Vendredi 29 mars, celles-ci ont obtenu de DoubleClick, le leader mondial de la publicité en ligne, qu'il détruise une part des informations personnelles collectées sur les sites faisant appel à ses services.
Sous leur pression, DoubleClick avait déjà dû renoncer en 1999 à croiser ses fichiers avec ceux d'Abacus, l'entreprise de marketing direct qu'elle venait d'acquérir.
Lors de visites ultérieures sur le site, ce fichier, sorte de code-barre informatique, est lu par le serveur et permet l'identification du visiteur grâce aux données personnelles communiquées lors de l'enregistrement : nom, âge, catégorie socio-professionnelle, etc.
Dans ce cas, le "profilage" s'opère sur la base du volontariat et s'inscrit dans une relation établie entre un client et une société.
Trois éléments techniques sont au centre de ce que Jean-Marc Dinant, chercheur au Centre de recherche informatique et droit (Crid) de l'université de Namur (Belgique), appelle le"traitement invisible de l'information".
"Les trois facteurs qui interviennent, explique-t-il,sont le cookie, le "bavardage" du navigateur et l'hyperlien invisible."
Les bannières de publicité, par exemple, sont généralement stockées sur les serveurs de régies publicitaires.
Apparemment connecté à un seul site, l'internaute est en réalité en relation avec deux serveurs qui peuvent chacun lui attribuer un cookie.
Lorsque l'internaute se connecte sur l'une de ces pages, le marqueur, un programme Java, envoie à Profile for you l'adresse de la page visitée et les informations sur l'internaute contenues dans le cookie.
L'adresse IP ne sera plus en effet attribuée aléatoirement par le fournisseur d'accès mais sera constituée, pour une part, du numéro de série de l'ordinateur.
Très peu de cybermarchands français se sont donc dotés de ces logiciels "traqueurs".
Même chez Redcats, pôle "vente à distance" de Pinault-Printemps-Redoute, qui dispose d'une importante base de données d'internautes français (plusieurs millions), le travail de profilage des internautes clients n'a pas encore commencé.
Une nouvelle forme d'espions rôde sur la Toile : les spywares.
Une nouvelle forme d'espions rôde sur la Toile : les spywares, ou, en français, les espiogiciels.
Leur mission consiste à épier les faits et gestes des internautes, à noter les sites qu'ils visitent et à récolter les mots clefs soumis aux moteurs de recherche.
De quoi alimenter des bases de données commerciales, afin, notamment, d'apposer des publicités ciblées sur les écrans des ordinateurs.
Il se sera immiscé à l'insu de l'internaute sur le disque dur de son ordinateur.
Et certains vont bien plus loin que ce que savent déjà faire les célèbres cookies, ces fichiers déposés sur le disque dur par la plupart des sites.
Certains logiciels espions permettent en effet à leurs auteurs de prendre carrément le contrôle de la machine infectée, ou bien d'utiliser discrètement la puissance de calcul de l'ordinateur, toujours évidemment à l'insu de son propriétaire.
Pour s'installer sur les disques durs, ils se mêlent discrètement à un autre logiciel - généralement un freeware, application gratuite disponible sur le web - lors de son téléchargement.
Avec le freeware Gator (assistant virtuel au remplissage de formulaire en ligne), 8 millions de surfeurs se seraient fait piéger par un mouchard virtuel, par l'intermédiaire d'Audiogalaxy (application pour échanger de la musique à la manière de Napster), selon le mensuel SVM.
Les spyware killers : Add aware
Pour tuer les spyware
Add aware
http://www.lavasoftusa.com/aaw.html
L'interface est francisée ( cliquez sur l'engrenage et choisissez Fraçais) La version de base est gratuite et suffira largement à l'utilisateur de base.
Pour aller plus loin, un excellent site français : http://assiste.free.fr/p/frameset/01.php
Ne pas oublier de mettre à jour régulièrement Add aware : les concepteurs de spyware ignorent les 35 heures !
Sous leur pression, DoubleClick avait déjà dû renoncer en 1999 à croiser ses fichiers avec ceux d'Abacus, l'entreprise de marketing direct qu'elle venait d'acquérir.
Lors de visites ultérieures sur le site, ce fichier, sorte de code-barre informatique, est lu par le serveur et permet l'identification du visiteur grâce aux données personnelles communiquées lors de l'enregistrement : nom, âge, catégorie socio-professionnelle, etc.
Dans ce cas, le "profilage" s'opère sur la base du volontariat et s'inscrit dans une relation établie entre un client et une société.
Trois éléments techniques sont au centre de ce que Jean-Marc Dinant, chercheur au Centre de recherche informatique et droit (Crid) de l'université de Namur (Belgique), appelle le"traitement invisible de l'information".
"Les trois facteurs qui interviennent, explique-t-il,sont le cookie, le "bavardage" du navigateur et l'hyperlien invisible."
Les bannières de publicité, par exemple, sont généralement stockées sur les serveurs de régies publicitaires.
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Lorsque l'internaute se connecte sur l'une de ces pages, le marqueur, un programme Java, envoie à Profile for you l'adresse de la page visitée et les informations sur l'internaute contenues dans le cookie.
L'adresse IP ne sera plus en effet attribuée aléatoirement par le fournisseur d'accès mais sera constituée, pour une part, du numéro de série de l'ordinateur.
Très peu de cybermarchands français se sont donc dotés de ces logiciels "traqueurs".
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Une nouvelle forme d'espions rôde sur la Toile : les spywares, ou, en français, les espiogiciels.
Leur mission consiste à épier les faits et gestes des internautes, à noter les sites qu'ils visitent et à récolter les mots clefs soumis aux moteurs de recherche.
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Il se sera immiscé à l'insu de l'internaute sur le disque dur de son ordinateur.
Et certains vont bien plus loin que ce que savent déjà faire les célèbres cookies, ces fichiers déposés sur le disque dur par la plupart des sites.
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Pour s'installer sur les disques durs, ils se mêlent discrètement à un autre logiciel - généralement un freeware, application gratuite disponible sur le web - lors de son téléchargement.
Avec le freeware Gator (assistant virtuel au remplissage de formulaire en ligne), 8 millions de surfeurs se seraient fait piéger par un mouchard virtuel, par l'intermédiaire d'Audiogalaxy (application pour échanger de la musique à la manière de Napster), selon le mensuel SVM.
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L'interface est francisée ( cliquez sur l'engrenage et choisissez Fraçais) La version de base est gratuite et suffira largement à l'utilisateur de base.
Pour aller plus loin, un excellent site français : http://assiste.free.fr/p/frameset/01.php
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