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«L'avenir n'est plus ce qu'il était» [Paul Valéry]



"- J'avais raison, mais je vais quand même changer la loi !"

La France a envoyé vendredi 15 octobre au soir sa réponse à la Commission européenne dans l'affaire des renvois controversés de Roms, avant l'expiration d'un ultimatum fixé à minuit pour garantir un changement de sa loi nationale.



"- J'avais raison, mais je vais quand même changer la loi !"

"Je trouve que c'est un mouvement positif : la France répond à notre ultimatum", a affirmé la commissaire européenne en charge de la justice Viviane Reding. "Mais maintenant, quel est le contenu de cette réponse ?" a poursuivi Mme Reding. "Il faut l'analyser sérieusement car ce sont des textes législatifs et ça ne se fait pas à la légère", a-t-elle dit en précisant qu'une équipe de juristes analyserait pendant tout le week-end la réponse française.

Viviane Reding espère avoir, en début de semaine prochaine, "la fin de cette analyse" afin de pouvoir faire une proposition au collège des commissaires "pour la suite". Pendant l'été, le démantèlement des camps illégaux et les expulsions de Roms vers leur pays d'origine, pour la plupart en Roumanie, avaient suscité un tollé contre la France dans le monde entier et des tensions avec la Commission européenne.

Selon une source diplomatique, la France, comme elle l'avait signifié depuis plusieurs jours, confirme bien, dans sa réponse à Bruxelles, son intention de modifier comme le lui demande la commission sa loi nationale afin de mieux transposer dans son droit une législation européenne (directive) de 2004 sur la liberté de circulation des citoyens de l'Union européenne (UE).

Ce texte impose des garanties procédurales strictes pour les citoyens qui sont renvoyés chez eux, comme les Roms roumains et bulgares ayant dû quitter la France depuis août. Cette affaire a fait sérieusement tanguer les relations entre la France et la Commission européenne, suscitant un échange aussi musclé que sans précédent entre le président français Nicolas Sarkozy et le président de la Commission, José Manuel Barroso, lors du dernier sommet européen le 16 septembre.

Source : Le Monde : 15.10.2010

N.D.L.R

Encore une nouvelle qui ne fera pas la une des journaux télévisés. Ainsi, la France, fort courroucée par la réprobation unanime en Europe qu'ont suscité ses expulsions massives de Roms, était tout à fait dans son droit mais va quand même, en catimini bien sûr, modifier sa législation.

Pour résumer la position Sarkos... hyène : Je n'avais pas tort mais, je vais quand même changer la loi française.

Ce sinistre personnage a l'habitude de prendre les français pour des cons. Il a voulu faire la même chose avec l’Europe, il a pris une grosse claque.

Mais autant ses éclats de voix à la commission ne sont pas passés inaperçus, autant ce revers, et je reste poli, restera méconnu des français.

Dimanche 17 Octobre 2010

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