Google Flight Search s'est ouvert mardi aux destinations françaises. Il donne les prix les moins chers de l'année pour les vols depuis les principaux aéroports du pays. À quelques exceptions près.
Google se mue en agence de voyages. Mardi, il a activé en France soncomparateur de billets d'avion. En quelques clics, Google Flight Search affiche les vols les moins chers depuis une quarantaine d'aéroports français.Ce service avait été lancé en septembre 2011 pour les vols intérieurs américains, puis a gagné l'an dernier les vols internationaux depuis les États-Unis. Cette nouvelle expansion concerne aussi le Royaume-Uni, l'Italie, l'Espagne et les Pays-Bas.
Google Flight Search a plusieurs arguments à faire valoir. Il reprend l'interface épurée de Google et profite d'options bien pensées. La fonction d'exploration «Flight Explorer», par exemple, montre sur un graphique le prix moyen pour une destination et les évolutions selon les jours de l'année. Le site fonctionne parfaitement sur un mobile, mais il n'existe pas encore d'application dédiée. Autre limite, des compagnies manquent à l'appel, dont les low-costs easyJet et Ryanair.
L'arrivée de Google dans ce secteur a été mal vécue aux États-Unis. Google a commencé par racheter la plateforme d'information de vols ITA Software en 2010, pour 700 millions de dollars. Des voyagistes qui utilisaient cette solution, dont Expedia, Kayak et Travelocity, se sont unis pour s'opposer à ce rachat. Google a signé des engagements pour obtenir le feu vert du département américain de la Justice. Il a en particulier promis aux clients d'ITA de pouvoir prolonger leurs contrats jusqu'en 2016.
Flight Search et Hotel Finder sont des maillons essentiels de la stratégie de Google, qui cherche à irriguer son moteur de recherche de services maison. Aux États-Unis, les informations de «Flight Search» sont déjà intercalées entre les résultats classiques, lors que l'internaute effectue une recherche sur des destinations de voyage. Ces données alimentent aussi Google Now, l'assistant personnel déployé par Google sur les smartphones Android et peut-être un jour sur iPhone.
Source : Lefigaro.fr
N.D.L.R
Nul besoin d'application dédiée. l'interface est tellement simple que cela fonctionne parfaitement et rapidement sur n'importe quel smartphone, tablette ou ordinateur. Une fois votre hôtel trouvé rien ne vous empêche d'aller voir sur Trip Advisor (le meilleur en ce domaine) ce que les utilisateurs pensent de cette trouvaille.
Google Flight Search a plusieurs arguments à faire valoir. Il reprend l'interface épurée de Google et profite d'options bien pensées. La fonction d'exploration «Flight Explorer», par exemple, montre sur un graphique le prix moyen pour une destination et les évolutions selon les jours de l'année. Le site fonctionne parfaitement sur un mobile, mais il n'existe pas encore d'application dédiée. Autre limite, des compagnies manquent à l'appel, dont les low-costs easyJet et Ryanair.
Une initiative mal vécue
Google s'invite sur un marché déjà bien encombré en France. Il existe en effet des dizaines de comparateurs de vols, sur Internet ou sous forme d'applications pour smartphones et tablettes. Voyages-SNCF, premier voyagiste de France, a racheté l'un d'entre eux en 2010, Liligo. Un autre, Skyscanner, a dépassé les 10 millions de téléchargements sur les mobiles en fin d'année dernière.L'arrivée de Google dans ce secteur a été mal vécue aux États-Unis. Google a commencé par racheter la plateforme d'information de vols ITA Software en 2010, pour 700 millions de dollars. Des voyagistes qui utilisaient cette solution, dont Expedia, Kayak et Travelocity, se sont unis pour s'opposer à ce rachat. Google a signé des engagements pour obtenir le feu vert du département américain de la Justice. Il a en particulier promis aux clients d'ITA de pouvoir prolonger leurs contrats jusqu'en 2016.
Alimenter le moteur de recherche
Flight Search n'est pas un service isolé. Outre les billets d'avion, Google a aussi exporté en fin d'année dernière en France son moteur de recherche de nuits d'hôtel en France, Hotel Finder, qui fonctionne selon les mêmes principes. Des recommandations de nuits dans les destinations recherchées apparaissent en France. Les hôtels sont automatiquement indexés, mais peuvent payer Google afin d'apparaître dans des positions privilégiées. L'été dernier, Google a aussi racheté le guide de voyage américain Frommer's.Flight Search et Hotel Finder sont des maillons essentiels de la stratégie de Google, qui cherche à irriguer son moteur de recherche de services maison. Aux États-Unis, les informations de «Flight Search» sont déjà intercalées entre les résultats classiques, lors que l'internaute effectue une recherche sur des destinations de voyage. Ces données alimentent aussi Google Now, l'assistant personnel déployé par Google sur les smartphones Android et peut-être un jour sur iPhone.
Source : Lefigaro.fr
N.D.L.R
Nul besoin d'application dédiée. l'interface est tellement simple que cela fonctionne parfaitement et rapidement sur n'importe quel smartphone, tablette ou ordinateur. Une fois votre hôtel trouvé rien ne vous empêche d'aller voir sur Trip Advisor (le meilleur en ce domaine) ce que les utilisateurs pensent de cette trouvaille.
Hotel Finder, que l'on trouve à l'adresse : http://www.google.fr/hotels, en revanche, ne répugne pas à vous livrer les coordonnées des hôtels Formule 1 de Paris à moins de 25 euros la nuit !
J'y ai appris également qu'il existe un hôtel à Roissy à 26 euros la nuit ! J'étais en France il y a peu de temps. Jai cherché des hôtels à Paris sur Internet et les moins chers que j'ai trouvés, après de longues recherches, étaient à 50 euros, plus 60 euros de taxi pour se rendre de Roissy à Paris. Devant repartir pour Lyon le lendemain j'aurais apprécié, et mon portefeuille également, de déjà connaître Hôtel Finder.
Interface épurée et réponses éclair, les concurrents n'ont qu'à bien se tenir.
Keep
Là, Google s'attaque au leader incontesté des logiciels de prise de notes : Evernote.
Il y a quelques années, Google, avait sorti un logiciel similaire qui s'appelait Google Notebook. Ce logiciel fut très vite très populaire mais ne devait pas rapporter assez d'argent à Google qui décida, sans autre forme de procès, de le retirer de son étalage.
Par la suite, Evernote a sorti son logiciel de prise de notes, manuscrites, sonores et même photographiques. J'en ai parlé plusieurs fois sur ce site, dans la rubrique informatique. Je m'en servais en permanence pour prendre, au fil de mes lectures, des notes qui se transforment parfois, voire souvent, en articles comme celui-ci.
Comme c'est souvent le cas, le succès d'Evernote n'a pas échappé à Google, qui, sans aucun état d'âme, ressort maintenant son logiciel Google Notebook, mis aux goût et au look du jour.
J'ai évidemment essayé Google Keep et je l'ai immédiatement adopté car il est beaucoup plus rapide qu' Evernote, ce qui n'étonnera personne, il fonctionne sur tous mes appareils Android (Smartphone plus tablette) et sur le Google Drive de mes ordinateurs. Certes, il ne propose pas encore toutes les fonctions d'Evernote mais d'une part, pour moi c'est largement suffisant, d'autre part si le succès est au rendez-vous, ce dont je ne doute pas, les améliorations et même au-delà ne manqueront pas de suivre.
L'utilisation que je fais de ce genre de logiciel est très simple. Je lis beaucoup, et très souvent, quantité d'articles sur Internet, à partir de mes ordinateurs ou de mes appareils mobiles. Lorsque je trouve un article intéressant, susceptible de figurer sur mon site, je le note à l'aide de Google Keep. Par la suite, je vais récupérer mes notes sur l'ordinateur qui me sert à rédiger mes articles à l'adresse : https://docs.google.com/keep/
Evidemment, Google Keep est déjà raccordé au Google Drive, qui est un disque dur virtuel sur le Cloud, gratuit pour tout utilisateur de Google, dans la limite de 5 gigabytes. Au-delà c'est payant mais pas cher du tout : 100 Go pour moins de 4€ par mois.
Là encore, l'interface de Google Keep sur le Google Drive est un modèle de simplicité et de rapidité, ce qui n'est certainement pas le cas de l'interface d'Evernote sur le web. Un avantage important d'Evernote sur Keep c'est qu'il est capable de déchiffrer du texte dans une image. il se trouve que Google sait aussi faire cela depuis longtemps (Goggles) et que cette fonctionnalité ne tardera pas à être intégrée à Keep.
Bref, Evernote a du souci à se faire.