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N.D.L.R
En ce qui me concerne je répète depuis longtemps, et je ne suis pas le seul, qu'avec Macron, il ne faut pas prêter attention à ce qu'il dit, il faut observer attentivement ce qu'il fait. Nous verrons dans les prochains jours, voire les prochains mois ce qu'il en est dans ses actes de ces belles paroles.
Sur le fond, ce discours trahit le recul de Macron devant les principaux responsables politiques de ce pays sur le problème du report ou non des élections municipales. Tout le monde sait que ce sont les personnes âgées qui vont le plus voter aux municipales. Ces personnes âgées, les plus sensibles au virus je le rappelle, vont prendre des risques en allant voter : à savoir le risque de s'infecter ou d'infecter les autres. Si, en raison de ce risque elles ne vont pas voter, cela va fausser les résultats de ces élections.
Le report de ces élections municipales n'était en aucune façon un problème, compte tenu de la gravité de la situation. Tout comme le vote au pas de charge d'une réforme des retraites qui engage tous les Français pour des décennies
L'arrêt du système éducatif en raison du fait, avéré, que les enfants s'ils ne sont pas touchés gravement par le virus sont des « porteurs sains » qui contaminent gravement, d'autant qu'ils n'observent pas du tout les « mesures barrières » préconisées. Ce que Macron s'est gardé de préciser c'est qu'en faisant cela les enfants vont contaminer en premier leurs parents, s'ils restent à la maison, ou leurs grands-parents s'ils gardent les enfants. Ça reste en famille certes, mais tout de même !
En fait l'avantage de confiner uniquement les enfants c'est que c'est une mesure choc pour les parents et les grands parents qui ne coûte rien, ou pas grand-chose, à l'économie du pays. Ce qui ne serait pas le cas si on confinait tous les Français, car dans ce cas toute l'économie du pays s'arrêterait. Et ça, à mon avis, les grands amis de Macron, n'en sont pas du tout d'accord
J'ajoute qu'une fois de plus en confinant les enfants qui va payer ? La Sécu, bien sûr, à qui Macron délègue généreusement le soin de verser des indemnités maladie aux parents qui seront obligés de rester chez eux pour s'occuper de leurs enfants. Macron est parfaitement conscient du « pognon de dingues » que représente la Sécu. Tellement conscient qu'à chaque fois qu'il est obligé de dépenser il fait raquer la Sécu. Il l'a fait pour les milliards des gilets jaunes, il va le refaire avec les dépenses induites par le Coronavirus. il aura beau jeu ; c'est un problème de santé, non ?
Le recours, comme toujours chez Macron au « en même temps », tellement pratique pour satisfaire et les chèvres et les choux. Sur un sujet aussi vital, voire létal, il importe de prendre des décisions drastiques et pas des demi-mesures. Nous en sommes effectivement au stade 3 mais en haut lieu, on ne veut pas le dire. Le virus circule partout en France, il fallait donc tout bloquer et pas seulement le système éducatif.
L'Italie a fait la même erreur. Cela devrait au moins nous servir de contre-exemple. L'Espagne, qui a en quelques jours dépassé la France en nombre de cas et en nombre de morts, est en train de faire la même erreur. La Chine en 50 jours de confinement drastique de villes entières de plusieurs millions d'habitants est en train de réussir à juguler le virus. Le Portugal est quasiment préservé. Taiwan et Singapour, petits pays mais extrêmement peuplés, ont fait de même.
Au lieu de s'inspirer de ce qui marche Macron persiste dans l'erreur de vouloir faire du cas par cas et de seriner que la France n'est pas comme les autres, a la meilleure médecine du monde (ce qui n'est plus vrai depuis un bon bout de temps et que toute seule, avec ses petits bras musclés, elle va trouver des solutions que les autres pays, qui ont eux réussi dans cette entreprise, n'auraient pas trouvé.
Macron ne se rappelle même plus que notre système hospitalier public est dans un état catastrophique. Que ses personnels, en grève depuis un an (!) étaient débordés avant cette crise sanitaire, sont épuisés et donc peu préparés à l'invasion des malades graves dans les capitaux publics qui ne va pas manquer de se produire.
On en viendra comme à Bergame, ville très riche et très bien équipée médicalement d'Italie à choisir les malades que l'on est obligé de laisser mourir, faute de respirateurs suffisants dans les hôpitaux. C'est-à-dire, pour parler clair, à sacrifier les vieux en mauvaise condition physique pour sauver les plus jeunes.
-Nouveauté de ce discours : Macron qui avait oublié sa jambe gauche profère maintenant mots qu'il a constamment reniés tout au long de sa mandature : "« État providence », « travailleurs, travailleuses », « interroger le modèle de société actuel », « quoi qu'il en coûte » alors que son leitmotiv jusqu'à présent était plutôt « l'État Providence » ça coûte un pognon de dingues et je vais y mettre bon ordre, etc.
Macron serait devenu de gauche (je rappelle qu'il ne l'a jamais été) et privilégiera désormais les travailleurs et les travailleuses à la place des premiers de cordée ? Quoi qu'il en coûte ?
Permettez-moi d'en douter. J'attends de voir et je serais parmi les premiers à le féliciter si vraiment il fait, pour une fois, ce qu'il vient de dire. Comme l'a dit un chroniqueur, toutes ces promesses vont coûter extrêmement cher. Il faut normalement une loi de finances rectificative pour amender le budget déjà voté. Et en vitesse. Or, de ce point de vue, aucune mesure n'est annoncée. Et à mon avis, ne le sera pas puisque Macron va utiliser le pognon de dingues de la Sécu.
Comme à chaque fois après un de ses discours on est d'abord favorablement impressionné, car cet homme parle d'or. Mais quand on réfléchit ensuite sur le fond et plus encore quand on observe ce qu'il fait, on est toujours très déçu. Et je reste poli.
En attendant, avec tous ses errements passés et à venir, ses retards à l'allumage car il va finir par adopter les mêmes solutions que les Italiens, soyez-en sûrs, mais comme eux, trop tard, ses « combinaziones » de bandit Calabrais sur le dos de la Sécu, notre trésor national et pas le sien, son passif dans la gestion de notre système de santé avant cette crise, qui ne va pas manquer d'éclater au grand jour, et ses belles paroles à dormir debout, Macron à mon humble avis, n'est pas capable de contribuer à régler correctement l'énorme challenge qui attend les Français.
Le drame cette fois-ci, c'est que les conséquences de son sempiternel "en même temps », qui ne trompe plus personne, vont se payer en vies humaines.
Cette crise sanitaire du COVID 19 est la plus grave qu'a connu la France depuis un siècle. Elle ne pourra pas se résoudre à coups de « en même temps »
N.D.L.R
En ce qui me concerne je répète depuis longtemps, et je ne suis pas le seul, qu'avec Macron, il ne faut pas prêter attention à ce qu'il dit, il faut observer attentivement ce qu'il fait. Nous verrons dans les prochains jours, voire les prochains mois ce qu'il en est dans ses actes de ces belles paroles.
Sur le fond, ce discours trahit le recul de Macron devant les principaux responsables politiques de ce pays sur le problème du report ou non des élections municipales. Tout le monde sait que ce sont les personnes âgées qui vont le plus voter aux municipales. Ces personnes âgées, les plus sensibles au virus je le rappelle, vont prendre des risques en allant voter : à savoir le risque de s'infecter ou d'infecter les autres. Si, en raison de ce risque elles ne vont pas voter, cela va fausser les résultats de ces élections.
Le report de ces élections municipales n'était en aucune façon un problème, compte tenu de la gravité de la situation. Tout comme le vote au pas de charge d'une réforme des retraites qui engage tous les Français pour des décennies
L'arrêt du système éducatif en raison du fait, avéré, que les enfants s'ils ne sont pas touchés gravement par le virus sont des « porteurs sains » qui contaminent gravement, d'autant qu'ils n'observent pas du tout les « mesures barrières » préconisées. Ce que Macron s'est gardé de préciser c'est qu'en faisant cela les enfants vont contaminer en premier leurs parents, s'ils restent à la maison, ou leurs grands-parents s'ils gardent les enfants. Ça reste en famille certes, mais tout de même !
En fait l'avantage de confiner uniquement les enfants c'est que c'est une mesure choc pour les parents et les grands parents qui ne coûte rien, ou pas grand-chose, à l'économie du pays. Ce qui ne serait pas le cas si on confinait tous les Français, car dans ce cas toute l'économie du pays s'arrêterait. Et ça, à mon avis, les grands amis de Macron, n'en sont pas du tout d'accord
J'ajoute qu'une fois de plus en confinant les enfants qui va payer ? La Sécu, bien sûr, à qui Macron délègue généreusement le soin de verser des indemnités maladie aux parents qui seront obligés de rester chez eux pour s'occuper de leurs enfants. Macron est parfaitement conscient du « pognon de dingues » que représente la Sécu. Tellement conscient qu'à chaque fois qu'il est obligé de dépenser il fait raquer la Sécu. Il l'a fait pour les milliards des gilets jaunes, il va le refaire avec les dépenses induites par le Coronavirus. il aura beau jeu ; c'est un problème de santé, non ?
Le recours, comme toujours chez Macron au « en même temps », tellement pratique pour satisfaire et les chèvres et les choux. Sur un sujet aussi vital, voire létal, il importe de prendre des décisions drastiques et pas des demi-mesures. Nous en sommes effectivement au stade 3 mais en haut lieu, on ne veut pas le dire. Le virus circule partout en France, il fallait donc tout bloquer et pas seulement le système éducatif.
L'Italie a fait la même erreur. Cela devrait au moins nous servir de contre-exemple. L'Espagne, qui a en quelques jours dépassé la France en nombre de cas et en nombre de morts, est en train de faire la même erreur. La Chine en 50 jours de confinement drastique de villes entières de plusieurs millions d'habitants est en train de réussir à juguler le virus. Le Portugal est quasiment préservé. Taiwan et Singapour, petits pays mais extrêmement peuplés, ont fait de même.
Au lieu de s'inspirer de ce qui marche Macron persiste dans l'erreur de vouloir faire du cas par cas et de seriner que la France n'est pas comme les autres, a la meilleure médecine du monde (ce qui n'est plus vrai depuis un bon bout de temps et que toute seule, avec ses petits bras musclés, elle va trouver des solutions que les autres pays, qui ont eux réussi dans cette entreprise, n'auraient pas trouvé.
Macron ne se rappelle même plus que notre système hospitalier public est dans un état catastrophique. Que ses personnels, en grève depuis un an (!) étaient débordés avant cette crise sanitaire, sont épuisés et donc peu préparés à l'invasion des malades graves dans les capitaux publics qui ne va pas manquer de se produire.
On en viendra comme à Bergame, ville très riche et très bien équipée médicalement d'Italie à choisir les malades que l'on est obligé de laisser mourir, faute de respirateurs suffisants dans les hôpitaux. C'est-à-dire, pour parler clair, à sacrifier les vieux en mauvaise condition physique pour sauver les plus jeunes.
-Nouveauté de ce discours : Macron qui avait oublié sa jambe gauche profère maintenant mots qu'il a constamment reniés tout au long de sa mandature : "« État providence », « travailleurs, travailleuses », « interroger le modèle de société actuel », « quoi qu'il en coûte » alors que son leitmotiv jusqu'à présent était plutôt « l'État Providence » ça coûte un pognon de dingues et je vais y mettre bon ordre, etc.
Macron serait devenu de gauche (je rappelle qu'il ne l'a jamais été) et privilégiera désormais les travailleurs et les travailleuses à la place des premiers de cordée ? Quoi qu'il en coûte ?
Permettez-moi d'en douter. J'attends de voir et je serais parmi les premiers à le féliciter si vraiment il fait, pour une fois, ce qu'il vient de dire. Comme l'a dit un chroniqueur, toutes ces promesses vont coûter extrêmement cher. Il faut normalement une loi de finances rectificative pour amender le budget déjà voté. Et en vitesse. Or, de ce point de vue, aucune mesure n'est annoncée. Et à mon avis, ne le sera pas puisque Macron va utiliser le pognon de dingues de la Sécu.
Comme à chaque fois après un de ses discours on est d'abord favorablement impressionné, car cet homme parle d'or. Mais quand on réfléchit ensuite sur le fond et plus encore quand on observe ce qu'il fait, on est toujours très déçu. Et je reste poli.
En attendant, avec tous ses errements passés et à venir, ses retards à l'allumage car il va finir par adopter les mêmes solutions que les Italiens, soyez-en sûrs, mais comme eux, trop tard, ses « combinaziones » de bandit Calabrais sur le dos de la Sécu, notre trésor national et pas le sien, son passif dans la gestion de notre système de santé avant cette crise, qui ne va pas manquer d'éclater au grand jour, et ses belles paroles à dormir debout, Macron à mon humble avis, n'est pas capable de contribuer à régler correctement l'énorme challenge qui attend les Français.
Le drame cette fois-ci, c'est que les conséquences de son sempiternel "en même temps », qui ne trompe plus personne, vont se payer en vies humaines.
Cette crise sanitaire du COVID 19 est la plus grave qu'a connu la France depuis un siècle. Elle ne pourra pas se résoudre à coups de « en même temps »