Les trois âges de la vie. Personnellement, je préfère le dernier 😏
Je vous informe que cela ne s’arrange pas en vieillissant. D’où la tendance certaine de ceux qui sont visés par ces choses qui nous agacent à traiter les anciens de vieux cons. Il est vrai que certains.nes ne s’arrangent pas en vieillissant.
En fait ce qui se passe, c’est qu’en vieillissant on supporte de plus en plus mal des choses avec lesquelles on composait lorsqu’on était plus jeune. Et circonstance aggravante pour les détracteurs des vieux cons, à partir d’un certain âge, n’étant plus dans le circuit du travail, du couple, du sexe (pour beaucoup, mais c’est de leur faute, article à venir) et souvent de l’amitié parce que soit les amis ont disparu, soit on les a perdu de vue, soit on a beaucoup de mal, pour toutes les raisons qui précèdent à “supporter” des amis en vieillissant, pour toutes ces raisons, on n’en a plus rien à faire!
Je vous laisse le soin de vous faire une opinion sur les raisons qui seraient les miennes mais, privilège du blog, je me permets de vous les exposer.
La publicité en général
Depuis une cinquantaine d’année (j’en ai 72) j’ai toujours considéré que la pub est un insulte à notre intelligence. Ceux qui ont dépassé la cinquantaine conviendront avec moi que cela ne s’est pas arrangé avec le temps. C’est le moins qu’on puisse dire. Avec une mention particulière pour les publicités qui se terminent par une remarque certainement très importante mais prononcée avec une vitesse telle qu'il est évident qu'il ne faut pas qu'on les comprenne.
Pour des arguments plus précis je vous renvoie à cet article que j’ai écrit en 2002, qui a été lu plus de 20 000 fois à ce jour :
La télévision
Encore, la plupart du temps, une insulte à notre intelligence. Il y a des exceptions : certaines émissions d’information comme celles d’Elise Lucet, la chaîne Arte, et puis...c’est tout pour moi. A noter que la principale tare de la télé, ce sont les pubs. Mention particulière pour les chansons qui passent à la radio à l'occasion d'interviews scientifiques ou culturelles, qui n'ont rien à voir avec la chanson. Faire venir un illustre professeur ou scientifique à propos d’un sujet passionnant et lui couper le sifflet pour laisser la place à une chanson généralement débile, il faut le faire. Ils le font. Je sais bien que les chaînes ont besoin d’argent, ou que les présentateurs ont besoin de souffler régulièrement, ce ne sont pas des génies, eux, mais c’est prodigieusement agaçant.
Là encore voir l’article que j’ai écrit en 2007 : A bas la télé !
Il y a une certaine cohérence dans mes détestations 😏
Pour rester dans le P.A.F, les journalistes et autres personnes publiques qui, à la radio et la télévision, n'utilisent plus les liaisons.
J'y vois, soit une nouvelle mode dont je ne m'explique pas les raisons, soit le plus souvent une volonté manifeste de ne pas risquer de révéler leurs lacunes en orthographe. De plus, ce n’est pas systématique : ils évitent beaucoup de liaisons mais en conservent certaines, sans aucune logique.
Toujours dans le P.A.F (il y a de quoi faire !) : les professionnels qui ne peuvent pas prononcer une phrase sans y adjoindre “Voilà !” Ou “Allez !” qui devient très fréquent, et qui signifie “Dépêchons nous !” Sous-entendu : pour laisser la place aux pubs ! On y revient toujours, c’est la grande plaie de notre époque.
J’ajouterais, à la radio, cette nouvelle manie de débiter les news de plus en plus vite, sans jamais marquer de pause, en supprimant quasiment toute ponctuation vocale, ce qui rend l’écoute de ces news parfois cocasse, mais le plus souvent incompréhensible.
Enfin, les hommes ou femmes politiques à la radio, en prime-time c’est à dire au réveil, de 7 heures à 9 heures. En période électorale je n’écoute toujours pas, mais je comprends. Mais en dehors des périodes électorales, je ne comprends plus. Surtout quand c’est un membre du gouvernement qui vient le lendemain d’un événement important pour débiter les “éléments de langages” macronistes du moment. Ma répulsion est la même si c’est un membre de l’opposition, je le précise. Et surtout, dans une émission dite d’information. La politique, ce n’est jamais de l’information, c’est toujours de la communication, et orientée en plus.
Bien sûr, on peut couper le son, ce que je fais systématiquement, mais le résultat c’est que de plus en plus souvent, je coupe la radio et j’écoute de la musique. Plus tard dans la journée, je vais chercher les infos sur les journaux qui consentent encore à diffuser gratuitement leurs informations. Je pourrais acheter un abonnement à un journal précis, comme je le fais pour la musique, pour les films (Netflix, mais les films seulement, je déteste les séries) ou le sexe (Pornhubpremium, le Netflix du cul) Mais, mais il faudrait que je m’abonne à plusieurs journaux pour pouvoir confronter moi même les points de vue, ce qui est l’avantage d’Internet, et mes moyens financiers ne sont pas illimités.
Je note que beaucoup de gens font comme moi, délaissent la télé et les radios, mais ne vont pas vers les journaux sur Internet, mais vers les réseaux sociaux. Ce qui explique les dérives actuelles de ces réseaux car on n’y pratique absolument pas la confrontation des sources et encore moins l'objectivité. Ce qui a pour effet d’amplifier encore l’esprit de chapelle qui règne aujourd’hui en maître dans toutes les couches de la société et qui aboutit au morcellement, à la fracturation, de plus en plus élevés de notre société. Ça existait avant avec le journal, différent selon chacun, mais dans les journaux il y a, en principe, des journalistes. Dans les réseaux, il y a des modérateurs mais on ne leur parle jamais.
Le niveau du son dans les doublages de films
Le cas est très fréquent avec les films étrangers doublés en français : le son original est correct, et même souvent très élevé, mais le son du doublage est en revanche très souvent beaucoup trop bas, absolument pas en rapport avec le son original. Comme en plus, avec l’âge, mes capacités auditives ne sont plus ce qu’elles étaient, je regarde ces films, la télécommande à la main, comme un zappeur abruti, de façon à baisser rapidement le son quand, à la suite d’une conversation inaudible (d’autant que l’on a de plus en plus tendance à susurrer dans les films modernes !) succèdent sans transition les bruits épouvantablement élevés de la bande originale. Je ne comprends pas qu’en 2019, où la qualité des films, image et son, a fait des progrès considérables, on ne soit pas fichu de présenter des films avec un niveau sonore normalisé (c’est le terme technique en la matière)
C’est le même problème, moins violent quand même, avec les sites de streaming musical (je suis sur Amazon Music) qui permettent pour 10 euros par mois d’accéder à toute la musique du monde mais sont incapables, là encore, de normaliser les morceaux musicaux d’origine différentes.
Les emballages : outre les dégâts de plus en plus visibles causés à notre environnement, ils constituent une vraie plaie pour les consommateurs. A telle enseigne que je ne sors plus désormais sans un cutter dans mon baise-en-ville. Mention particulière pour les blisters avec lesquels j’eu des rapports très violents,avant d’opter pour le port permanent du cutter.
Les personnes qui ignorent délibérément les correcteurs orthographiques sur Internet. Et je ne parlerai pas des correcteurs syntaxiques qui sont malheureusement trop rares, ou réservés à une élite capable de payer quelques dizaines d’euros pour ne pas faire de fautes de grammaire.
La schizophrénie ambiante
Comment voulez-vous dans ces conditions que certains ne pètent pas les plombs ou se réfugient dans les sectes, les paradis artificiels, sur les ronds-points, ou en Syrie ?
En fait ce qui se passe, c’est qu’en vieillissant on supporte de plus en plus mal des choses avec lesquelles on composait lorsqu’on était plus jeune. Et circonstance aggravante pour les détracteurs des vieux cons, à partir d’un certain âge, n’étant plus dans le circuit du travail, du couple, du sexe (pour beaucoup, mais c’est de leur faute, article à venir) et souvent de l’amitié parce que soit les amis ont disparu, soit on les a perdu de vue, soit on a beaucoup de mal, pour toutes les raisons qui précèdent à “supporter” des amis en vieillissant, pour toutes ces raisons, on n’en a plus rien à faire!
Je vous laisse le soin de vous faire une opinion sur les raisons qui seraient les miennes mais, privilège du blog, je me permets de vous les exposer.
La publicité en général
Depuis une cinquantaine d’année (j’en ai 72) j’ai toujours considéré que la pub est un insulte à notre intelligence. Ceux qui ont dépassé la cinquantaine conviendront avec moi que cela ne s’est pas arrangé avec le temps. C’est le moins qu’on puisse dire. Avec une mention particulière pour les publicités qui se terminent par une remarque certainement très importante mais prononcée avec une vitesse telle qu'il est évident qu'il ne faut pas qu'on les comprenne.
Pour des arguments plus précis je vous renvoie à cet article que j’ai écrit en 2002, qui a été lu plus de 20 000 fois à ce jour :
La télévision
Encore, la plupart du temps, une insulte à notre intelligence. Il y a des exceptions : certaines émissions d’information comme celles d’Elise Lucet, la chaîne Arte, et puis...c’est tout pour moi. A noter que la principale tare de la télé, ce sont les pubs. Mention particulière pour les chansons qui passent à la radio à l'occasion d'interviews scientifiques ou culturelles, qui n'ont rien à voir avec la chanson. Faire venir un illustre professeur ou scientifique à propos d’un sujet passionnant et lui couper le sifflet pour laisser la place à une chanson généralement débile, il faut le faire. Ils le font. Je sais bien que les chaînes ont besoin d’argent, ou que les présentateurs ont besoin de souffler régulièrement, ce ne sont pas des génies, eux, mais c’est prodigieusement agaçant.
Là encore voir l’article que j’ai écrit en 2007 : A bas la télé !
Il y a une certaine cohérence dans mes détestations 😏
Pour rester dans le P.A.F, les journalistes et autres personnes publiques qui, à la radio et la télévision, n'utilisent plus les liaisons.
J'y vois, soit une nouvelle mode dont je ne m'explique pas les raisons, soit le plus souvent une volonté manifeste de ne pas risquer de révéler leurs lacunes en orthographe. De plus, ce n’est pas systématique : ils évitent beaucoup de liaisons mais en conservent certaines, sans aucune logique.
Toujours dans le P.A.F (il y a de quoi faire !) : les professionnels qui ne peuvent pas prononcer une phrase sans y adjoindre “Voilà !” Ou “Allez !” qui devient très fréquent, et qui signifie “Dépêchons nous !” Sous-entendu : pour laisser la place aux pubs ! On y revient toujours, c’est la grande plaie de notre époque.
J’ajouterais, à la radio, cette nouvelle manie de débiter les news de plus en plus vite, sans jamais marquer de pause, en supprimant quasiment toute ponctuation vocale, ce qui rend l’écoute de ces news parfois cocasse, mais le plus souvent incompréhensible.
Enfin, les hommes ou femmes politiques à la radio, en prime-time c’est à dire au réveil, de 7 heures à 9 heures. En période électorale je n’écoute toujours pas, mais je comprends. Mais en dehors des périodes électorales, je ne comprends plus. Surtout quand c’est un membre du gouvernement qui vient le lendemain d’un événement important pour débiter les “éléments de langages” macronistes du moment. Ma répulsion est la même si c’est un membre de l’opposition, je le précise. Et surtout, dans une émission dite d’information. La politique, ce n’est jamais de l’information, c’est toujours de la communication, et orientée en plus.
Bien sûr, on peut couper le son, ce que je fais systématiquement, mais le résultat c’est que de plus en plus souvent, je coupe la radio et j’écoute de la musique. Plus tard dans la journée, je vais chercher les infos sur les journaux qui consentent encore à diffuser gratuitement leurs informations. Je pourrais acheter un abonnement à un journal précis, comme je le fais pour la musique, pour les films (Netflix, mais les films seulement, je déteste les séries) ou le sexe (Pornhubpremium, le Netflix du cul) Mais, mais il faudrait que je m’abonne à plusieurs journaux pour pouvoir confronter moi même les points de vue, ce qui est l’avantage d’Internet, et mes moyens financiers ne sont pas illimités.
Je note que beaucoup de gens font comme moi, délaissent la télé et les radios, mais ne vont pas vers les journaux sur Internet, mais vers les réseaux sociaux. Ce qui explique les dérives actuelles de ces réseaux car on n’y pratique absolument pas la confrontation des sources et encore moins l'objectivité. Ce qui a pour effet d’amplifier encore l’esprit de chapelle qui règne aujourd’hui en maître dans toutes les couches de la société et qui aboutit au morcellement, à la fracturation, de plus en plus élevés de notre société. Ça existait avant avec le journal, différent selon chacun, mais dans les journaux il y a, en principe, des journalistes. Dans les réseaux, il y a des modérateurs mais on ne leur parle jamais.
Le niveau du son dans les doublages de films
Le cas est très fréquent avec les films étrangers doublés en français : le son original est correct, et même souvent très élevé, mais le son du doublage est en revanche très souvent beaucoup trop bas, absolument pas en rapport avec le son original. Comme en plus, avec l’âge, mes capacités auditives ne sont plus ce qu’elles étaient, je regarde ces films, la télécommande à la main, comme un zappeur abruti, de façon à baisser rapidement le son quand, à la suite d’une conversation inaudible (d’autant que l’on a de plus en plus tendance à susurrer dans les films modernes !) succèdent sans transition les bruits épouvantablement élevés de la bande originale. Je ne comprends pas qu’en 2019, où la qualité des films, image et son, a fait des progrès considérables, on ne soit pas fichu de présenter des films avec un niveau sonore normalisé (c’est le terme technique en la matière)
C’est le même problème, moins violent quand même, avec les sites de streaming musical (je suis sur Amazon Music) qui permettent pour 10 euros par mois d’accéder à toute la musique du monde mais sont incapables, là encore, de normaliser les morceaux musicaux d’origine différentes.
Les emballages : outre les dégâts de plus en plus visibles causés à notre environnement, ils constituent une vraie plaie pour les consommateurs. A telle enseigne que je ne sors plus désormais sans un cutter dans mon baise-en-ville. Mention particulière pour les blisters avec lesquels j’eu des rapports très violents,avant d’opter pour le port permanent du cutter.
Les personnes qui ignorent délibérément les correcteurs orthographiques sur Internet. Et je ne parlerai pas des correcteurs syntaxiques qui sont malheureusement trop rares, ou réservés à une élite capable de payer quelques dizaines d’euros pour ne pas faire de fautes de grammaire.
La schizophrénie ambiante
- On s’habille court, mais on passe son temps à tirer sur sa jupe.
- On vous projette des pubs pour vous inciter à manger mal et plus, mais on conclue le message par des incitations à bouger votre cul.
- On vous incite à boire des cochonneries, mais on finit en vous rappelant que tout abus est dangereux. En général très vite et en petits caractères.
- On met du sexe partout (dans les journaux, dans les pubs, sur Internet) le sexe est très vendeur, mais notre époque est devenue très cul serrée, et très politiquement correcte. Ce qu’on se permettait de dire il y a 30 ou 40 ans passerait très mal aujourd’hui (Desproges, Coluche etc.)
- La masturbation, masculine ou féminine, est la pratique sexuelle la plus répandue au monde, mais certainement la plus taboue. Vous pouvez aujourd’hui afficher votre homosexualité, votre transsexualité, votre sado-masochisme, mais vous choquerez si vous avouez que vous vous masturbez régulièrement. Si vous êtes un people, votre réputation en sera brisée à jamais. On vous pardonnera tout, mais pas de faire l’amour avec vous même.
- On vous fait baver avec des pubs de voiture magnifiques bourrées de chevaux mais la vitesse est limitée à 130 sur les autoroutes et 80 sur certaines routes.
- On vous rebat les oreilles avec l’écologie et la planète en danger mais que ce soit dans la politique de Macron ou dans la vie de tous les jours, rien ne change. De toute façon les gens eux mêmes, dans leur majorité, commencent à être conscient de ces dangers, mais refusent catégoriquement de changer quoi que soit à leur mode de vie.
- On parle beaucoup des dangers collatéraux des nouvelles technologies mais elles sont partout et de plus en plus envahissantes. Là encore, la plupart des gens le reconnaissent, mais ne pourraient plus vivre, littéralement, sans leurs smartphones.
- La publicité, toujours elle, je la juge responsable en grande partie, avec les politiques et l'appât du gain, de La plupart des maux de notre société, vous montre en permanence des belles voitures, de beaux appartements, une vie de rêve, celles des happy few, alors que des millions de gens, en France, aujourd’hui, vivent en dessous du seuil de pauvreté et ne peuvent même plus manger et se soigner correctement.
Comment voulez-vous dans ces conditions que certains ne pètent pas les plombs ou se réfugient dans les sectes, les paradis artificiels, sur les ronds-points, ou en Syrie ?