mais qu'est-ce qu'il cache dans son dos, George? Lancée sur l'Internet, la rumeur a fait le tour de la toile: ce renflement (bulge en anglais) bien visible sous la veste noire du président américain lors du premier débat télévisé qui l'opposait à John Kerry à Miami le 30 septembre, serait un récepteur radio. A l'autre bout, un conseiller soufflerait des idées intelligentes grâce à une oreillette habilement camouflée. L'homme invisible en coulisses ne serait autre que Karl Rove, l'éminence grise du candidat Bush.
L'idée plaît aux internautes, qui se déchaînent sur le sujet de la protubérance bushienne. Le site isbushwired.com a même été créé pour l'occasion et chacun y va de son commentaire ou de sa théorie du complot. On y apprend, par exemple, que George de Paris, le tailleur officiel, avoue pratiquement une faute professionnelle: un «faux pli» entre les omoplates présidentielles.
Face à ces spéculations, reprises notamment par le magazine en ligne Salon, l'équipe de campagne républicaine a contre-attaqué dans le plus grand désordre. «Ce n'est pas vrai. C'est ridicule», a répliqué le porte-parole Scott Danzel. «Il y a des gens qui ont passé trop de temps sur les sites de la gauche conspirationniste» a-t-il encore lâché, vengeur. «La veste de son costume était sans doute froissée ou bien il y avait un pli dans le tissu», a hasardé une autre responsable. Assaillie sous une pluie de coups de fil, la Maison Blanche a même fait savoir que son actuel locataire ne portait pas de gilet pare-balles.
On savait que Bush était une marionnette ; on sait maintenant que c'est aussi un perroquet !
L'idée plaît aux internautes, qui se déchaînent sur le sujet de la protubérance bushienne. Le site isbushwired.com a même été créé pour l'occasion et chacun y va de son commentaire ou de sa théorie du complot. On y apprend, par exemple, que George de Paris, le tailleur officiel, avoue pratiquement une faute professionnelle: un «faux pli» entre les omoplates présidentielles.
Face à ces spéculations, reprises notamment par le magazine en ligne Salon, l'équipe de campagne républicaine a contre-attaqué dans le plus grand désordre. «Ce n'est pas vrai. C'est ridicule», a répliqué le porte-parole Scott Danzel. «Il y a des gens qui ont passé trop de temps sur les sites de la gauche conspirationniste» a-t-il encore lâché, vengeur. «La veste de son costume était sans doute froissée ou bien il y avait un pli dans le tissu», a hasardé une autre responsable. Assaillie sous une pluie de coups de fil, la Maison Blanche a même fait savoir que son actuel locataire ne portait pas de gilet pare-balles.
On savait que Bush était une marionnette ; on sait maintenant que c'est aussi un perroquet !