C'est la nouvelle indemnité chômage des députés ! Repris ce matin sur RMC par JJ BOURDIN qui souligne que les élus de la gauche à la droite sont tous d'accord.
La plupart des médias n’en parlent pas !!
A l'issue des 5 ans d'indemnités, les députés non réélus percevront à vie 20 % de ce traitement soient 1390 € par mois.
Alors, faîtes des efforts, travaillez pour payer des impôts qui serviront à payer les "golden parachute" de nos députés.
Mais pourquoi 5 ans ? C'est précisément le temps d'une alternance législative. Ce vote intervient au moment où les candidats nous parlent des efforts que devront consentir les Français pour réduire la dette et dénoncent le train de vie dispendieux de l'Etat ! L’information sur la nouvelle indemnité « chômage »des députés a été relevée par le Canard Enchaîné" le 7 février 2007. Puis reprise et précisée par le Midi Libre, le 1er Mars 2007. Curieusement, ce sont les seuls médias à en avoir parlé. Silence total du côté des télés, radios ou des autres journaux, habituellement pressé de dénoncer les parachutes en or de certains grands patrons (Certes avec raison).
Pourquoi se taisent-ils sur cette affaire ? Sans doute parce que cette loi a été votée en douce, par tous les groupes politiques, UMP, PS, UDF et PCF, qui savent parfaitement s'entendre lorsqu'il s'agit de s'octroyer des avantages sur le dos des Français.
Avant de quitter son perchoir, Jean-Louis Debré a fait voter à l'unanimité et dans le silence complet, une loi pour que désormais, un député non réélu touche pendant 60 mois au lieu de 6 mois son indemnité mensuelle nette qui est à ce jour, selon info sur site Assemblée nationale, de 5178 €, soit 6952 € bruts. Chaque député non réélu coûte donc aux Français 417.180 euros sur 5 ans ! Sans parler de ce qu'il leur coûtera " à vie " ! Ces indemnités ont été attribuées aux députés et définies par l'ordonnance n° 58-1210 du 13 décembre 1958. L'indemnité de base est calculée par référence au traitement des fonctionnaires occupant des emplois de l'État classés dans la catégorie présentement dite hors échelle. Elle est égale à la moyenne du traitement le plus bas et du traitement le plus élevé de cette catégorie, ce qui correspond au traitement d'un conseiller d'État ayant moins d'une année d'ancienneté dans son grade. S'y ajoute l'indemnité de résidence, comme pour les fonctionnaires, au taux de 3 %. Selon l'article 2 de l'ordonnance précitée :"L'indemnité parlementaire est complétée par une indemnité dite de fonction". Le montant de cette indemnité est égal au quart du montant de l'indemnité parlementaire (indemnité parlementaire proprement dite majorée de l'indemnité de résidence).
Depuis le 1er février 2007, les indemnités mensuelles brutes sont les suivantes :
Indemnité de base : 5 400, 32 €. Indemnité de résidence (3 %) : 162, 01 euros
Indemnité de fonction (25 % du total) : 1390, 58 €. - Soit brut mensuel 6 952,91 euros-
Retenues obligatoires devant être déduites du brut mensuel, diverses retenues : - Cotisation à la caisse des pensions pendant les 15 premières années de mandat : 1153,08 €. - Contribution exceptionnelle de solidarité : 55,62 €. C. S. G. et contribution au remboursement de la dette sociale : 539,55€. Cotisation au fonds de garantie de ressources : 27,00 €.
Soient net mensuel 5177,66 euros.
Avant de quitter la présidence de l’Assemblée Nationale, Jean-Louis Debré nouveau président du conseil constitutionnel, a fait un joli cadeau à ses amis députés de tous les partis ! Bien entendu cette généreuse "indemnité chômage" est totalement inconditionnelle, et l'heureux bénéficiaire de cette jolie rémunération de 5 n’est tenu à aucun engagement, comme par exemple : justifier de la recherche d’un nouvel emploi, d’une visite mensuelle à l’ANPE, ou d’une activité justifiant cette « Aide Sociale »… bref, tout ce qui est demandé à des chômeurs ordinaires. Voilà de quoi crève la République, de la corruption de ses élites, car évidement aucun parti n’a protesté, vu que tous bénéficieront des largesses de M. Debré.
NDLR
Vous noterez le mutisme de la presse à ce sujet. Encore une fois la presse n'est pas aux ordres, mais c'est bien imité !
La plupart des médias n’en parlent pas !!
A l'issue des 5 ans d'indemnités, les députés non réélus percevront à vie 20 % de ce traitement soient 1390 € par mois.
Alors, faîtes des efforts, travaillez pour payer des impôts qui serviront à payer les "golden parachute" de nos députés.
Mais pourquoi 5 ans ? C'est précisément le temps d'une alternance législative. Ce vote intervient au moment où les candidats nous parlent des efforts que devront consentir les Français pour réduire la dette et dénoncent le train de vie dispendieux de l'Etat ! L’information sur la nouvelle indemnité « chômage »des députés a été relevée par le Canard Enchaîné" le 7 février 2007. Puis reprise et précisée par le Midi Libre, le 1er Mars 2007. Curieusement, ce sont les seuls médias à en avoir parlé. Silence total du côté des télés, radios ou des autres journaux, habituellement pressé de dénoncer les parachutes en or de certains grands patrons (Certes avec raison).
Pourquoi se taisent-ils sur cette affaire ? Sans doute parce que cette loi a été votée en douce, par tous les groupes politiques, UMP, PS, UDF et PCF, qui savent parfaitement s'entendre lorsqu'il s'agit de s'octroyer des avantages sur le dos des Français.
Avant de quitter son perchoir, Jean-Louis Debré a fait voter à l'unanimité et dans le silence complet, une loi pour que désormais, un député non réélu touche pendant 60 mois au lieu de 6 mois son indemnité mensuelle nette qui est à ce jour, selon info sur site Assemblée nationale, de 5178 €, soit 6952 € bruts. Chaque député non réélu coûte donc aux Français 417.180 euros sur 5 ans ! Sans parler de ce qu'il leur coûtera " à vie " ! Ces indemnités ont été attribuées aux députés et définies par l'ordonnance n° 58-1210 du 13 décembre 1958. L'indemnité de base est calculée par référence au traitement des fonctionnaires occupant des emplois de l'État classés dans la catégorie présentement dite hors échelle. Elle est égale à la moyenne du traitement le plus bas et du traitement le plus élevé de cette catégorie, ce qui correspond au traitement d'un conseiller d'État ayant moins d'une année d'ancienneté dans son grade. S'y ajoute l'indemnité de résidence, comme pour les fonctionnaires, au taux de 3 %. Selon l'article 2 de l'ordonnance précitée :"L'indemnité parlementaire est complétée par une indemnité dite de fonction". Le montant de cette indemnité est égal au quart du montant de l'indemnité parlementaire (indemnité parlementaire proprement dite majorée de l'indemnité de résidence).
Depuis le 1er février 2007, les indemnités mensuelles brutes sont les suivantes :
Indemnité de base : 5 400, 32 €. Indemnité de résidence (3 %) : 162, 01 euros
Indemnité de fonction (25 % du total) : 1390, 58 €. - Soit brut mensuel 6 952,91 euros-
Retenues obligatoires devant être déduites du brut mensuel, diverses retenues : - Cotisation à la caisse des pensions pendant les 15 premières années de mandat : 1153,08 €. - Contribution exceptionnelle de solidarité : 55,62 €. C. S. G. et contribution au remboursement de la dette sociale : 539,55€. Cotisation au fonds de garantie de ressources : 27,00 €.
Soient net mensuel 5177,66 euros.
Avant de quitter la présidence de l’Assemblée Nationale, Jean-Louis Debré nouveau président du conseil constitutionnel, a fait un joli cadeau à ses amis députés de tous les partis ! Bien entendu cette généreuse "indemnité chômage" est totalement inconditionnelle, et l'heureux bénéficiaire de cette jolie rémunération de 5 n’est tenu à aucun engagement, comme par exemple : justifier de la recherche d’un nouvel emploi, d’une visite mensuelle à l’ANPE, ou d’une activité justifiant cette « Aide Sociale »… bref, tout ce qui est demandé à des chômeurs ordinaires. Voilà de quoi crève la République, de la corruption de ses élites, car évidement aucun parti n’a protesté, vu que tous bénéficieront des largesses de M. Debré.
NDLR
Vous noterez le mutisme de la presse à ce sujet. Encore une fois la presse n'est pas aux ordres, mais c'est bien imité !
Quelques précisions
Suite à des interventions de lecteurs que je remercie quelques précisions s'imposent :
Cette mesure ne concerne pas les fonctionnaires, qui ont la grande chance de pouvoir récupérer leur emploi sans problèmes.
Elle ne concerne pas non plus les retraités. mais en ce qui concerne la retraite des parlementaires, ils n'ont pas à se plaindre non plus ; voir article ici . Sans parler du cumul des retraites qui surviennent après le cumul des mandats. Songez que Chirac, après avoir laissé la France dans un piteux état, cumule nonobstant de multiples retraites et perçoit chaque mois plus de 30 000 euros. Pas mal pour un président looser qui, s'il était américain, serait en prison.
L'A.P.E parlementaire ne concerne donc que les parlementaires issus du secteur privé. C'est tout de même une coquette allocation pour perte d'emploi, qui ne peut que susciter l'émotion des citoyens de base, surtout après les dernières restrictions imposées par Sarkozy aux chômeurs.
Certains hurlent à l'antiparlementarisme primaire.
Je suis désolé mais, dans une démocratie, il n'est pas normal que les représentants du peuple bénéficient d'avantages aussi importants. Surtout en période de crise comme celle dans laquelle nous entrons maintenant.
Les parlementaires français feraient bien de s'inspirer des mesures draconiennes mises en place à cet égard, dès son investiture, par le président Obama, pour les membres de son staff.
Pour finir, une note de Christophe Girard, de la mairie de Paris, sur le sujet :
"Au sujet des indemnités des parlementaires non réélus
Au-delà de ce point il faudrait, si l’on veut réconcilier les Français avec leurs élus, instaurer comme en Allemagne ou dans les pays scandinaves une totale transparence sur le financement des élus et leurs indemnités et avantages de toutes sortes. L’Assemblée Nationale dispose d’une cagnote de 90 millions d’euros. Cette « réserve parlementaire » est autogérée par les parlementaires eux-mêmes. 90 millions pour les Députés et 60 millions pour les Sénateurs ! Les élus affectent ces sommes à des projets d’investissement dans leur circonscription ou à des associations de leur choix. Seul gros problème , la distribution de ces fonds en amont relève totalement du fait du prince. Par ailleurs les Députés voyagent en Première Classe gratuitement sur tout le territoire national et paient rarement leurs billets d’avion ; ils peuvent également bénéficier de prêts bancaires très avantageux à des taux de 2%...On nous avait parlé pourtant de rigueur budgétaire partout dans les instances de l’Etat et quand je vois les mesures prises de bonne et saine gestion par le Maire de Paris Bertrand Delanoë sur le train de vie de l’Hotel de Ville époque Chirac et Tibéri, les économies sont vraiment possibles; tout est question de volonté politique et de culture politique. La Première Adjointe au Maire Anne Hidalgo prend souvent le métro le matin pour venir à l’Hotel de Ville.
Mais rassurons nous la majorité des Députés réclament la transparence. La Commission des finances (dont S Royal aimerait confier la présidence, si elle est élue, à un député de l’opposition) devrait s’impliquer totalement et surveiller pleinement ces anomalies en publiant tous les comptes , tout en sachant que ses membres aujourd’hui sont les mieux « servis », tout comme les présidents de groupe, les anciens ministres et les députés les plus tenaces et assidus.
Quant aux députés battus aux élections, ils auront dorénavant droit , outre pendant six mois à leur indemnité mensuelle reconduite de 5400 euros, à une allocation chomage dégressive pendant 4 ans et demi. Je crains que ce désordre ne serve Jean Marie Le Pen et son électorat."
Suite à des interventions de lecteurs que je remercie quelques précisions s'imposent :
Cette mesure ne concerne pas les fonctionnaires, qui ont la grande chance de pouvoir récupérer leur emploi sans problèmes.
Elle ne concerne pas non plus les retraités. mais en ce qui concerne la retraite des parlementaires, ils n'ont pas à se plaindre non plus ; voir article ici . Sans parler du cumul des retraites qui surviennent après le cumul des mandats. Songez que Chirac, après avoir laissé la France dans un piteux état, cumule nonobstant de multiples retraites et perçoit chaque mois plus de 30 000 euros. Pas mal pour un président looser qui, s'il était américain, serait en prison.
L'A.P.E parlementaire ne concerne donc que les parlementaires issus du secteur privé. C'est tout de même une coquette allocation pour perte d'emploi, qui ne peut que susciter l'émotion des citoyens de base, surtout après les dernières restrictions imposées par Sarkozy aux chômeurs.
Certains hurlent à l'antiparlementarisme primaire.
Je suis désolé mais, dans une démocratie, il n'est pas normal que les représentants du peuple bénéficient d'avantages aussi importants. Surtout en période de crise comme celle dans laquelle nous entrons maintenant.
Les parlementaires français feraient bien de s'inspirer des mesures draconiennes mises en place à cet égard, dès son investiture, par le président Obama, pour les membres de son staff.
Pour finir, une note de Christophe Girard, de la mairie de Paris, sur le sujet :
"Au sujet des indemnités des parlementaires non réélus
Au-delà de ce point il faudrait, si l’on veut réconcilier les Français avec leurs élus, instaurer comme en Allemagne ou dans les pays scandinaves une totale transparence sur le financement des élus et leurs indemnités et avantages de toutes sortes. L’Assemblée Nationale dispose d’une cagnote de 90 millions d’euros. Cette « réserve parlementaire » est autogérée par les parlementaires eux-mêmes. 90 millions pour les Députés et 60 millions pour les Sénateurs ! Les élus affectent ces sommes à des projets d’investissement dans leur circonscription ou à des associations de leur choix. Seul gros problème , la distribution de ces fonds en amont relève totalement du fait du prince. Par ailleurs les Députés voyagent en Première Classe gratuitement sur tout le territoire national et paient rarement leurs billets d’avion ; ils peuvent également bénéficier de prêts bancaires très avantageux à des taux de 2%...On nous avait parlé pourtant de rigueur budgétaire partout dans les instances de l’Etat et quand je vois les mesures prises de bonne et saine gestion par le Maire de Paris Bertrand Delanoë sur le train de vie de l’Hotel de Ville époque Chirac et Tibéri, les économies sont vraiment possibles; tout est question de volonté politique et de culture politique. La Première Adjointe au Maire Anne Hidalgo prend souvent le métro le matin pour venir à l’Hotel de Ville.
Mais rassurons nous la majorité des Députés réclament la transparence. La Commission des finances (dont S Royal aimerait confier la présidence, si elle est élue, à un député de l’opposition) devrait s’impliquer totalement et surveiller pleinement ces anomalies en publiant tous les comptes , tout en sachant que ses membres aujourd’hui sont les mieux « servis », tout comme les présidents de groupe, les anciens ministres et les députés les plus tenaces et assidus.
Quant aux députés battus aux élections, ils auront dorénavant droit , outre pendant six mois à leur indemnité mensuelle reconduite de 5400 euros, à une allocation chomage dégressive pendant 4 ans et demi. Je crains que ce désordre ne serve Jean Marie Le Pen et son électorat."