Il était drogué ! Ou plus exactement un peu trop « shooté » aux amphétamines. En surfant sur les forums foot d’Internet, une fois n’est pas coutume, j’ai appris que les joueurs de foot, aussi, sont dopés. Vous avez sans doute remarqué que tous ces messieurs enchaînent désormais les prolongations comme si de rien n’était. Naguère ils se tordaient de douleur, accablés par les crampes dès les premières minutes des prolongations. Aujourd’hui, après plus de cent minutes de jeu, ils semblent frais comme des gardons. Créatine, amphétamines aussi diverses que variées, les joueurs de haut niveau sont paraît-il « obligés » de recourir à ces adjuvants, dont beaucoup ne sont même pas interdits, pour faire face à leurs calendriers démentiels
Il se trouve que la prise de ce genre de produits à haute dose et surtout en continu, comme dans une coupe du monde, ajoutée au stress et à la fatigue, peuvent provoquer des « pétages de plombs » aussi inattendus que violents.
Ce qui expliquerait fort bien pourquoi Zidane, garçon fort paisible dans la vie courante, ait pu à plusieurs occasions se montrer très violent. En effet, douze cartons rouges au cours de sa carrière, ce n’est pas rien.
Bien entendu cette hypothèse n’a pratiquement jamais été évoquée publiquement. Et pourtant elle explique très bien le geste insensé de Zidane, à quelques minutes de sa retraite en pleine gloire. Beaucoup mieux que la soi disant réaction d’honneur à des insultes qui aurait concerné sa mère ou sa sœur. Laissez-moi rire ! Tous les joueurs de foot professionnels sont soumis à ce genre de provocations depuis leur plus jeune âge. De plus, Zidane a longtemps exercé ses talents en Italie, pays réputé pour ce genre de privautés.
Il se trouve simplement que la révélation publique de cette hypothèse contrarierait beaucoup de monde. Zidane en premier lieu évidemment dont l’auréole, déjà déficiente, risquerait de pâlir encore plus. Et l’auréole de Zidane, en termes de marketing, c’est beaucoup de zéros avant la virgule.
Les fédérations de foot ensuite qui, jusqu’à présent, on toujours réussi à faire oublier le problème du dopage en football. Je cite Daniel Mangeas, la voix du tour de France, un connaisseur donc, à propos du geste de Zidane : « Il vaut mieux que ce soit arrivé à lui plutôt qu’à un coureur cycliste. Du cycliste on aurait dit ; il n’est pas dans son état normal, il a pris des excitants » On ne saurait mieux dire…
Les milliards de spectateurs enfin qui découvriraient que leur idole a été violente parce qu’elle était shootée ! Bonjour le réconfort !
En fait le sport de compétition aujourd’hui, c’est comme la politique : pour être irréprochable il faut être un saint…ou un idiot !