Si comme moi vous avez eu dans le passé une prostatite aigüe votre test sera plus que positif et vous serez bon pour une visite chez l'urologue avec l'inévitable, et très désagréable, toucher rectal. Enfin, cela peut se poursuivre par une biopsie, intervention consistant à littéralement vous grignoter quelques petits bouts de prostate pour les examiner en labo ensuite. Et si on ne trouve toujours rien, on vous évitera tout soulagement en vous disant que le fait que les morceaux prélevés n'étaient pas cancéreux ne préjuge en rien de l'état des morceaux que l'on n'a pas examinés ! En effet, avant de se généraliser, une tumeur peut être très localisée. Et comme les prélèvements sont pratiqués au hasard....
En me promenant sur Internet j'ai trouvé un site très intéressant à ce sujet. Cela s'appelle "Touche pas à ma prostate" C'est une pétition de 80 médecins généralistes contre le dépistage systématique de la prostate. Cette pétition s'insurge en outre contre le "lobby" des urologues, à l'origine du dépistage systématique du cancer de la prostate, et largement épaulé par l'industrie pharmaceutique.
Je ne suis pas médecin mais j'avoue que les articles et la vidéo ci-dessous m'ont persuadé de laisser désormais ma prostate en paix. D'autant qu'elle fonctionne parfaitement (voir mon récent billet sur le point G masculin) et que j'aurais beaucoup de peine à m'en séparer.
Ce que j'ai retenu des documents ci-dessous :
- Le cancer de la prostate représente 3% des décès, seulement !
- Il a un développement généralement très lent (des dizaines d'années)
- La moitié des hommes de plus de 50 ans ont des cellules cancéreuses dans la prostate. Nous fabriquons tous les jours des cellules cancéreuses, qui sont normalement éliminés par notre organisme. Le cancer c'est quand ce développement devient anarchique.
- Il y a autant de décès dûs au cancer de la prostate parmi les hommes opérés que parmi ceux qui n'ont pas été opérés.
- L'Organisation Mondiale de la Santé, ainsi que la Haute Autorité de Santé en France, mettent en garde contre le dépistage systématique du cancer de la prostate.
- Les dommages collatéraux du dépistage systématique ne sont pas négligeables
- Les urologues disposent d'un lobby puissant et d'appuis conséquents dans l'industrie pharmaceutique.
La vidéo
Documents à consulter
Médecins Maîtres-Toile :
http://www.mmt-fr.org/article108.html
http://www.mmt-fr.org/article207.html
Union des médecins de la Réunion
http://www.urml-reunion.net/ddi/index-ddi.html
http://www.urml-reunion.net/ddi/
Formindep
http://www.formindep.org/spip.php ?article182
http://www.formindep.org/spip.php ?article84
Esculape
http://www.esculape.com/uronephro/prostate_psa_2004.html
Débat avec un urologue Forum médical
Médiapart
http://www.mediapart.fr/club/edition/quoi-de-neuf-docteur/
Articles de Presse écrite
http://www.lefigaro.fr/sante/2008/08/07/01004-20080807
http://www.lefigaro.fr/sciences/2007/07/02/01008-20070702
Emission de télévision
Télévision suisse romande
Chacun ses choix, c'est évident. Encore faut il que ces choix soient exercés en connaissance de cause.
N.B
Les urologues, toujours à l'affut (Ha Ha !) ont trouvé un autre os à ronger : le dépistage systématique du cancer du colon. Ben voyons ! Vous avez été certainement inondés, comme moi, d'émails comminatoires nous alertant sur les dangers du cancer du colon et sur la nécessité de faire procéder, de toute urgence, à un dépistage systématique.
Je me suis souvent demandé : Comment peut on être proctologue ? Je commence à comprendre.