Après avoir lu cet article, ou son résumé ci-après, je vous invite à revenir sur cet article. Vous y constaterez qu'il ne faut pas se fier aveuglément à ce que disent les I.A. Si vous leur posez les bonnes questions, elles vous donneront les vraies réponses. De toute façon, lorsque vous lisez une étude de McKinsey, il est nécessaire de vous méfier. En effet, l'objectivité est à McKinsey ce que l'empathie est à Micron. À savoir une « terra incognita. »
Le résumé de l'article par Claude 3,5 Sonnet
Voici les points importants de l'article, développés en 3 à 5 lignes chacun :
1. Méthodologie et résultats globaux de l'étude
L'étude menée par McKinsey & Company a interrogé 30 000 personnes dans 15 pays, dont 20 % (environ 7 500) possédaient un véhicule électrique ou hybride rechargeable[1]. En moyenne, 29 % des propriétaires de véhicules électrifiés envisagent de revenir à un véhicule thermique, soit près d'une personne sur trois[1]. Cette proportion, bien que minoritaire, soulève des questions sur l'enthousiasme pour les véhicules dits propres. Il est important de noter que l'étude ne fait pas de distinction entre les véhicules 100 % électriques et les hybrides rechargeables, ce qui peut influencer l'interprétation des résultats.
2. Résultats en Europe et en France
Contrairement à la tendance mondiale, les résultats en Europe sont plus encourageants pour les véhicules électriques[1]. En Allemagne, il y a 76 % de chance qu'un automobiliste reste en électrique. La France et la Norvège affichent des taux encore plus élevés, avec 82 % de probabilité que les conducteurs continuent de rouler à l'électricité[1]. L'Italie fait encore mieux avec 85 % de satisfaction[1]. Ces chiffres sont plus en adéquation avec d'autres études menées précédemment et montrent une forte adhésion à la mobilité électrique en Europe, particulièrement en France.
3. Disparités importantes entre les pays
L'étude révèle des écarts significatifs entre les pays concernant l'abandon potentiel des véhicules électriques. L'Australie se démarque avec 50 % des propriétaires enclins à retourner à l'énergie fossile, suivie de près par les États-Unis avec 46 % d'insatisfaits[1]. Le Brésil et la Chine affichent respectivement 38 % et 28 % de déçus, tandis que le Japon se distingue avec seulement 13 % de mécontents[1]. Ces différences peuvent s'expliquer par divers facteurs tels que le prix de l'essence, les politiques gouvernementales et les infrastructures de recharge disponibles dans chaque pays.
4. Principaux freins à l'adoption des véhicules électriques
L'article identifie plusieurs obstacles majeurs à l'adoption massive des véhicules électriques. Tout d'abord, l'insuffisance et la mauvaise répartition des infrastructures de recharge, qui génèrent une « angoisse de la recharge» chez les utilisateurs[1]. Ensuite, le coût total de possession des voitures électriques, qui reste élevé malgré les économies réalisées sur le carburant et l'entretien[1]. Enfin, l'autonomie limitée des véhicules électriques par rapport aux véhicules thermiques constitue un frein important, particulièrement pour les conducteurs habitués à parcourir de longues distances[1].
5. Perspectives d'avenir pour la mobilité électrique
Malgré les défis identifiés, l'étude montre que 38 % des participants sont prêts à passer à l'électrique ou à l'hybride rechargeable, tandis que 41 % envisagent de faire la transition après avoir possédé au moins un autre véhicule thermique[1]. Ces chiffres suggèrent un potentiel de croissance pour le marché des véhicules électriques. Cependant, l'article souligne l'importance d'une analyse pays par pays pour une meilleure interprétation des tendances. Les différences observées entre les pays mettent en évidence la nécessité d'adapter les politiques et les infrastructures aux contextes locaux pour favoriser l'adoption des véhicules électriques.
Source :
[1] https://www.automobile-propre.com/abandon-de-la-voiture-electrique-ces-chiffres-qui-posent-question/
Même une I.A de qualité peut se laisser prendre aux pièges de McKinsey, car, malgré quelques petites réserves, elle conclut dans le même sens que l'article : à savoir, quelques problèmes mineurs mis à part, ça baigne pour la voiture électrique.
C'est alors que j'ai posé la question suivante à l'I.A :
Concernant l'Allemagne, il me semble qu'il y a eu récemment l'apparition d'un changement dans ce domaine. À savoir que le boom de la voiture électrique a pris un vieux coup. Aussi bien du point de vue des constructeurs que des acheteurs. Même l'Europe a nettement levé le pied dans ce domaine.
À quoi l'I.A a répondu :
Vous avez raison, il y a effectivement eu un changement significatif dernièrement en Allemagne et plus largement en Europe concernant l'adoption des voitures électriques. Voici un résumé de la situation :
1. Ralentissement en Allemagne :
L'Allemagne, qui était auparavant l'un des moteurs de la croissance des véhicules électriques en Europe, connaît un net recul. En mars 2024, les ventes de voitures électriques y ont chuté de 28,9 %[1][3]. Cette baisse drastique est principalement attribuée à la suppression brutale des aides à l'achat pour les particuliers à la fin de l'année 2023[10].
2. Tendance européenne :
Ce ralentissement n'est pas limité à l'Allemagne. Au niveau européen, les ventes de voitures électriques ont diminué de 11,3 % en mars 2024[9]. Sur l'ensemble du premier trimestre 2024, bien que les ventes de véhicules électriques aient augmenté de 3,8 %, cette croissance est inférieure à celle du marché automobile général qui a progressé de 4,4 %[11].
3. Causes du ralentissement :
Plusieurs facteurs expliquent cette tendance :
- La fin des subventions gouvernementales dans plusieurs pays, dont l'Allemagne[1][10].
- Le coût élevé des véhicules électriques par rapport aux modèles thermiques[14].
- Les inquiétudes persistantes concernant l'autonomie et les infrastructures de recharge[14].
- L'incertitude économique générale.
4. Réaction des constructeurs et des investisseurs :
Face à ce ralentissement, on observe une certaine prudence :
- Renault a reporté la mise en Bourse de sa filiale électrique Ampere[14].
- Le consortium ACC (Stellantis, Total Energies et Mercedes-Benz) a mis en pause la construction de ses gigafactories en Allemagne et en Italie[14].
5. Position de l'Union européenne :
Bien que l'UE maintienne son objectif d'interdire la vente de voitures neuves non électriques d'ici à 2035, ce ralentissement soulève des questions sur la faisabilité de cet objectif[14]. Certains pays, comme l'Allemagne, ont déjà exprimé des réserves sur ce calendrier.
En conclusion, le boom de la voiture électrique en Allemagne et en Europe a effectivement pris un coup, tant du côté des constructeurs que des acheteurs. Cette situation remet en question le rythme de la transition vers l'électromobilité et pourrait conduire à une réévaluation des politiques et des objectifs dans ce domaine.
Citations:
[6] https://www.caradisiac.com/en-allemagne-les-voitures-electriques-decrochent-209240.htm
[7] https://journalauto.com/constructeurs/panne-electrique-sur-le-marche-allemand/
[9]https://journalauto.com/constructeurs/europe-les-ventes-de-voitures-electriques-en-souffrance/
[11]https://www.journaldeleconomie.fr/Coup-d-arret-pour-les-ventes-de-voitures-electriques_a13432.html
[12]://www.caradisiac.com/chute-des-ventes-de-voitures-electriques-en-europe-208364.htm
[13]https://www.auto-infos.fr/article/l-europe-frappee-par-un-coup-de-grisou-sur-l-electrique.281641
[14]https://www.journaldeleconomie.fr/Chute-des-ventes-de-voitures-electriques-en-Europe_a13625.html
N.D.L.R
Admirez le nombre d’articles que chez McKinsey, on n’a visiblement pas lus... ou soigneusement évités😉