
L'essentiel en 30 secondes
- 3 500 h de pĂȘche illĂ©gale dans 87 zones protĂ©gĂ©es depuis 2022
- 19 200 h de chalutage profond (>800 m) malgré l'interdiction de 2016
- 306 navires identifiés (dont des géants de 86 m)
- La France, championne de l'Ă©coblanchiment (greenwashing) : 77â% de ses aires marines sont toujours chalutĂ©es.
đ L'enquĂȘte choc de BLOOM
Une fraude organisée à l'échelle industrielle
Infographie : Un chalutier de 80 m = 480 x plus destructeur qu'un petit caseyeur
Les 3 pays hors-la-loi :
- Espagne : 428 incursions avec le LODAIRO (86 m), propriété d'un lobbyiste
- Portugal : 55â% des infractions par 3 navires semi-industriels
- France : La ScapĂȘche/IntermarchĂ© en tĂȘte avec 58 h de pĂȘche illĂ©gale
â Note choquante :
« Le Jean-Claude Coulon II (IntermarchĂ©) pĂȘche illĂ©galement depuis 8 ansâŠ
Sans aucune sanction ! »
Les dessous politiques
Comment les Ătats couvrent les fraudeurs.
La technique du « lĂ©gal, mais immoralâ :
- Retards calculés : 4 ans de reports pour protéger les zones 400-800 m
- ContrĂŽles fantĂŽmes : la France surveille uniquement 3-12 miles nautiques
- Arme juridique : l'Espagne attaque systématiquement les lois devant la CJUE.
Cas d'école français :
- HervĂ© Berville (secrĂ©taire d'Ătat Ă la Mer) :
- Bloque l'interdiction des engins de fond (2023)
- DĂ©fend ScapĂȘche/IntermarchĂ© malgrĂ© leurs infractions rĂ©pĂ©tĂ©e
- « Son discours alarmiste sur la pĂȘche artisanale est un Ă©cran de fumĂ©e » (BLOOM)
đ L'hĂ©catombe Ă©cologique
Des chiffres qui donnent le tournis
đĄ Le saviez-vous ?
Une Ă©tude de l'Institut Agro (2024) rĂ©vĂšle que les chalutiers abrasent 480 x plus les fonds marins que les petits pĂȘcheurs.
đ€ ComplicitĂ© d'Ătat : Le cas français
Le grand écart entre discours et réalité
Les 3 contradictions majeures :
- « Leader ocĂ©anique » đ â Organise l'UNOC 2025 tout en bloquant les rĂ©gulations UE
- 35â% d'aires protĂ©gĂ©es » đ â 200 000 h de chalutage/an dans ces zones
- « Transition Ă©cologique » đ± â 450 M⏠investis⊠dans le gazole pour chalutiers !
đ DerniĂšre rĂ©vĂ©lation :
Le CNSP (surveillance des pĂȘches) n'a aucun pouvoir au-delĂ de 12 miles â une faille exploitĂ©e par 92â% des fraudeurs.
đź Et maintenant ? Les 3 combats de BLOOM
- Ătendre les zones protĂ©gĂ©es aux habitats adjacents
- Instaurer un tracking satellite en temps réel
- Sanctions proportionnelles : 1â⏠de gain illicite = 10â⏠d'amende
â Appel Ă mobilisation :
« La Conférence de Nice en juin 2025 sera notre Verdun océanique. Chaque signature compte ! »
Le lien vers l'article de Bloom
N.D.L.R
Si vous ne saviez pas encore qu'Emmanuel Micron est le champion toute catégorie du grand écart idéologique (écoutez bien ce que je dis, mais ne regardez pas ce que je fais) en voilà , parmi tant d'autres, un nouvel exemple.
En rhétorique politique et en psychologie, ce comportement qui consiste à "faire en permanence le contraire de ce que l'on dit" est principalement désigné sous le terme d'hypocrisie politique.
En psychologie, ce comportement est Ă©galement analysĂ© sous l'angle de la dissonance cognitive - un phĂ©nomĂšne mental oĂč une personne maintient simultanĂ©ment des cognitions (idĂ©es, croyances, valeurs) fondamentalement contradictoires 3. Face Ă cette contradiction inconfortable, l'individu dĂ©veloppe divers mĂ©canismes pour rĂ©duire cette tension psychologique :
- La rationalisation des comportements problématiques
- Le recours à la perception sélective (ignorer certaines informations)
- L'Ă©vitement des circonstances qui pourraient augmenter la dissonance
Les racines psychologiques de l'hypocrisie incluent souvent :
- Une estime de soi fragile (N.D.L.R : dans le cas de Micron ce serait plutÎt un estime de soi trÚs exagérée)
- La peur du jugement et de l'humiliation
- Un dĂ©sir profond d'ĂȘtre aimĂ© et acceptĂ© 4
- Un sentiment exagéré de supériorité morale
N.D.L.R :
En France, aussi ! )
Sources