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«L'avenir n'est plus ce qu'il était» [Paul Valéry]



Le dérèglement climatique et l'anthropocène

Les climato-sceptiques, les contempteurs infatigables du G.I.E.C, avancent toujours comme argument principal de leur « scepticisme » que les réchauffements climatiques ont toujours existé dans l'histoire de la planète et que celui que nous subissons actuellement fera comme les autres : il disparaîtra de lui-même. Un article rédigé avec le précieux concours de l'intelligence artificielle Claude 3, Opus.



Image : Dall-E3 via Perplexity
Image : Dall-E3 via Perplexity

Autrement dit, pas question de renoncer à nos fromages, nos privilèges ou nos habitudes. Circulez ! Il n'y a rien à voir !

Certains vont même jusqu'à en conclure que les « gens du GIEC », comme ils disent, nous mentent depuis 30 ans. À cet égard, si j’ose dire, je répondrai que si les scientifiques du GIEC étaient des menteurs, avec la paie misérable dont ils sont gratifiés, il y a belle lurette qu'ils se seraient rangés du côté des laudateurs de la continuité.
 

Les climato-sceptiques qui, accessoirement, deviennent de plus en plus minoritaires, omettent de considérer un fait nouveau à l'échelle de la planète, mais capital, à savoir : l'anthropocène.
 

Certes, à l'échelle de l'histoire de la planète, l'anthropocène est une notion relativement récente puisque cette notion a été officialisée dans les années 2000, mais nous sommes tout de même 24 ans plus tard, ce qui n'est pas rien à l'échelle humaine. Par ailleurs, la notion d'anthropocène, à savoir l'influence de l'homme sur la nature, est beaucoup plus ancienne, car elle date de 1870.
 

De fait, l'anthropocène est une notion clé pour comprendre comment le réchauffement climatique actuel est différent des précédents épisodes de réchauffement qu'a connus notre planète.
 

Pour en parler simplement, on peut dire que l'anthropocène est une nouvelle période de l'histoire de la Terre dans laquelle les activités humaines ont un impact majeur sur l'environnement et le climat de la planète. Avant, seuls des phénomènes naturels comme les éruptions volcaniques ou les variations de l'orbite terrestre influençaient le climat. 
 

Mais, depuis la révolution industrielle, les émissions de gaz à effet de serre liées aux activités humaines (industrie, transports, agriculture...) sont devenues la cause principale du réchauffement.
 

De plus :
 

-Le consensus scientifique est clair : plus de 97 % des études publiées par des climatologues confirment la réalité du réchauffement et le rôle prépondérant des activités humaines.
 

-Les effets du réchauffement sont déjà visibles partout dans le monde : fonte des glaces, montée du niveau des mers, événements météo extrêmes plus fréquents… Ce ne sont pas juste des projections théoriques.
 

-Même si le climat a toujours varié naturellement, la rapidité et l'ampleur du réchauffement actuel sont sans précédent depuis des milliers d'années. Les écosystèmes et les sociétés humaines n'ont pas le temps de s'adapter à un changement aussi brutal.
 

-Attendre que le réchauffement se résorbe de lui-même est très risqué. Plus on tarde à réduire fortement les émissions de gaz à effet de serre, plus les conséquences seront graves et irréversibles.
 

En résumé, même si le climat a toujours évolué, l'influence humaine est aujourd'hui indéniable et change complètement la donne. C'est le message clé à transmettre pour convaincre les plus sceptiques de la nécessité d'agir vite et fort contre le dérèglement climatique.
 

Addendum:
 

Une précision importante : « Dérèglement »  ou « Réchauffement climatique » ?

Le terme « dérèglement climatique » est plus approprié que « réchauffement climatique » pour plusieurs raisons :
 

-« dérèglement » ne se traduit pas seulement par une hausse globale des températures, mais également par des refroidissements locaux, des vagues de froid plus intenses… Le terme « réchauffement » ne reflète donc qu'une partie de la réalité.
 

-Le « dérèglement » insiste sur la perturbation du système climatique dans son ensemble, avec des changements dans les précipitations, les courants océaniques, les régimes de vent... C'est plus complet que de parler seulement de température.
 

-Le « réchauffement climatique » peut donner l'impression d'un phénomène graduel et contrôlé, alors que « dérèglement » souligne le caractère chaotique, imprévisible et potentiellement brutal des impacts, ce qui correspond plus à la situation actuelle.
 

-Enfin, « dérèglement » a une connotation plus négative et alarmante que

le « réchauffement», qui peut même sembler agréable dans certaines régions froides. Cela aide à faire prendre conscience de la gravité de la situation et de l'urgence d'agir.
 

Histoire du concept d’Anthropocène
 

Le terme « Anthropocène » a été proposé pour la première fois en 2000 par le chimiste de l'atmosphère Paul Crutzen et le biologiste Eugene Stoermer[5]. Ils l'ont utilisé pour désigner une nouvelle époque géologique, succédant à l'Holocène, et caractérisée par l'influence prépondérante des activités humaines sur le système terrestre.
 

Cependant, l'idée que l'humanité est devenue une force géologique majeure capable de marquer durablement la planète est plus ancienne. Dès les années 1870, le géologue italien Antonio Stoppani parlait de "l'ère anthropologique". Dans les années 1920, le géochimiste russe Vladimir Vernadsky et le paléontologue français Pierre Teilhard de Chardin ont développé le concept de « noosphère » pour décrire l'impact croissant de la pensée humaine sur la biosphère[5].
 

Mais c'est bien Paul Crutzen, prix Nobel de chimie en 1995 pour ses travaux sur la couche d'ozone, qui a popularisé le terme d'Anthropocène au début des années 2000. Depuis, le concept a connu un succès fulgurant, dépassant largement les sciences de la Terre pour être discuté en sciences humaines et sociales, en philosophie, en art…[5][7]
 

Emmanuel Le Roy Ladurie a été un pionnier de l'histoire du climat avec des ouvrages comme « Histoire du climat depuis l'an mil » (1967)[2], mais, il n'est pas à proprement parler l'inventeur du concept d'Anthropocène, même s'il a contribué à la prise de conscience des interactions entre sociétés humaines et environnement.
 

Références :

[1] https://www.semanticscholar.org/paper/0730a598f72e4c6fa058791dcc0ca6fd2e4f348d

[2] https://www.semanticscholar.org/paper/834dc72341aeb678c0e2dca411ae0ca54db6d727

[3] https://www.semanticscholar.org/paper/3119040cd861c8ba0b322a94ca00873ac61de3c6

[4] https://www.semanticscholar.org/paper/8859c42dc927087cfa35bd65971000d8a8840ee7

[5] https://www.semanticscholar.org/paper/baad323002e615d3475722358382aa2442d11f8f

[6] https://www.semanticscholar.org/paper/172888d7be01f8d6f8ed608619c4cb69db4b1ac4

[7] https://www.semanticscholar.org/paper/c1d23bca1ada259163382d828fd7f24b0a729313

[8] https://www.semanticscholar.org/paper/47a8115223790664cb65769ec1524a66f1454ec0

[9] https://www.semanticscholar.org/paper/694c8c2414640c468be48fac5379201be16b7849

[10] https://www.semanticscholar.org/paper/f769a52906cd33b17bcefb6ad0f262dee3b7e580

[11] https://www.semanticscholar.org/paper/4ace3216c1f33339561ef87065cd41537b2d020e
 

N.B

Je n'ai pas évoqué ici, car cela mérite un article supplémentaire, la disparition de plus en plus rapide de quantité d'espèces animales et végétales en raison du même anthropocène. Sans oublier ses effets désastreux sur la santé humaine, physique et mentale.


Jeudi 2 Mai 2024

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