Dans l'article de BFMTV, les causes de l'absentéisme ne sont jamais évoquées. Ben voyons.
Que voilà un titre bien accrocheur et qui séduira sans aucun doute les électeurs de Macron.
Mais le vrai titre, faut-il le souligner, devrait être : la santé au travail décline encore dans le secteur privé.
En effet la cause essentielle de l'absentéisme au travail ne réside que très peu dans la "fainéantise" des travailleurs du privé mais dans la façon très particulière dont ils sont exploités et pressés comme des citrons par leurs employeurs depuis l'avènement de la société dire de consommation.
Quand ils ne sont pas harassés sexuellement , syndicalement, ou tout simplement pour qu'ils "dégagent".
Les employeurs, même version 2.0, ont découvert depuis longtemps que si on veut conserver des outils de travail performants, en général des ordinateurs, il ne faut pas négliger leur maintenance scrupuleuse et permanente.
En revanche, en ce qui concerne les travailleurs humains, ces variables d'ajustement du capitalisme new look, à l'exception de certaines start-up branchées, travail et santé sont encore des oxymores. Un salarié ou un cadre malade devient à leurs yeux un boulet qu'ils ne traîneront pas longtemps.
Sans jamais, au grand jamais, se poser la moindre question sur l'origine des problèmes de santé de leurs travailleurs. Pour eux, le burn-out n'est pas une maladie, c'est une tare qui ne peut affecter que de mauvais travailleurs.
Et ne parlons pas de l'état lamentable, en général, de la médecine du travail. On ne tire pas sur une ambulance.
Enfin, cette "enquête" dont j'aimerais bien savoir qui l'a financée (sans doute pas les travailleurs) mélange allègrement toutes les causes d'absentéisme. Ben voyons.
Et notamment les accidents du travail, dont je rappelle qu'ils sont rarement dus à la mauvaise volonté des accidentés.
Bref, encore une "enquête" qu'il convient d'effleurer "d'un derrière distrait", comme disait Henri Jeanson.
L'article de Bfmtv
Mais le vrai titre, faut-il le souligner, devrait être : la santé au travail décline encore dans le secteur privé.
En effet la cause essentielle de l'absentéisme au travail ne réside que très peu dans la "fainéantise" des travailleurs du privé mais dans la façon très particulière dont ils sont exploités et pressés comme des citrons par leurs employeurs depuis l'avènement de la société dire de consommation.
Quand ils ne sont pas harassés sexuellement , syndicalement, ou tout simplement pour qu'ils "dégagent".
Les employeurs, même version 2.0, ont découvert depuis longtemps que si on veut conserver des outils de travail performants, en général des ordinateurs, il ne faut pas négliger leur maintenance scrupuleuse et permanente.
En revanche, en ce qui concerne les travailleurs humains, ces variables d'ajustement du capitalisme new look, à l'exception de certaines start-up branchées, travail et santé sont encore des oxymores. Un salarié ou un cadre malade devient à leurs yeux un boulet qu'ils ne traîneront pas longtemps.
Sans jamais, au grand jamais, se poser la moindre question sur l'origine des problèmes de santé de leurs travailleurs. Pour eux, le burn-out n'est pas une maladie, c'est une tare qui ne peut affecter que de mauvais travailleurs.
Et ne parlons pas de l'état lamentable, en général, de la médecine du travail. On ne tire pas sur une ambulance.
Enfin, cette "enquête" dont j'aimerais bien savoir qui l'a financée (sans doute pas les travailleurs) mélange allègrement toutes les causes d'absentéisme. Ben voyons.
Et notamment les accidents du travail, dont je rappelle qu'ils sont rarement dus à la mauvaise volonté des accidentés.
Bref, encore une "enquête" qu'il convient d'effleurer "d'un derrière distrait", comme disait Henri Jeanson.
L'article de Bfmtv