Que s’est il passé avec Airbus, naguère fleuron de l’Europe avancée ? Nous apprenons aujourd’hui que les sérieuses difficultés actuelles sont dues essentiellement au fait que cette affaire était mal gérée. Elle était mal gérée parce qu’ingérable, écartelée qu’elle était entre la France, l’Allemagne, la Grande Bretagne et l’Espagne.
Donc acte. Mais quelle est la réaction des dirigeants d’EADS ? Vont-ils remplacer (une nouvelle fois) ses dirigeants incapables ? Vont-ils « réformer » les structures de cette entreprise soi-disant ingérable ? Vont-ils investir pour améliorer cette situation ? Que nenni ! La solution a été annoncée ; ils vont tailler dans les effectifs.
Tout cela pourquoi ? Pour ne pas effrayer les actionnaires ! Fermez le ban ou plutôt préparez les licenciements. Encore une fois des personnels, hyper qualifiés dans ce cas, ne constituent que des variables d’ajustement aux yeux de la finance internationale.
Les personnels d’Airbus vont de retrouver au chômage parce que dans notre société libérale avancée on ne vire pas les dirigeants, ou alors on leur offre des parachutes en or massif, et l’on n’investit pas pour réformer, parce que cela effraie les dieux vivants de notre société que sont les sacro-saints actionnaires.
Tout ceci survient après que l’on ait appris très récemment, par un rapport que l’on se gardera bien d’ébruiter, qu’en dépit des mensonges officiels (pardonnez le pléonasme) le niveau de vie des français a effectivement baissé depuis quelques années, alors que les revenus des entreprises et de leurs dirigeants ont progressé de plus de 50 % sur la même période.
Ce que tout le monde peut constater aujourd’hui en regardant simplement autour de lui : les pauvres sont de plus en plus pauvres, alors que les riches sont de plus en plus riches. Devant une telle situation, que nos hommes et femmes politiques ne peuvent certainement pas ignorer, et alors que nous entrons dans une période en principe propice aux réflexions sur l’avenir, que nous serine-t-on a longueur de journée ? Si les pauvres sont pauvres dans notre pays (sous entendu et les riches si peu riches) c’est parce que nous disposons de beaucoup trop d’avantages ; le travail pour tous, les fonctionnaires à vie, les médicaments remboursés, la retraite automatique, c’est tout cela qui appauvrit notre pays. Place à la flexibilité ! Des salariés bien entendu, les dirigeants de notre pays, publics comme privés, étant depuis longtemps, c’est bien connu, éminemment flexibles.
Je rappelle que c’est là, typiquement, le discours de l’Europe, et qu’il y a peu de temps les français lui ont opposé, en dépit des discours rassurants et désintéressés, bien sûr, de l’establishment politico médiatique, un non franc et massif.
Il est évident que nos dirigeants font toujours comme s’ils n’avaient rien entendu ! Étonnez-vous après cela que la politique ait mauvaise réputation ! « La politique est l'art d'empêcher les gens de se mêler de ce qui les regarde » disait Paul Valéry. On ne saurait mieux dire !
Donc acte. Mais quelle est la réaction des dirigeants d’EADS ? Vont-ils remplacer (une nouvelle fois) ses dirigeants incapables ? Vont-ils « réformer » les structures de cette entreprise soi-disant ingérable ? Vont-ils investir pour améliorer cette situation ? Que nenni ! La solution a été annoncée ; ils vont tailler dans les effectifs.
Tout cela pourquoi ? Pour ne pas effrayer les actionnaires ! Fermez le ban ou plutôt préparez les licenciements. Encore une fois des personnels, hyper qualifiés dans ce cas, ne constituent que des variables d’ajustement aux yeux de la finance internationale.
Les personnels d’Airbus vont de retrouver au chômage parce que dans notre société libérale avancée on ne vire pas les dirigeants, ou alors on leur offre des parachutes en or massif, et l’on n’investit pas pour réformer, parce que cela effraie les dieux vivants de notre société que sont les sacro-saints actionnaires.
Tout ceci survient après que l’on ait appris très récemment, par un rapport que l’on se gardera bien d’ébruiter, qu’en dépit des mensonges officiels (pardonnez le pléonasme) le niveau de vie des français a effectivement baissé depuis quelques années, alors que les revenus des entreprises et de leurs dirigeants ont progressé de plus de 50 % sur la même période.
Ce que tout le monde peut constater aujourd’hui en regardant simplement autour de lui : les pauvres sont de plus en plus pauvres, alors que les riches sont de plus en plus riches. Devant une telle situation, que nos hommes et femmes politiques ne peuvent certainement pas ignorer, et alors que nous entrons dans une période en principe propice aux réflexions sur l’avenir, que nous serine-t-on a longueur de journée ? Si les pauvres sont pauvres dans notre pays (sous entendu et les riches si peu riches) c’est parce que nous disposons de beaucoup trop d’avantages ; le travail pour tous, les fonctionnaires à vie, les médicaments remboursés, la retraite automatique, c’est tout cela qui appauvrit notre pays. Place à la flexibilité ! Des salariés bien entendu, les dirigeants de notre pays, publics comme privés, étant depuis longtemps, c’est bien connu, éminemment flexibles.
Je rappelle que c’est là, typiquement, le discours de l’Europe, et qu’il y a peu de temps les français lui ont opposé, en dépit des discours rassurants et désintéressés, bien sûr, de l’establishment politico médiatique, un non franc et massif.
Il est évident que nos dirigeants font toujours comme s’ils n’avaient rien entendu ! Étonnez-vous après cela que la politique ait mauvaise réputation ! « La politique est l'art d'empêcher les gens de se mêler de ce qui les regarde » disait Paul Valéry. On ne saurait mieux dire !