter contre la croissance des inégalités, en échangeant leurs bonnes pratiques.
Pour l’heure, notre monde hésite entre l’âge de la colère et celui de l’inventivité. Nous sommes face à une sorte de pari pascalien. Entre les risques chaque jour confirmés d’un monde à la dérive et les chances de participer avec ardeur à l’édification d’un monde plus humain et fraternel. Lire la suite.
Source: La Croix
La directrice générale du Fonds monétaire international (FMI) affirme craindre dans le cas contraire l’avènement, d’ici à 2040, d’un « âge de la colère », durable et entretenu par « le fossé entre aspirations et réalités », où les inégalités surpasseraient celles de l’« âge d’or » du capitalisme au XIXe siècle.
Christine Lagarde, qui plaide pour un commerce mondial « réparé », préfère croire à un « âge de l’inventivité », avec plus d’énergies renouvelables, d’intégration des femmes dans le monde du travail et de grandes entreprises faisant montre de responsabilité sociale.
Cet « âge de la colère » que redoute Christine Lagarde est un risque qui pointe. Il se nourrit de l’accroissement continu des inégalités entre les 40 % les plus pauvres et le quintile des plus riches. Ce fossé peut nourrir la colère de demain. Je rappellerais à ce propos que le président français avait annoncé, en septembre dernier à l’ONU, une initiative intéressante. Il souhaitait que les pays du G7 pilotent un mécanisme collectif mondial pour lutter contre la croissance des inégalités, en échangeant leurs bonnes pratiques.
Pour l’heure, notre monde hésite entre l’âge de la colère et celui de l’inventivité. Nous sommes face à une sorte de pari pascalien. Entre les risques chaque jour confirmés d’un monde à la dérive et les chances de participer avec ardeur à l’édification d’un monde plus humain et fraternel. Lire la suite.
Source: La Croix