L'année dernière, le prix avait été attribué à l'ex-député UMP François Goulard, qui avait déclaré qu'"être ancien ministre, c'est s'asseoir à l'arrière d'une voiture et s'apercevoir qu'elle ne démarre pas".
PALMARÈS :Grand prix du Press Club Humour et Politique : Gérard Longuet pour "Hollande est pour le mariage pour tous... sauf pour lui".
Prix Spécial du Jury : Jean-François Copé pour "A l'UMP, nous apprenons la démocratie. C'est assez nouveau".
Prix des internautes : Jean-Luc Romero, conseiller régional PS d'Ile-de-France pour "Un gay qui vote à droite, c'est comme une dinde qui vote pour Noël".
Deux prix de l'encouragement ont été créés. Ils vont à Marisol Touraine, ministre des Affaires Sociales et de la Santé ("Il y a quand même des médicaments qui soignent !") et à Jean-Jacques Urvoas, président PS de la Commission des lois à l'Assemblée Nationale ("J'étais aux Baumettes. J'en suis sorti, à la différence des socialistes marseillais"). Le jury, précise le communiqué officiel, "a tenu à offrir un Prix-Nocchio à Jérôme Cahuzac" pour son interrogation: "Pourquoi démissionner quand on est innocent?"
Autre innovation du cru 2013, des récompenses pour des tweets politiques: un Grand prix à Jean-Luc Mélenchon, coprésident du PG, pour "Je suis plus nombreux que jamais". Un prix spécial du jury à Christophe Girard, maire PS du IVe arrondissement de Paris pour le lapsus calami: "Les bois sur verge: un projet durable".
Pour conclure, laissons la parole à un spécialiste de l'humour, Coluche, qui disait :
"Les hommes politiques ne nous feront jamais autant rire qu'ils nous font chier !"
Pour ceux qui suivent ce blog j'avais déjà nominé Copé, le néophyte en démocratie.
Comment passer d’Intel à AMD et ne pas le regretter,