Ainsi donc Chirac nous a tiré sa révérence. En nous prenant, une fois de plus, pour des imbéciles. Après nous avoir promis récemment, sur le pas de la porte (de sortie) monts et merveilles, alors qu’il n’avait plus aucun pouvoir. Après avoir promis au monde entier, une révolution écologique, alors qu’au pouvoir depuis 12 ans il n’a strictement rien fait dans ce domaine, sinon des bêtises, voilà qu’il nous quitte nous assurant qu’il nous aime.
M. Chirac faisait partie de cette génération de politiciens de l’autre siècle qui ont toujours pris les français pour des veaux. Il le répétait d’ailleurs souvent ; « Plus c’est gros plus ça passe » et « Les promesses n’engagent que ceux qui les écoutent »
Il se trouve que ce genre de fadaises n’a désormais plus de prise sur les français. Cela n’impressionne plus que les vaches au salon de l’agriculture. Les sondages le disent ; les français ne croient plus ni à la gauche ni à la droite. Chirac et Mitterrand ne sont pas pour rien dans cette déréliction. Et M. Bayrou, qui s’affirme ni de gauche ni de droite, l’a parfaitement compris. Ce troisième, voire deuxième homme, a une énorme qualité par rapport à M. Sarkozy et Madame Royal ; il ne prend pas les français pour des demeurés. Alors que M. Sarkozy, qui est franchement de droite, invoque Blum et Jaurès (plus c’est gros…) Et que Madame Royal qui se présente pour le parti socialiste, n’est pas de gauche, tout le monde l’a compris.
Pour en revenir, une dernière fois, à Chirac, ce vieux clown que le monde entier ne nous envie pas, il nous affirmé qu’il continuerait « A servir la France » Merci bien ! On l’a vu à l’œuvre ! Il ferait mieux de préparer sa défense, car il paraît qu’il a quelques comptes à rendre à la justice de son pays. A condition bien entendu qu’il reste encore une justice dans ce pays. Nous le saurons très bientôt.
Que restera t-il de Chirac après son départ ? Rien ! Pendant 12 ans il n’a strictement rien fait à part des promesses qu’il n’a jamais voulu tenir. Sans parler de la « fracture sociale » même sa position sur l’Irak n’était qu’un coup politique qui a abusé le monde entier. En effet, quand Chirac s’est opposé à la guerre en Irak, Bush avait déjà envoyé 300 000 soldats ! L’occasion était belle pour le vieux grigou de passer pour un irréductible Gaulois alors qu’il savait, mieux que nous, que les carottes étaient cuites et que de toute façon, Bush allait envahir l’Irak.
En politique intérieure pendant 12 ans les français, à chaque scrutin, ont dit non à Chirac et à ses gouvernements. A chaque fois il a fait comme s’il n’avait rien entendu. Après cela on s’étonnera que les français ne croient plus la politique. Avec Chirac, et son absence de politique, à part celle du chien crevé au fil de l’eau, la dette publique a atteint des proportions gigantesques. Pas de problème pour Chirac, les générations futures paieront.
M. Chirac a pu rouler dans la farine M. Péan à l’occasion de son dernier livre (J’ai travaillé pour l’A.N.C, je ne suis pas rancunier… (Plus c’est gros, plus ça passe) il ne nous trompera plus jamais. Et c’est tant mieux.
A l’occasion de son départ j’aimerais le gratifier d’une se ses propres saillies, dont on nous a souvent rebattu les oreilles : « Cà m’en touche une sans faire bouger l’autre ! »