Vue aérienne du lac Crawford près de Milton, Canada, site de référence mondial du commencement de l'Anthropocène
Le terme « anthropocène » a été inventé par le prix Nobel de chimie néerlandais Paul Crutzen pour désigner l'ensemble des transformations de la planète sous l'effet d'activités humaines croissantes, notamment le réchauffement climatique, la chute de la biodiversité et la modification des cycles naturels des éléments.
La Commission internationale de stratigraphie (ICS) a confié au paléobiologiste britannique Jan Zalasiewicz la présidence d'un groupe de travail pour étudier le sujet et déterminer si l'anthropocène marque le début d'une nouvelle ère géologique.
En 2018, douze unités de recherche ont entamé une vaste enquête en douze points du globe pour détecter l'éventuel phénomène commun, synchrone et planétaire qui marquerait le début de l'anthropocène.
Les chercheurs ont découvert des preuves irréversibles de l'anthropocène dans les sédiments de la mer Baltique, des lacs au Canada et en Chine, des tourbières en Pologne, de la banquise de l'Antarctique, ainsi que dans les stalagmites d'une grotte italienne et les coraux du golfe du Mexique et des eaux australiennes.
Ces preuves incluent la présence de radioéléments et métaux lourds, microplastiques, particules de carbone, plutonium et béton, qui prouvent la réalité de l'anthropocène selon les chercheurs.
Malgré ces preuves, l'ICS a refusé de valider la conclusion du groupe de travail, alléguant le manque de recul, mais partage le constat de l'urgence d'inverser le cours du capitalisme emballé qui s'autoalimente.
Après avoir visionné cette captivante vidéo, j'ai demandé son avis à l'I.A Qwen-2.5 Max, que vous trouverez dans le fichier PDF joint à cet article.