M. Ibrahim Patel s’insurge contre la proposition de M. Jego de supprimer l’octroi de mer sur les achats par Internet. Selon cet ardent défenseur des petits commerçants, si on supprime l’octroi de mer, les gens iront commander leur boites de thon sur Internet.
Le problème, M. Patel, c’est que si l’on ne fait rien, les boites de thon commandées sur Internet, et livrées par avion à domicile, couteront moins cher que chez les petits ou gros commerçants réunionnais du coin !
Le problème, M. Patel, c’est que les produits informatiques par exemple, bien qu’exonérés de Tva ici et donnant même lieu à cette aberration qu’est la TVA non perçue récupérable coutent, sauf rares exceptions, encore beaucoup plus cher ici que sur Internet.
Le problème, M. Patel, c’est que les commerçants, dans la plupart des villes de la Réunion, ferment entre midi et deux, et qu’à 17 heures 30 le centre des grandes villes est désert. Il faut attendre le dimanche matin pour aller faire ses courses ? Ou faire ses courses pendant les heures de bureau ?
Le problème, M. Patel, c’est que depuis toujours, dans cette île, quelques uns on profité abusivement de l’éloignement et de l’insularité de la Réunion pour se remplir outrageusement les poches. C’est tellement évident qu’on a mis en place ici la sur-rémunération de tous les fonctionnaires et assimilés, qu’ils soient d’origine locale ou pas.
Le problème, M. Patel, c’est que les prix dans les commerces locaux, petits ou grands, sont tellement élevés qu’il n’est même pas envisageable de supprimer la sur-rémunération. C’est tout le commerce local qui s’écroulerait.
Le problème, M. Patel, c’est que la Réunion perçoit des aides massives de l’Europe où règne le libre échange, mais impose des barrières douanières (octroi de mer) aux importations de produits en provenance de l’Europe. Il est quand même scandaleux que les réunionnais, qui jusqu’à plus ample information sont français, paient des taxes pour faire venir des produits français.
Le problème, M. Patel, c’est que des politiciens locaux comme vous, qui connaissent mieux que personne la situation locale, puissent énoncer, sans honte, de pareilles énormités. L’Internet dérange le commerce local, qui n’est pas habitué à la concurrence. Le commerce local n’a qu’à faire comme tout le monde en France, et en Europe ; il doit s’adapter. Si demain on nous propose sur place, avec un service digne de ce nom, des produits à un prix décent, nous préférerons toujours acheter nos boites de thon sur place plutôt que sur l’Internet.
Le problème, M. Patel, c’est que 90% des politiciens donnent une très mauvaise réputation aux 10 % qui restent.
Le problème, M. Patel, c’est que si l’on ne fait rien, les boites de thon commandées sur Internet, et livrées par avion à domicile, couteront moins cher que chez les petits ou gros commerçants réunionnais du coin !
Le problème, M. Patel, c’est que les produits informatiques par exemple, bien qu’exonérés de Tva ici et donnant même lieu à cette aberration qu’est la TVA non perçue récupérable coutent, sauf rares exceptions, encore beaucoup plus cher ici que sur Internet.
Le problème, M. Patel, c’est que les commerçants, dans la plupart des villes de la Réunion, ferment entre midi et deux, et qu’à 17 heures 30 le centre des grandes villes est désert. Il faut attendre le dimanche matin pour aller faire ses courses ? Ou faire ses courses pendant les heures de bureau ?
Le problème, M. Patel, c’est que depuis toujours, dans cette île, quelques uns on profité abusivement de l’éloignement et de l’insularité de la Réunion pour se remplir outrageusement les poches. C’est tellement évident qu’on a mis en place ici la sur-rémunération de tous les fonctionnaires et assimilés, qu’ils soient d’origine locale ou pas.
Le problème, M. Patel, c’est que les prix dans les commerces locaux, petits ou grands, sont tellement élevés qu’il n’est même pas envisageable de supprimer la sur-rémunération. C’est tout le commerce local qui s’écroulerait.
Le problème, M. Patel, c’est que la Réunion perçoit des aides massives de l’Europe où règne le libre échange, mais impose des barrières douanières (octroi de mer) aux importations de produits en provenance de l’Europe. Il est quand même scandaleux que les réunionnais, qui jusqu’à plus ample information sont français, paient des taxes pour faire venir des produits français.
Le problème, M. Patel, c’est que des politiciens locaux comme vous, qui connaissent mieux que personne la situation locale, puissent énoncer, sans honte, de pareilles énormités. L’Internet dérange le commerce local, qui n’est pas habitué à la concurrence. Le commerce local n’a qu’à faire comme tout le monde en France, et en Europe ; il doit s’adapter. Si demain on nous propose sur place, avec un service digne de ce nom, des produits à un prix décent, nous préférerons toujours acheter nos boites de thon sur place plutôt que sur l’Internet.
Le problème, M. Patel, c’est que 90% des politiciens donnent une très mauvaise réputation aux 10 % qui restent.