L'introduction de Blast
Transition énergétique, ce mot est partout aujourd’hui.
Dans les discours du gouvernement, la communication des entreprises fossiles, des multinationales, dans les rapports scientifiques.
Le message est clair, face à l’urgence climatique, il nous faut opérer une transition énergétique pour réduire nos émissions de gaz à effet de serre et décarboner les économies d’ici à 2050.
La notion de transition part de l’idée que nous devrions répéter les transitions du passé, du bois au charbon puis du charbon au pétrole pour désormais aller vers le nucléaire et les renouvelables, et ainsi échapper au chaos climatique.
Pour Jean-Baptiste Fressoz, chercheur au CNRS, la transition énergétique n’est qu’une fable créée de toute pièce par le capital et que toute l’histoire déconstruit.
Dans son livre « Sans transition » il écrit :
“Rien de plus consensuel que la transition énergétique, rien de plus urgent que de ne pas y croire”
L’historien des sciences le rappelle, “après deux siècles de “transitions énergétiques”, l’humanité n’a jamais brûlé autant de pétrole et de gaz, autant de charbon et même de bois” qu'aujourd'hui !
À l’échelle mondiale, il faut dire que la transition énergétique est invisible. Depuis le début du XXᵉ siècle, les énergies et les ressources que l’on utilise se sont accumulées sans se remplacer.
L’histoire de l’énergie est donc une histoire d’accumulation et de symbiose. N.D.L.R : sans phase et sans transition !
Même la consommation de charbon, considérée comme l’énergie de la révolution industrielle, a battu un nouveau record en 2023.
Les énergies renouvelables ne remplacent pas les fossiles, elles s’y additionnent. Et, les émissions de gaz à effet de serre continuent d’augmenter.
Alors la transition énergétique n’est-elle qu’une illusion ?
Pour Jean Baptiste Fressoz, en se fondant sur une fausse lecture du passé selon laquelle chaque énergie serait venue en remplacer une autre, nous nous empêchons de construire une politique climatique rigoureuse.
Réponses dans cet entretien de Paloma Moritz avec Jean Baptiste Fressoz.
Qui est Jean-Baptiste Fressoz, selon Wikipédia ?
Ancien élève de l’ENS Cachan (devenue entretemps École normale supérieure Paris-Saclay ), auteur d'une thèse en histoire à l'École des hautes études en sciences sociales (EHESS) et à l'Institut universitaire européen de Florence, sous la direction de Dominique Pestre1, Jean-Baptiste Fressoz a été maître de conférences à l'Imperial College London.
Il est chargé de recherche au CNRS, membre statutaire du Centre de recherches historiques de l'EHESS2. Ses recherches portent sur l'histoire environnementale, l'histoire des savoirs climatiques, l'Anthropocène.
Il tient une chronique mensuelle dans Le Monde.
Donc, ce monsieur est une pointure et, puisqu'il écrit régulièrement dans le Monde, il n'est ni complotiste, ni gauchiste.
Je vous recommande chaudement de regarder cette vidéo, car elle remet en question énormément de choses dont on nous rebat les oreilles à longueur de journée.
Comme d'habitude, vous trouverez annexé au présent article un résumé, établi par ChatGPT et au format PDF, de cette vidéo, qui peut s'avérer utile, parce que la vidéo est particulièrement dense, tout en restant éminemment passionnante.
Transition énergétique, ce mot est partout aujourd’hui.
Dans les discours du gouvernement, la communication des entreprises fossiles, des multinationales, dans les rapports scientifiques.
Le message est clair, face à l’urgence climatique, il nous faut opérer une transition énergétique pour réduire nos émissions de gaz à effet de serre et décarboner les économies d’ici à 2050.
La notion de transition part de l’idée que nous devrions répéter les transitions du passé, du bois au charbon puis du charbon au pétrole pour désormais aller vers le nucléaire et les renouvelables, et ainsi échapper au chaos climatique.
Pour Jean-Baptiste Fressoz, chercheur au CNRS, la transition énergétique n’est qu’une fable créée de toute pièce par le capital et que toute l’histoire déconstruit.
Dans son livre « Sans transition » il écrit :
“Rien de plus consensuel que la transition énergétique, rien de plus urgent que de ne pas y croire”
L’historien des sciences le rappelle, “après deux siècles de “transitions énergétiques”, l’humanité n’a jamais brûlé autant de pétrole et de gaz, autant de charbon et même de bois” qu'aujourd'hui !
À l’échelle mondiale, il faut dire que la transition énergétique est invisible. Depuis le début du XXᵉ siècle, les énergies et les ressources que l’on utilise se sont accumulées sans se remplacer.
L’histoire de l’énergie est donc une histoire d’accumulation et de symbiose. N.D.L.R : sans phase et sans transition !
Même la consommation de charbon, considérée comme l’énergie de la révolution industrielle, a battu un nouveau record en 2023.
Les énergies renouvelables ne remplacent pas les fossiles, elles s’y additionnent. Et, les émissions de gaz à effet de serre continuent d’augmenter.
Alors la transition énergétique n’est-elle qu’une illusion ?
Pour Jean Baptiste Fressoz, en se fondant sur une fausse lecture du passé selon laquelle chaque énergie serait venue en remplacer une autre, nous nous empêchons de construire une politique climatique rigoureuse.
- Pourquoi la transition énergétique nous empêche-t-elle de penser convenablement le défi climatique ?
- Comment cette notion s’est-elle imposée ?
- Et pourquoi est-il urgent de ne pas y croire et de penser autrement nos réponses au plus grand défi du siècle ?
Réponses dans cet entretien de Paloma Moritz avec Jean Baptiste Fressoz.
Qui est Jean-Baptiste Fressoz, selon Wikipédia ?
Ancien élève de l’ENS Cachan (devenue entretemps École normale supérieure Paris-Saclay ), auteur d'une thèse en histoire à l'École des hautes études en sciences sociales (EHESS) et à l'Institut universitaire européen de Florence, sous la direction de Dominique Pestre1, Jean-Baptiste Fressoz a été maître de conférences à l'Imperial College London.
Il est chargé de recherche au CNRS, membre statutaire du Centre de recherches historiques de l'EHESS2. Ses recherches portent sur l'histoire environnementale, l'histoire des savoirs climatiques, l'Anthropocène.
Il tient une chronique mensuelle dans Le Monde.
Donc, ce monsieur est une pointure et, puisqu'il écrit régulièrement dans le Monde, il n'est ni complotiste, ni gauchiste.
Je vous recommande chaudement de regarder cette vidéo, car elle remet en question énormément de choses dont on nous rebat les oreilles à longueur de journée.
Comme d'habitude, vous trouverez annexé au présent article un résumé, établi par ChatGPT et au format PDF, de cette vidéo, qui peut s'avérer utile, parce que la vidéo est particulièrement dense, tout en restant éminemment passionnante.
La vidéo
N.D.L.R
En conclusion, le seul espoir qui nous restait, face au dérèglement climatique de plus en plus virulent, c'était ... les bienfaits à venir de la transition énergétique !
Comme il est évident désormais avec cette vidéo que cette transition énergétique n'aura pas lieu, notre seule vraie planche de salut, c'est, comme certains le préconisent depuis longtemps, la sobriété bien réfléchie, comme il est indiqué à la fin de la vidéo.
Et, très rapidement, car le dérèglement climatique ne nous attendra pas.
Comme les dirigeants et les dirigés, pourtant maintenant conscients du problème, ne sont nullement disposés à engager immédiatement la décroissance pour les premiers, et à changer de vie pour les seconds, c'est foutu !
Notre planète survivra sans doute : elle en a vu d'autres, et des sévères, et elle s'adaptera certainement, mais, dans quel état.
Quant à nos descendants, et peut-être même aux plus jeunes d'entre nous aujourd'hui, ils s'adapteront aussi.
Mais, ils (sur)vivront comme des rats et passeront leur temps à nous maudire.
En conclusion, le seul espoir qui nous restait, face au dérèglement climatique de plus en plus virulent, c'était ... les bienfaits à venir de la transition énergétique !
Comme il est évident désormais avec cette vidéo que cette transition énergétique n'aura pas lieu, notre seule vraie planche de salut, c'est, comme certains le préconisent depuis longtemps, la sobriété bien réfléchie, comme il est indiqué à la fin de la vidéo.
Et, très rapidement, car le dérèglement climatique ne nous attendra pas.
Comme les dirigeants et les dirigés, pourtant maintenant conscients du problème, ne sont nullement disposés à engager immédiatement la décroissance pour les premiers, et à changer de vie pour les seconds, c'est foutu !
Notre planète survivra sans doute : elle en a vu d'autres, et des sévères, et elle s'adaptera certainement, mais, dans quel état.
Quant à nos descendants, et peut-être même aux plus jeunes d'entre nous aujourd'hui, ils s'adapteront aussi.
Mais, ils (sur)vivront comme des rats et passeront leur temps à nous maudire.