Super Mario. M.D ? plutôt G.S...
L'article du Monde (très mesuré, comme les crédits bancaires... aux particuliers)
La BCE inonde les banques de liquidités
LE MONDE | 27.06.09 |
D’après un article de Cécile Prudhomme
Mardi 24 juin : pour la première fois de son histoire (Oui, mais c'est Super Mario qui est à la manoeuvre maintenant NDLR) la BCE a accordé des prêts aux banques sur une durée d'un an, contre six mois maximum auparavant. " Au total, 1 121 établissements financiers se sont fait prêter 442,24 milliards d'euros (…).
Habituellement, il n'y a que 500 à 550 banques qui participent aux opérations hebdomadaires de prêt et une centaine dans le cas de prêts à long terme. (…) En volume, c'est un tiers des montants émis par les Etats de la zone euro cette année, soulignent ceux de Goldman Sachs (L'ex (?) maison mère de Mario)
(…) L'occasion était trop belle (Certes ! NDLR) : des montants accordés illimités, un taux de prêt bloqué à 1 % pendant un an, un prêteur qui n'aura a priori aucun problème de solvabilité. (En principe, mais il faut bien que les banksters prennent quelques risques. De toutes façons, s'ils se plantent, c'est nous qui payent, comme disait Coluche NDLR) Une aubaine, d'autant que rien ne dit que le taux sera encore de 1 % pour les prochaines opérations de prêt à un an, qui sont prévues le 30 septembre et le 16 décembre.
"L'idée de se financer à 1 % est très attractive pour les banques compte tenu des taux actuels sur le marché (le fixing de l'Euribor à douze mois s'est inscrit à 1,57 % mercredi) et semble offrir l'opportunité de réaliser un gain exceptionnel", notent les experts de la Société générale (Sans être expert je peux affirmer qu'un prêt illimité, à 1 %, sans garantie, serait très attractif pour tout le monde, et pas seulement les banques. NDLR)
Question : Pourquoi la BCE accorde-t-elle ces prêts ?
Réponse : L'objectif final (? NDLR) de la banque centrale n'est pas de donner quasi gratuitement de l'argent, mais de fournir une aide pour améliorer la distribution du crédit, même si les banques n'ont pris aucun engagement en contrepartie de ces prêts.
"Le premier but est déjà de s'assurer que les banques n'auront pas de problème de liquidités sur longue période, les rassurant pour qu'elles puissent s'engager dans d'autres opérations et reprendre du risque, de manière à permettre de réamorcer dans un premier temps certains marchés financiers, note-t-on à la BCE. Car si elles ne font rien de cet argent et qu'elles nous le confient en dépôt, il sera rémunéré à 0,25 %, ce qui n'a rien d'intéressant."
Mais, Le Monde ne nous dit pas tout. Pour trouver les vraies raisons du succès de cette opération, digne de la maison Goldman Sachs de la grande époque, il faut aller sur Arretsurimages.net, excellente source, 3 euros par mois seulement, publicité gratuite, et lire ceci (Ouvez bien les yeux et accrochez vous à la table) :
LA BCE RENFLOUE LES BANQUES EUROPÉENNES
Par Anne-Sophie Jacques le 23/12/2011 pour Arrêt sur Images
523 banques de la zone euro (depuis beaucoup plus NDLR) ont reçu leurs cadeaux avant l’heure, et elles ont dû être drôlement sages car le Père Noël a été très généreux. Il a déboursé plus de 489 milliards d'euros sous forme de prêts à taux d’ami, c’est-à-dire 1% sur 3 ans.
Qui se cache derrière la barbe blanche et le manteau rouge ? Mario Draghi, président de la Banque centrale européenne. (Dit Super Mario NDLR) L’objectif officiel, nous dit Le Monde, "est de soulager des banques aux abois : certains établissements de l'Union monétaire gorgés de dettes souveraines potentiellement toxiques suscitent la défiance et peinent à se financer sur le marché interbancaire. Ainsi, l'autorité monétaire veut donc éviter une catastrophe mais aussi s'assurer que les établissements prêteront aux petites entreprises et aux ménages de la zone euro. Un enjeu essentiel pour la croissance."
Mais personne n’est dupe L'objectif réel est bien d’encourager les banques à acheter de la dette souveraine grâce à ce pactole. Toujours selon Le Monde, "Mario Draghi, le président de la BCE, s'en défend, mais certains établissements pourraient se laisser tenter et investir l'argent qui leur a coûté 1 % pour racheter des titres à dix ans qui rapportent plus de 5 % et 6,5 % comme les emprunts espagnols ou italiens." (Fermez le ban NDLR)
Une façon de contourner les traités européens qui n’a pas échappé à Georges Ugeux, banquier d’affaires et blogueur sur Lemonde.fr : "La BCE, ne pouvant pas acheter en direct d’obligations des Etats Membres, use d’un subterfuge: elle prête aux banques qui mettent en gage les obligations de ces Etats. En clair, la BCE vient de racheter indirectement 500 milliards d’emprunts des pays de l’Eurozone par banques interposées à des conditions inferieures au Fonds Européen de Stabilité Financière. (Pas la BCE Georges, et c'est bien là le problème. Les banksters ! NDLR) On est dans le désordre absolu."
En effet, le pari est risqué : rien n'oblige les banques à racheter de la dette avec ces prêts cadeaux. Pour l'heure, les taux des emprunts souverains italiens ou espagnols n'ont pas encore baissé, ce qui veut dire que les banques ne se sont pas précipitées pour en acheter... Pire : certains investisseurs et titres de presse comme The Guardian y voient la preuve de la mauvaise situation des banques de la zone euro, qui se sont ruées sur ce prêt.
N.D.L.R
Et voilà le travail !
M. Draghi, ex de Goldman Sachs vient de décider seul (Merkel et Sarko peuvent faire tout le vent qu'ils veulent, c'est Super Mario qui décide) de distribuer 500 milliards d'euros aux banques, sans aucune garantie, en souhaitant très fort que les banques rachètent avec cet argent les dettes des pays Européens plus endettés que les autres.
Comme si Super Mario, ex de Goldman Sachs, ne connaissait pas d'une part la situation dramatique de pas mal de banques, à laquelle son ex maison mère n'a pas peu contribué, et comme s'il ignorait d'autre part, la tendance atavique de ses congénères banksters à se sucrer à la moindre occasion.
Mieux que cela : il aurait été jusqu'à penser que les banksters, pardon ses collègues, avec leur prêt à un pour cent iraient jusqu'à prêter à 6 % à la Grèce, l'Espagne et l'Italie. C'est sûr que l'espoir d'un gain de 5à 600 pour cent (pour le moment, mais on peut faire mieux) a de quoi faire baver n'importe quel bankster. Mais il semblerait, vu le peu d'empressement des susdits à acheter des dettes souveraines, que chat échaudé craint l'eau froide, et que le coup tordu de Super Mario leur flanque un peu la trouille.
En attendant, ne vous inquiétez pas pour les banksters. Sans aller jusqu'aux extrémités souhaitées par Super Mario, avides mais pas (plus) téméraires, ils trouveront sans peine un moyen moins risqué de faire fructifier notre argent.Comme par exemple nous prêter, à nous pauvres consommateurs, à pas loin de 20 % et avec moult garanties, de l'argent qu'ils viennent d'emprunter eux mêmes à 1% !
T'as compris le coup ! comme dit Mado l'humoriste (je l'adore) Quand je dis que l'année commence fort pour les banquiers et que leur Noël fut faste, je reste, à l'instar des journalistes du Monde, et contrairement à ma nature, plus que mesuré.
Cette opération, qui a du provoquer un début d'attaque cardiaque chez le prédécesseur de Super Mario, le bien nommé Jean Claude Trichet, initiée et réalisée par un seul homme, le directeur de la B.C.E, au mépris de toutes les instances européennes et de leurs minuscules dirigeants (tes) est tout à fait caractéristique du mépris dans lequel l’oligarchie financière qui nous gouverne tient les peuples de l'Europe.
Si le coup de poker, pour l’Europe s'entend, car pour les banksters c'est un coup tout ce qu'il y a de gagnant, échoue, et il semblerait que cela en prenne le chemin, l'Europe ne s'en relèvera pas.
Et nous encore moins.
En revanche j'imagine sans peine que certains ont bien du se sucrer dans cette histoire. Super Mario, qui avait déjà beaucoup d'amis doit être maintenant, je présume, encore plus populaire. Ce que c'est que le charisme...
En ces fêtes de Noël on pourrait rêver qu'un jour les banques nous inondent de crédits à 1%, illimités, et sans garantie. Juste pour faire repartir l'économie et relancer la croissance. Ce serait certainement plus efficace que le plan foireux de Super Mario ; l'économie repartirait en flèche, les entreprises et les français retrouveraient la joie de vivre, et...Sarkozy serait réélu.
Bon, j'arrête de rêver.
Une bien bonne pour finir. Naboléon a déclaré, je cite : "Tout se passe exactement comme je l'avais prévu !"
Je savais déjà que ce type avait l'esprit tordu, mais vu la merde dans laquelle on est, j'ignorais à quel point.
A tous ceux qui n'ont pas profité des largesses (à nos frais) de M. Draghi je souhaite de bonnes fêtes de Noël.
Quant aux autres, que le cul leur pèle.
La BCE inonde les banques de liquidités
LE MONDE | 27.06.09 |
D’après un article de Cécile Prudhomme
Mardi 24 juin : pour la première fois de son histoire (Oui, mais c'est Super Mario qui est à la manoeuvre maintenant NDLR) la BCE a accordé des prêts aux banques sur une durée d'un an, contre six mois maximum auparavant. " Au total, 1 121 établissements financiers se sont fait prêter 442,24 milliards d'euros (…).
Habituellement, il n'y a que 500 à 550 banques qui participent aux opérations hebdomadaires de prêt et une centaine dans le cas de prêts à long terme. (…) En volume, c'est un tiers des montants émis par les Etats de la zone euro cette année, soulignent ceux de Goldman Sachs (L'ex (?) maison mère de Mario)
(…) L'occasion était trop belle (Certes ! NDLR) : des montants accordés illimités, un taux de prêt bloqué à 1 % pendant un an, un prêteur qui n'aura a priori aucun problème de solvabilité. (En principe, mais il faut bien que les banksters prennent quelques risques. De toutes façons, s'ils se plantent, c'est nous qui payent, comme disait Coluche NDLR) Une aubaine, d'autant que rien ne dit que le taux sera encore de 1 % pour les prochaines opérations de prêt à un an, qui sont prévues le 30 septembre et le 16 décembre.
"L'idée de se financer à 1 % est très attractive pour les banques compte tenu des taux actuels sur le marché (le fixing de l'Euribor à douze mois s'est inscrit à 1,57 % mercredi) et semble offrir l'opportunité de réaliser un gain exceptionnel", notent les experts de la Société générale (Sans être expert je peux affirmer qu'un prêt illimité, à 1 %, sans garantie, serait très attractif pour tout le monde, et pas seulement les banques. NDLR)
Question : Pourquoi la BCE accorde-t-elle ces prêts ?
Réponse : L'objectif final (? NDLR) de la banque centrale n'est pas de donner quasi gratuitement de l'argent, mais de fournir une aide pour améliorer la distribution du crédit, même si les banques n'ont pris aucun engagement en contrepartie de ces prêts.
"Le premier but est déjà de s'assurer que les banques n'auront pas de problème de liquidités sur longue période, les rassurant pour qu'elles puissent s'engager dans d'autres opérations et reprendre du risque, de manière à permettre de réamorcer dans un premier temps certains marchés financiers, note-t-on à la BCE. Car si elles ne font rien de cet argent et qu'elles nous le confient en dépôt, il sera rémunéré à 0,25 %, ce qui n'a rien d'intéressant."
Mais, Le Monde ne nous dit pas tout. Pour trouver les vraies raisons du succès de cette opération, digne de la maison Goldman Sachs de la grande époque, il faut aller sur Arretsurimages.net, excellente source, 3 euros par mois seulement, publicité gratuite, et lire ceci (Ouvez bien les yeux et accrochez vous à la table) :
LA BCE RENFLOUE LES BANQUES EUROPÉENNES
Par Anne-Sophie Jacques le 23/12/2011 pour Arrêt sur Images
523 banques de la zone euro (depuis beaucoup plus NDLR) ont reçu leurs cadeaux avant l’heure, et elles ont dû être drôlement sages car le Père Noël a été très généreux. Il a déboursé plus de 489 milliards d'euros sous forme de prêts à taux d’ami, c’est-à-dire 1% sur 3 ans.
Qui se cache derrière la barbe blanche et le manteau rouge ? Mario Draghi, président de la Banque centrale européenne. (Dit Super Mario NDLR) L’objectif officiel, nous dit Le Monde, "est de soulager des banques aux abois : certains établissements de l'Union monétaire gorgés de dettes souveraines potentiellement toxiques suscitent la défiance et peinent à se financer sur le marché interbancaire. Ainsi, l'autorité monétaire veut donc éviter une catastrophe mais aussi s'assurer que les établissements prêteront aux petites entreprises et aux ménages de la zone euro. Un enjeu essentiel pour la croissance."
Mais personne n’est dupe L'objectif réel est bien d’encourager les banques à acheter de la dette souveraine grâce à ce pactole. Toujours selon Le Monde, "Mario Draghi, le président de la BCE, s'en défend, mais certains établissements pourraient se laisser tenter et investir l'argent qui leur a coûté 1 % pour racheter des titres à dix ans qui rapportent plus de 5 % et 6,5 % comme les emprunts espagnols ou italiens." (Fermez le ban NDLR)
Une façon de contourner les traités européens qui n’a pas échappé à Georges Ugeux, banquier d’affaires et blogueur sur Lemonde.fr : "La BCE, ne pouvant pas acheter en direct d’obligations des Etats Membres, use d’un subterfuge: elle prête aux banques qui mettent en gage les obligations de ces Etats. En clair, la BCE vient de racheter indirectement 500 milliards d’emprunts des pays de l’Eurozone par banques interposées à des conditions inferieures au Fonds Européen de Stabilité Financière. (Pas la BCE Georges, et c'est bien là le problème. Les banksters ! NDLR) On est dans le désordre absolu."
En effet, le pari est risqué : rien n'oblige les banques à racheter de la dette avec ces prêts cadeaux. Pour l'heure, les taux des emprunts souverains italiens ou espagnols n'ont pas encore baissé, ce qui veut dire que les banques ne se sont pas précipitées pour en acheter... Pire : certains investisseurs et titres de presse comme The Guardian y voient la preuve de la mauvaise situation des banques de la zone euro, qui se sont ruées sur ce prêt.
N.D.L.R
Et voilà le travail !
M. Draghi, ex de Goldman Sachs vient de décider seul (Merkel et Sarko peuvent faire tout le vent qu'ils veulent, c'est Super Mario qui décide) de distribuer 500 milliards d'euros aux banques, sans aucune garantie, en souhaitant très fort que les banques rachètent avec cet argent les dettes des pays Européens plus endettés que les autres.
Comme si Super Mario, ex de Goldman Sachs, ne connaissait pas d'une part la situation dramatique de pas mal de banques, à laquelle son ex maison mère n'a pas peu contribué, et comme s'il ignorait d'autre part, la tendance atavique de ses congénères banksters à se sucrer à la moindre occasion.
Mieux que cela : il aurait été jusqu'à penser que les banksters, pardon ses collègues, avec leur prêt à un pour cent iraient jusqu'à prêter à 6 % à la Grèce, l'Espagne et l'Italie. C'est sûr que l'espoir d'un gain de 5à 600 pour cent (pour le moment, mais on peut faire mieux) a de quoi faire baver n'importe quel bankster. Mais il semblerait, vu le peu d'empressement des susdits à acheter des dettes souveraines, que chat échaudé craint l'eau froide, et que le coup tordu de Super Mario leur flanque un peu la trouille.
En attendant, ne vous inquiétez pas pour les banksters. Sans aller jusqu'aux extrémités souhaitées par Super Mario, avides mais pas (plus) téméraires, ils trouveront sans peine un moyen moins risqué de faire fructifier notre argent.Comme par exemple nous prêter, à nous pauvres consommateurs, à pas loin de 20 % et avec moult garanties, de l'argent qu'ils viennent d'emprunter eux mêmes à 1% !
T'as compris le coup ! comme dit Mado l'humoriste (je l'adore) Quand je dis que l'année commence fort pour les banquiers et que leur Noël fut faste, je reste, à l'instar des journalistes du Monde, et contrairement à ma nature, plus que mesuré.
Cette opération, qui a du provoquer un début d'attaque cardiaque chez le prédécesseur de Super Mario, le bien nommé Jean Claude Trichet, initiée et réalisée par un seul homme, le directeur de la B.C.E, au mépris de toutes les instances européennes et de leurs minuscules dirigeants (tes) est tout à fait caractéristique du mépris dans lequel l’oligarchie financière qui nous gouverne tient les peuples de l'Europe.
Si le coup de poker, pour l’Europe s'entend, car pour les banksters c'est un coup tout ce qu'il y a de gagnant, échoue, et il semblerait que cela en prenne le chemin, l'Europe ne s'en relèvera pas.
Et nous encore moins.
En revanche j'imagine sans peine que certains ont bien du se sucrer dans cette histoire. Super Mario, qui avait déjà beaucoup d'amis doit être maintenant, je présume, encore plus populaire. Ce que c'est que le charisme...
En ces fêtes de Noël on pourrait rêver qu'un jour les banques nous inondent de crédits à 1%, illimités, et sans garantie. Juste pour faire repartir l'économie et relancer la croissance. Ce serait certainement plus efficace que le plan foireux de Super Mario ; l'économie repartirait en flèche, les entreprises et les français retrouveraient la joie de vivre, et...Sarkozy serait réélu.
Bon, j'arrête de rêver.
Une bien bonne pour finir. Naboléon a déclaré, je cite : "Tout se passe exactement comme je l'avais prévu !"
Je savais déjà que ce type avait l'esprit tordu, mais vu la merde dans laquelle on est, j'ignorais à quel point.
A tous ceux qui n'ont pas profité des largesses (à nos frais) de M. Draghi je souhaite de bonnes fêtes de Noël.
Quant aux autres, que le cul leur pèle.